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Full text of "Le Monde Diplomatique, 1975, France, French"

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L 


i ■ J»» j m 


TRENTE-DEUXIÈME ANNÉE — N* 9531 


ifXfâSWJ. 


28 PAGES 


Le plan de sontien 
est approuvé, an Sénat 
par 176 voix contre 85 


USE PAGE 5 



— . SAMEDI 13 SEPTEMBRE 1975 

1,30 F T 

Algérie.- 1 DA; Maroc, 1,38 dlr. ; TmüriB,lQQg.: 
AnunasBC, 1 DH; HmtdM, 8 setui BaJgtqne, 

10 ir. : couda, eo c. et» ; OMemv, *.# s kt. » 
Euapt, 22 pss. î Ersant Bretagne, IB P- ; Crtee, 

Ifl Iran, 43 rts* Italie, 280 L; Ifeaa, 1Z5_P* 
Lnxeotbouz, 10 fr, j ZarvftgtL 2,75 rar»-Bî;. 
04BI fl.; Portugal, 11 «b; S rtfle. 2 te.i Saisie, 

1 fr.l DSA,.G3 CISI Yonpstote, 10 n. dln. 

- tarif des- abonnements oses 17 

s, bus dbs rrALimrs 

Ÿ5427 FAXUB - CEDSX SS 
CJCJP. 4207-23 Bttb 
ïâfiX Paris. n® ■ 65572? 

TeL s- 770-91-29 


’.j ÏK- :~; 


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4, A ^ 


K; -A 


BULLETIN PE L'ÉTRANGER 

L'isolement 
du ma 


Célébrant, le 11 septembre, le 
douzième anniversaire du ren- 
versement do président Salvador 
Attende pw ta junte militaire 
qu’il préside, le général Pinochet 
a annoncé quelques mesures de 
libéralisât loru En particulier, te 
cher de l'Etat chilien a proposé 
au démocrate chrétien Eduordo 
Frei, ancien président de la 
République, de siéger dans un 
Conseil d’Etat que le gouverne- 
ment consulterait sur tes grands 
problèmes. 

Les considérations de politique 
étrangère auront sans doute 
tenu un rôle capital dans ces 
démarches. Ce n’est un secret 
pour personne qne les Etats- 
Unis. malgré le rôle qu'ils ont 
joue dans le renversement de 
l’Unité populaire, estiment que te 
général Pinochet donne désor- 
mais une image par trop cari- 
caturale de ce qu’3 est convenu 
d’appeler « un protégé de Wash- 
ington ». Des voix de plus en plus 
nombreuses se sont élevées au 
Congrès pour que te département 
d'Etat cesse de soutenir nn 
régime qui n'honore pas. c’est 
le moins qne Ton puise dire, la 
cause des démocraties. Les par- 
lementaires ont fait ce qui était 
en leur pouvoir en suspendant 
l'aide militaire à la junte de 
Santiago. Les capitalistes améri- 
cains ont eux-mèmes marqué 
leur réserve en n Investissant 
dans ce pajB, pourtant libéré de 
l'« oppression marxiste», que des 
sommes dérisoires. 

La Maison Blanche et 1e 
département d'Etat août plus 
hésitants ; ils sont conscients 
que, à manifester trop ouverte- 
ment leur défiance envers te 
ëgïme militaire, ils risquent de 
•révoquer - le ■ retour des forces 
olitlques qn*0s ont contribué à - 
carter en 1973. Aussi assecient- 
5 certaines pressions discrètes 
a faveur d’une libéralisation au 
lanxtien d'un minim um d’amis- 
ince à la junte : Washington 
.arait facilité la renégociation 
e ses énormes créances envers 
e Chili. 

La solution qui a sans doute 
les rave ors du département d'Etat 
— un retour au premier plan, 
sous tes auspices de la junte, de 
M. Eduardo Frel — devient de 
moins en moins plausible. La 
pression de l’opinion publique 
non diale et celle de son propre 
■arli Interdisent de plus en plus 
i l’ancien président de se prêter 
cette combinaison. 

Le coup 1e plus grave porté à 
■ junte a Bans doute été la 
cision du Mexique de rompre 
relations diplomatiques avec 
Chili, en novembre -dernier, 
mîficatlve également a été la 
dsion de la Grande-Bretagne 
ne pas participer à la réunion 
club de Paris où devait se 
égocter la dette extérieure 
tienne. 

afin, les condamnations des 
tances internationales se sont 
Itipllécs — de roxganteatlon 
i Etats américains à celle des 
ions unies elle - même, tes 
léroux de Santiago ayant refa- 
de recevoir une commission 
enquête des Nations unies sur la 
nation des droits de l’homme 
ns leur pays. 

jes derniers soutiens interna- 
'aux avoués au régime du 
'rai Pinochet sont désormais 
dictateurs sud-américains — 
nëral Stroessner. du Paro- 
le président uruguayen, 
rdaberry, et le chef de l'Etat 
n. le général R amer. Les 
.'ns eux-mèmes paraissent 
iris «*»«**«■ »«<■« AMmiim. 
u eut alors ne pas s’éton- 
- des pays socialistes — ■ la 
Je et surtout la Chine 
î — continuent d’entrete- 
xe lotions diplomatiques 
utïago? Le souci de se 
er à l'égard de l'Union 
ie, qui. elle, avait rompu 
avec ht junte, suffit-il à 
cette attitude, alors que 
'.communistes et manu- 
’-stea continuent d’être 
tés ou torturés à Sau- 
t 

•I la France — qui 
dtuitretenlr de bonnes 
sonjçmiques avec San- 
bern’a même pas cessé 
&es armes au général 
■ pourrait-elle jeter la 

informations page 3.) 


LES CONFLITS DU PROCHE-ORIENT 


[UNE AIDE D'UNE AMPLEUR I DANS LES ECOLES MATERNELLES 


fr- V • 


EXCEPTIONNELLE 


EGYPTE : la tension s'aggrave 

avec les Palestiniens La Chine aurait accordé 

LIBAN : des massacres «Cambodge 

auraient eu lieu dans le Nord un prêt m 1 milliari 

La tension entre rEavote et les Palestiniens s'est brusauament “b tUlIlfHd 


La le/u/O/? entre r Egypte et ies Palestiniens s'est brusquement 
aggravée jeudi il septembre, à la suite de la décision du Caire 
de prendre le contrôle de la radio de rO.LJ*. émettant sur son aol. 
« la Voix de la Palestine », devenue - la Radio de la Palestine », 
dîtluse depuis jeudi soir les communiqués officiels du gouvernement 
■égyptien lus par des speakers égyptiens. 

C A BEYROUTH, les forces et partis progressistes appellent 
à la grève générale pour lundi, en signe de protestation contre 
r Intervention de l'armée dans le Nord. Les militaires ont pris position 
jeudi dans la zone tampon entre Tripoli et Zghorta, et un calme 
précaire règne dans ce secteur. Mais des massacres auraient eu 
lieu, notamment dans le village chrétien de Belt Mellat, dans / oxtrême 
nord du Liban. 


L'< armée de libération » de Zghorta.» 


De notre envoyé spécial 


Zghorta. — « Vous les voyez. 
Ils sont là, en face, dissimulés 
dans les oliveraies ? Us sont 
deux mille et peut-être da- 
vantage : des Tripoli tains, des 
gens de Dennieh. des Palesti- 
niens, tous engagés dons le 
Jîliad fl). Nous en tuons tous 
les jouis quelques-uns. et. de- 
puis mercredi, ils semblent 
avoir renoncé à leur marche 
suicidaire sur Zghorta. » 

Deux femmes-combattantes, 
trente-sept et quarante-deux 
ans. trapues, joues roses et 
veux cernés, nous expliquent, 
assises derrière une mitrail- 
leuse lourde, la situation sur 
' le terrain. Un homme insère 
dans l’arme un bande de car- 
touches géantes ■ Nous som- 
mes à Bàt-Kliawaja. à 3 ki- 
lomètres à vol d'oiseau de 
Merinîa, où les « /ornes mu- 
sulmanes » auraient installé 
tour quartier généraLOn en- 
tend te tir nourri d'armes 
automatiques. « Etendez-vous 
.par terre et ne bougez plus, 
on nous a repérés », ordonne: 
notre guide qui. kalatclmikof 
en bandoulière, a pris sur lui 
de nous faire visiter la région 
et les villages qui, ■ selon la 
presse de Beyrouth, ont été 
déjà envahis par les assail- 
lants. Ingénieur des ponts 
et chaussées, diplômé de Paris, 
marié à une Belge, ü a aban- 
donné son entreprise à Bey- 
routh pour venir défendre son 
vOlage. Ils sont plus de deux 
cents, médecins, dentistes, 
avocats, ingénieurs, commer- 
çants, instituteurs, à s'être 
enrôlés dans cette pittoresque 
« armée de libération zghor- 
tiote » oit ne sont admis que 
les partisans des quatre fa- 
milles qui se disputent à lon- 
gueur de siècle la région, 
mais qui s’unissent chaque 
fois qu’elles se sentent mena- 
cées par Ps intrus étranger », 
en r occurrence, les musulmans 
de TripolL Au dixième jour de 
la bataüle, Zghorta enterre 
ses cinq martyrs ‘tombés au 
champ d’honneur, qui repose- 

(1) La guerre sainte de l'Islam. 


Grasset information 


ront aux côtés de Youssef 
K or cm. le héros national delà 
région. 

Dans cette vüle-gamison, 
on peut r air toute la panoplie 
des armes modernes : mitrail- 
leuses 5 00 et 800. canons de 
120, mortiers de 82, mitrail- 
leuses Douchka, F. M. 49. 
AT. 60, etc. Quelque trois cents 
miliciens en uniforme, décon- 
tractés, attendent leur tour 
pour aller prendre la relève 
de leurs camarades sur les 
lignes avancées du c front ». 
En fait, la bataüle se déroule 
hors du caza tarrtmdisse- 
ment > de Zghorta. sur les 
hauteurs qui surplombent la 
ville de TripolL Mais à anté- 
rieur du volage, à moitié 
déserté, enfants et vieülard^ 
mènent leur vie de tous le.'l 
fours, comme s'ils étaient, 
étranger aux événements 

• EDOUARD SAAif. 

(Lire la suite page 4i)-^ ' 


Selon tue sauce diploma- 
tique citée par le correspon- 
dant de T AJ JP. & Pékin, la 
■ Chine a accordé an Cambodge 
us prêt d'environ 1 milliard 
de dollars sur cinq à six ans, 
sans intérêts. 

H comporte une aide écono- 
mique, une aide militaire, airtaî 
qu’une somme de 20 millions de 
dollars, payable immédiatement 
et non remboursable, destinée à 
couvrir le déficit du commerce 
extérieur Mimer. Cinq patrouil- 
leurs ont. de plus, été fournis 
par la Chine au Cambodge. 

la montant des prêts fréquem- 
ment accordés par Pékin aux 
pays du tiers-monde est rarement 
connu. On sait toutefois qu’un 
crédit de 450 millions de dollars 
a été ainsi affecté à la construc- 


La « bataille du 36 e élève » 
oppose le ministre 
au Syndicat des instituteurs 

V' 

■ * m 11 V. 

2' 

Des sanctions sont prévues contre les enseignants 
qui limiteraient les effectifs 

A deux jours de la rentrée scolaire, la polémique traditionnelle 
entre le ministère de l’éducation et les syndicats prend un tour parti- 
culier en raison de 2a décision prise par te Syndicat national des 
instituteurs (SNI) de limiter les effectifs des dusses maternelles à 
trente-cinq élèves. 

M. René Haby a annoncé des sanctions . contre les institutrices 
qui suturaient ce mot d'ordre. La Fédération des parents d’élèves de 
l’enseignement public — que préside M. Antoine hagarde — estime 
la revendication du SNI justifiée, mats dédore que « les parents ne 
sauraient supporter de discrimination dans l'accueil ». 

M. André Henry , secrétaire général de la Fédération de l’éducation 
nationale (à laquelle est affûté' le SNI), a critiqué, au cours d’une 
conférence de presse, l’ Insuffisance des créations -de postes ■ d'ensei- 
ghants et réclamé le réemploi de tous les maStres auxiliaires ayant 
occupé Van dernier un poste, n suggère un effort d’imagination pour 
rénover la formation initiale de tous les jeunes, qui devrait, selon lui, 
être prolongée jusqu'à dix-huit ans. 


Vive 


de l’aide au Vietnam pendant la 
guerre. IL semble que le prêt 
maintenant consenti au Cambodge 
soit le pins Important jamais 
accordé par Pékin. - • 

Ce prêt- coïncide avec le retrait 
par Washington de sa participa- 
tion de- 5 minions de dollars Tau 


par ALFRED GROSSER 


financement de r agrandissement, j ne faudrait pas qu'eux -mêmes ni 


du barrage de la Nam-Ngun, au 
Laos, conséquence de l'expulsion. 


en juin, de 'la mission d'assis- 1 - 1 , positifs de leur métier. 


Finies les vacances.. Ecoles, col- Si on est sensible à l'injustice 
lèges et lycées vont rouvrir, en même quand elle vous favorise, 
attendant tes facultés. Une fois on pensera une fois de plus à 
de plus, on pariera de morosité l'écart -supplémentaire que les 
et d'irritation chez les ensei- vacances trop longues auront 
gnants ; non sans raison. Mais il croisé entre les possédants et les 
ne faudrait pas qu’eux -mêmes ni dépossédés, entre les mtantR anx- 
ceux qui écoutent Ions représen- quels leur famille aura pu- offrir 
vtants oublient tes côtés les plus des déplacements enrichissants 


ceux qui écoutent leurs représen- 
tants oublient tes côtés les plus 


tance américaine à . Vlentiane. 
Cette décision fait suit? à d’au- 
tres qhi rendent la .péninsule un 
lieu plus- - .dépendante, des pays 
' sdcbftisaa et ■ çotttaibtter mihxccte- 
ment à attiser dons cette région 
la -rivalité entre Pékin et Moscou, 
sur laquelle Alain Jacob fait le 
point en page 2. 


Toutes les difficultés habituel - 


ou des enseignements de soutien 
et ceux qui passeront au Twninw 


les sont au rendez-vous. Les le premier mois après la rentrée 


Les programmes iMlêktbleS dont. . La difficulté 
Inexécution rigide est! surveillée foH I e . Le dÉom 
dàvantage e n co r e par.ltfe parents. . c®. .Qdi n’était 
que par les inspecteurs. savoir le d« 


AVEC LE REPLI DU CENTRE D’ESSAIS NUCLÉAIRES 

La récession menace la Polynésie 


Papeete (Tahiti). — Le docteur 
Manquene a . fait plus de cin- 
quante mille 1 prélèvements, en 
dix ans. daris l'océan Pacifique 
ou sur les* marchés pol yn és i e n s 
pour les contrôles radloblologlques 
après les tirs nucléaires aeriens 


De notre envoyé spécial 
JACQUES ISNARD 


surchargées. Les rigidités à- retrouver leur niveau dé 
tves et lesi contraintes connaissances- de l&sortie. ■ 
tBit tuent'* Itnltntivê. - " - 

mpes toflàdblfâ dont. La difficulté : nouvelle ^est- de 
rigide est! surveillée fo^ I e . Le chômage rend tragique 
meme par. lés parents c®. d“i n’était .qne dérisoire, à 
inspecteurs. savoir le d é cal a g e entre le 

contenu de - l'enseignement et 

— l’Insertion professionnelle, que ce 

. ' . ■ soit au niveau d’un CJS.G. ou 

JCLÉAIRES «Tun troisième cycle en sciences 
humaines. Que conseiller aux 
. moins de seize ans obligés d'être 

I y “ à l'école ? Que' ' conseiller aux 

1 1 Y/ npÇ|P seize à vingt-quatre ans dont tes 
I T I 1 v* «J I w uns cherchent à fuir et d’autres 
à s’abriter le jplus longtemps pos- 

£éf SfrontCT * 


pour les contrôles radloblologlques cours dans le Pacifique-Sud. Au- devrait être 
après les tirs nucléaires aeriens d lngKys qui montrent que doute. le de 
de la France. Devant les bocaux ,.5^° ^ d expérimen tation s nu- Fanga tarifa, 
d’analyses alignés sur des êta- * d *f pacifique (CEP), 1ns- devra être al 

gères, dans son bureau, le doc- d ®PîH? lfl . 6 ® a Tahiti et sur à partir de 

leur dit : « Je suis devenu un ataus voisins, va connaître techniciens : 

conservateur de musée. Nous “S, raiaitasement de ses actl- de Mururaa 


très de profondeur. Us attendent 
la visite du ministre de la défense, 
puis celle du secrétaire d’Etat à 
la défense, probablement en 
octobre et en novembre. Hector 
devrait être le deuxième et, sons 
doute. le dernier tir souterrain à 


affronter le problème- 


à partir de l'an prochain et -les 
techniciens se replieront sur celui 


conservateur de musée. Nous ralentissement de ses actl- de Mururoa, distant d’une qua- 
serons bientôt réduits au chô- vlt ^* 00 PjatM un étalement, de- rantaine de kil omètr e s , pour les 
mage. » Et il ajoute, non sans 1 ® 5 Juin dernier, sur essais souterrains suivants. Déjà, 

quelque nostalgie : « Mais c’est • ^W1 de au fond le puits commence d’être foré. 

heureux ! » a u n pui ts creuse dans le corail, pour le troisième essai dénommé i 


quelque nostalgie : « Mais c’est 
heureux ! » 

Des services réduits plus ou 
moins à l’Inactivité. Un. repli de 
certaines Installations ou l’aban- 
don d’autres. Des effectifs en 
nette diminution. Une réorgani- 
sation du commandement en 


, -• „L. , . T— r — — ■ ■ — — r r--— mu umm oaai uciiuuuue I 

les grès et les brèches volcam- Patrocle. au nord de l'atoll, à 

que», a explosé la première une douzaine de kilomètres de la 

pute - base, où vivent et travaillent 
sance, a -—623 mètres de pro- 2400 personnes. I 


Michel Bassi 
“La République 
des petits papiers” 

en bref... 

rantcnriMfchel Basa, rédacteur en ch efderAgence Centrale 
de Presse, après m Valéry Giscard dPEstaing, publie en 
collaboration, avec André Campana le "Chaud Toumor. 

Un observateur lucide et rigoureux de la politique inté- 
rieure française. 

le sujet: Les coulisses, toutes les coulisses des cab ine ts min is - 

t&ïfils avec leurs totîes d'influence 

erienis affrontements. C’est en afTeî IH3BUHS9 

lo Œ pasoiineF des cabinets minis- j — """“X II 

térids qui plus souvent que Jes > \ , J II 

ministres, détient le pouvoir reeL yj 


nu extrait- “C'esr une race qui s’est 
installée comme font les parasites, 
mais dont nul n’oserait plus nier 
fa nécessité, tant le mai est profond, 
et profonde la sclérose ~ 

IfEiat français tend progres- 
sivement a devenir une société à 
irresponsabilité Illimitées 


BES PETITS 
EftPXEBS 


SUSSE 


sance, a — 623 mètres de pro- 
fondeur. 

Achille (c’est le nom de ce pre- 
mier tir souterrain de la France 
ra Polynésie) était visiblement 
destiné à étalonner les systèmes 
de mesures du site d’expérimen- 
tations- Sur ce même atoll, à 
1200 kilomètres au sud-est de 
Tahiti, les techniciens mettent la 
dernière ma i n au prochain essai, 
déjà baptisé Hector, à — 585 mè- 


AU JOUR LE JOUR 

Tunnel 

En juin 1974, la France 
était coupée en deux, selon la 
prévision de M. Chaban-Del- 
mas. D'un côté, la gauche 
unie; de Vautre, la majorité. 

Aujourd’hui, la France est 
toujours coupée en deux : 
les tentatives de dècrispation 
du président, bizarrement 
secondé par M. Poniatowski, 
n’ont pas réussi à couper la 
gauche en deux et la France 
en trois. Les coups de poing 
sur les prix n’ont pas 
convaincu les salariés, et 2a 
polémique de Za gauche n’a 
pas convaincu ses électeurs. 
tant de là. 

Le page traverse en quelque 
sorte deux tunnels : Van. éco- 
nomique ; Vautre, politique. 
Mais on n’a jamais vu aussi 
clair dans un tunneL 

BERNARD CHAPUIS. 


\ore.Bector Ce -problème continuera & être 
m e et. sans compliqué par la ■ discrimina- 
lou ^ r ™n a tîon entrer les « bons » et les 
luoi, 1 atoll « mauvais », non 4 partir de l'apti- 
en principe. tnde ou du goût pour tel métier, 
ham et les mate à partir du. critère préalable 
int sur celui généralisé des mathématiques, 
d’une qua- dont le langage a remplacé le 
latin comme rituel initiatique. . 

rancs. Déjà, 

d'être foré. Le monde environnant accen- 
■ï dénommé tuera encore son énorme pression 
î l'atoll, à contradictoire sur l’école. Trop 
tétras de la absent du contenu de l'enseïgne- 
tra vaillent ment, il sera, par cette ahtwnçg 
•même, générateur d’ennui 


(Lire ta suite vaqa S.) 


(Lire la suite page 10.) 


« ffief ! » 

au Stetit Hcvwuô&g 


Or ne prépare pas un - kir - avec 
du « tendant - (mais de préférence 
avec un bourgogne blanc)» SI ces 
deux mots entrent au Petit Larousse 
1976 ce n’est pas au titre de néolo- 
gismes : Je 'chanoine-maire de Dijon 
n "avait pas attendu cel automne pour 
passer, à l’état liquide, à la postérité, 
et la vertu émoustillante des crus 
valatsana remonte à plus loin encore. 
Ce3t parce que leur emploi. Jadis 
local, s’ast suffisamment élargi pour 
enrichir un dictionnaire d’usage cou- 
rant qui fait pratiquement autorité. 
Certes il n’officialisa rien, le Petit 
Larousse (les autres non plus), n se 
contents de confirmer révolution de 
la langue. Une fols de plus, l’Irruption 
d’une foule de mots (108), d’accep- 
licns (24), d’expressions (25), de 
noms propres (72), nous renseigna 
Inversement et renseignera le socio- 
logue ou t* historien futur, compul- 
sant csa . invasions d’année en 
année,, sur l’état des mœurs, le pro- 
grès des techniques, l’accès de cer- 
tains Individus â la notoriété, les 
événements politiques. N’est-cs pas 
aussi important que le tiercé ? Bof 1 
Hé oui,- -bof» par ce qua cens 
Interjection, exprimant » un doute 
moqueur ou une ironie sceptique », 


obtient à son tour droit de cï(viIQt& 
Efle jaillit de . toutes les bouches, a 
tout bout de champ. De celles de 
pha/foc raies accusés de ses dama, 
comme des autres,, parce que ‘le 
phallocratie, oppression abusive 
de la femme par l’homme », est tant 
cesse mise en cause. Peu à peu, le 
dictionnaire, refléta la levée des 
tabous qu’il respectait no fana votons 
(voir les pages rossa, 'inchangées) 
comme Août im -chacun. Le voie] 
qu’il imprime masturber, voyeurisme 
(on ne cache plus aux écoliers des 
réalités au demeurent -fort simples), 
qu’il doit bien tenir compte de 
l’argot du milieu : cavale, flingue et 
fifnguer {eux-mêmes issus de fllngot), 
loulou « Jeune oisif des faubourgs, 
voyou (on-dit aussi /pubard)». Comme 
du langage, familier r chapeauter, 
cailler, par exemple dans la sens 
d’avoir autorité sur un groupe de 
personnes, un service, un organisme, 
ce qui révèle une superstructure 
dans les rapports sociaux ; de même 
que copinage » «change Intéressé 
de petits services », dénonce des 
procédés de plus en plus répandus. 

JEAN-MARIE DUNOYER. 
(Lire Za suite page 20.) 


1. 


*• îiàiS'ui-.- 


r; ,-tfT 


” ■. "• v_- 






I 


Page 2 — LE MONDE • — 13 septembre 1975 


ASIE 


EUROPE 



Vietnam du Sud 


Portugal 




LA RELANCE DE L’ECONOMIE 


L'Etat va aider les « capitalistes » locaux 
et prend des mesures contre les < trafiquants > 


Le nouveau Conseil de la révolution 
sera dominé par les < modérés » 


:lA. 


àci * N 


La gouvernement a publié, mer- 
credi 10 septembre, une déclaration 
annonçant la misa en œuvra d’une 
série de mesuras destinées & déve- 
lopper l’industrie et le commerce et 
S assainir l’économie. L’Etat a résolu 
de renforcer les Industries natio- 
nales et d’en construire de nouvelles 
dans les branches qui doivent .servir 
de base à la relance de la produc- 
tion, à l'élargissement de la circu- 
lation et de la diatribution des mar- 
chandises et à la stabilisation du 
marché. 


tionnalres et sont entrés en contact 
avec des agents de pays étrangers 
et avec la C.IA. pour saboter clan- 
destinement rouvre de le révo- > 
luUon ». 


Lisbonne. — Le Chili à la . 
«unes. En ce vendredi 12 sep- 
tembre 1975 la presque totalité 
journaux de t ighnrïrie ont pré- 
féré rappeler les leçons de rex- 


De nos envoyés spéciaux 


président de la ! 
premier ministre 


L’Etat encourage les « capitalistes 
vietnamiens» d Investir dans les 
entreprises, conformément à la poli- 
tique définie par le gouvernement, et 
il leur garantit que • /surs biens et 
les bénéfices légitimes qu'ils auront * 
réalisés seront respectés ». Il est 
disposé & fournir des capitaux aux 
chefs d’entreprise désireux de contri- 
buer à la relance des firmes «da- 
tantes ou & l’établissement de nou- 
velles entreprises. 


La déclaration ajoute que ces trafi- . 
quanta ont accumulé des fonds de 
manière malhonnête avant la libéra- 
tion, qu’ils ont constitué des stocks 
Mettes de denrées de première 
nécessité, se sont livrés a un trafic 
de devises, d’or, de pierres- précieu- 
ses et de stupéfiants, et qu’fis ont 
cherché â corrompre des cadres et 
des militaires. 


périence chilienne plutôt que de 
suivre à la loupe les in termina- à&f 
Kl PC i»mciilfaiWrw« POUT la COZlStl- Jp 
tutkxn du «lyiamp gouvernement percti 
provisoire- I* Qn. dramatique de. ttm. 
rOMté populaire cMBenas; 11 y: V b 
a dPiiT arw . ne apBm de hanter cré. 
la gauche et raxtréme gauche, étuti 
portugaises. Des socialistes aux tien 


, qui, il y a quelques Jours, l’armée de terre, la marine et 
dt que l’ancfen président l’air se partageant le reste. 
République pourrait rentrer Comme on le prévoyait, le nou- 
ctugal « s’il respectait le veau c découpage » favorisera la 
i ocratiqae ». On notera, ten dan ce . c modérée » qui se 
wMina, une différence de recrute- l’armée de terre. 


premier ministre désigne, c» ». 
venir à un accord. Parta nt ÿ. 
aux ouvriers d’une usine mé 
lurglque d 'Am adora, fit Al' 
Cunhal a réaffirmé les poslt 


de son parti:. « Des forças, 
droite cherchent à imposer, 
virage c ISO degrés de la poZ# 
portugaise. Nous ne caxthmm , 
pas un tel range ». a. asm 
secrétaire général du PC, 

. refuse donc toute Idée de o 
Lion avec le VJ? J). 

11 semble, en fait, que les i 
munlstes se battent reuie 
sur le côté « formel » des ch 
C’est ce qui ressort des déci 
tiens de M. Cunhal : 
admettons, a-t-U dit, que 
membres du parti commis 
comme certains du parti m 
liste et « dautres partis », g 
nent des responsabil.kés Jm 
futur gouvernement, mais 
être, par là même, re p r iser a 
officiels de notre parti a' - 
coalition qui n'avoue pas 
nom? ., '. 

Mais l’attitude des commur 
traduit bien leur hésitai . 
s'engager trop avant aux 
des socialistes et des rente 
quand « le recul de oa révolu 1 
provoque déjà le développe 
d’une opposition polloqua et 
taire sur leur gauche. Fart • 
au pouvoir ou ne pas se e 
d'une opposition ? J ; cos 
niâtes veulent sortir du dll 
en Cherchant un moyen 1 
u mra difficile de r 
deux fers au leu. 

DOMINIQUE POUCK 
et JOSE REBEU). 


> de. ttsL^èt de traitement. Cette c- remise en ordre » 

il y: V Lé Conseil a cependant consa- ‘devrait sa faire .sans difficulté. 


7 essentiel de la réunion à les amis ‘du major Mdo An tunes 
est sa. propre « restructura- ayant désormais solidement ins- 
S " La « i in wto !inn l présidée taHé tores positions. Elle sera 


maoïstes, chacun y trouv e de so— par jb capitaine Vasco Lourenço, même peut-être plus rondement 
lides arguments pour Justifier f 'et chargée dé « débroussailler le menée que la constitution dn 
sa politique et stigmatiser quK sujet », a présenté ses conclu- sixième gouvernement provisoire, 
1* « aventurisme », qui la «Ixam^r stomyjflzistanoe suprême de la donnée chaque Jour pour « pro- 


Dans les entreprises « mixtes », 
les chefs d’entreprise devront accep- 
ter le contrOla de l’Etat et garantir 
aux ouvriers un droit de participa- 
tion & la gestion et au partage des 
bénéfices 


Le G.R.P. affirme que les «actes 
réactionnaires - de cas trafiquants 
• ont nul au développement de le 
production, & la vie du peuple, aux 
inférées de la révolution et au pro- 
grès social, ce qui est un crime 
Impordennable », et annonce que 
des châtiments sévères seront admi- 
nistrés aux trafiquants et à leurs 
complices. Plusieurs de ces trafi- 
quants viennent d'être arrêtés. Les 
organisations révolutionnaires sont, 
depuis mercredi, mobilisés afin d'éli- 
miner les « accapareurs de l’éco- 
nomie ». 


«m soclal-démocraie ». r érofiffta? sera, réduite à dix- tiquement terminée ». Là. les 

Si A Lut a, proche dn P JS- : neuf feembres, le' président de la obstacles restent les mêmes: le 

condamne T « in discipline » qtfe: République et dix-huit autres parti MmwwiiM» refuse de s’as- 
risque de déchaîner les forces dé? f casses lers choisis par les trois seoir & la wAn» table que les 
La réaction. Republie a, a£ Vannes. H est certain que les' dirigeants du Parti populaire 
c ontrair e, dénonce les * stratégies trois eh»*» d’état-major et les ■ démocratique. Tout an ««tna pour 
réformistes gui empêchent les trois des régions négocier. Les socialistes conti- 

masses de se lancer dans la des- militaires en. seront mgmhn » » nuenfc <imR de jouer les a mes- 

trucüon de l’appareü cPEtat». d'office. Resteraient donc douze sieurs bons' offices », pa-wanfc de 

« La pause où r avancée * : Us- sièges à pour vo ir : six Iraient A l’un à l’antre pour tenter, avec le 

Tinnna ~n * ■ tfi 1 rree e4 IaM lia Üle m _ 


Les «petits commerçants», trop 
nombreux dans les villes, seront 
enoouragâs & s’orienter graduelle- 
ment vers le secteur productif, à 
regagner leurs réglons d’origine ou 
à participer à la mise en valeur de 
«nouvelles zones économiques». 


• A HANOI, 1s gouvernement 
dément avoir projeté de vendre & 
l’étranger - des armes américaines 
autrefois utilisées par les forças de 
Saigon i/o Monde du 11 septembre). 


hnnn» u’est pas si lo ti* de 'San- 
tiago^ et si les analyses s'affron- 
tent nuances, tons conclu- 
sions s’accordent : «Que la ré- 
votation s’enlise, et demain t ai 
antre Pinochet viendra la prendre 
par surprise.» 

Cer tains le volent déjà affublé 
d’un monocle, attendant son heure 
dam les suites luxueuses d’un 
hiitoi parisien. Mercredi, A Lata 
s'excusait pres que de se faire 


Bans turc Interview & IT 1 


L’EX-GÉNÉRAL SPINOLA : il faut 
qv&Jes forces armées retournent dans les casernes 


L’ex-génèral 


l’écho (Tune rumeur alarmiste : I ancien président de la 


« Sptnola tenteratt-ü cette se- 
maine de soulever le nord du 


ri «ms un» In t 


•tugal ne dépendra que de la vo- 
lonté du peuple portugais dans 
son ensemble et ne dépend pas de 


La déclaration appelle la popula- 
tion A déceler « tout complot dos 
Impérialistes et de leurs valets qui 
visent à saboter la vie pacifique de 
notre peuple ». Des mesures sévères 
seront prises à l'encontre des « tra- 
fiquants » et des « accapareurs • 
qui désorganisent le marché et qui. 
« après avoir servi <f outils & la. poli- 
tique d * économie néo-colonialiste des 
Américains, as sont alliés eux réac- 


• A WASHINGTON, le gouverne- 
ment s rais en garde. Jeudi, le VIet- | 
nam du Sud contre toute tentative 
qui viserait à utiliser les ressortis- 
sants américains résidant au Sud 
comme «otages». en vue d’obtenir 
des Etats-Unis des avantages, finan- 
ciers ou autres. L’avertissement S 
été provoqué par les difficultés 
qu’ont, ' samble-Hl. éprouvées la 
semaine dernière plusieurs Améri- 
cains — sur la cinquantaine vivant 
encore au Sud — qui voulaient 
quitter Saigon. — (AFJP .) 


jeudi 11 septembre à tels. ou têts dirigeants gui anjaur- 


pays ? » Le lendemain, le même IT L a déclaré : c H faut que , les d’hui se trouvent au pouvoir. » 
journal publiait un démenti for- forces années retournent tmmé- . ■ ... - . „ ■ I 


mel dn'généx&L Qu’Importe I Sa d ia te m en t dans leurs .casernes en ’ * La premiers condition, démon 
présence en Europe alimente les livrant le pouvoir aux légitimes retour, au pops est que sait res- 
cxalntes. Le Conseil de la révo- représentants du peuple porta- pectie la' volonté; du peuple por- 
lution en a lui-même débattu pars. » Ha qualifié de c version - tapais à travers des institutions 
Jeudi ; 11 estime nécessaire de fantaisiste et tendancieuse » lin- vrai ment démocratiqu es^ et - re- 
rappeler que l' ex -général est tou- formation, sejon laquelle ü serait prisentattoas». a-t-il affirmé. 

^ tonrp ^ * T1 Portugal à «-/J faut que ^information soit 
tion à lA-teut^ive coOtre-rtvo- la tête «Tune année. • • objective et démocratique et que 

lutfonnaare du 11 mars. Poux l' ex-général, le départ du soient libérés z«*©ri*onnters «o- 


Ju F 


< S?ü( revenait, affirme le cnn- général Vasco 


munlqué dn Consul, fi serait tm- vemament ne c change pas le nemnmeni mrrznn 
médiajement arrêté en attendant fond du problème». «Ce n’est me* tumnê^amd. 
d’être [jugé par un tribunal mSi - qu'un, épisode dans le cadre des a, Partsuml 


a . c/Z fout que rinformotton ntt 
•. ' . objective. et démocratique et que 

e soient i itérés les prisoanien po- 

«ttpj- iniques, n faut installer un gau- 
nge -J >a i,JjS vernement composé par des hom- 
- •JSL *5 mfis honnêtes qui placent la salut 
** Portugal au-dessus de leurs 


tatre J révolutionnaire. » Faut-Il contradictions de Jlaataél régime, intérêts » «Tt'o 

voir là une réponse à M. Mario Urt-O. ajouté. Mon retour au Par- £££££ . 


m Le Comité de soutte 
’ peuple portugais, qui afflrn 
srouoer des militants d’ex 
gaueme^ dénonce dans un co 
niqué la Présence à Part 
r ex-général Spinola. Le C 
créé en juin dernier en mar 
centre ^études et de docum 
tlon sur le tiers-monde s 
conte le fait que « la Aime 
c on tie nn e aceneflla avec vn 
dateur tapage Vévtigri de 


AUtonio de 


accorde «une 


Spinola » e 

pinllnl rt jiunnh 


SOUS TOUS UES PRÉTEXTES 


Italie 


... 

et, Chinois se combattent Sans merci 


La qnexelle dno-soviètiqtis 
connaît scfaxéQémest un regain 
d'âpxelà S au ci m inddant 
n'est signalé dans les sônes 
fronlalièras. tous les pré t extes 
«ont bons en revendu, de part 
et d'antre, poux se lancer les 
pires accusations. 


rUJELELS. On peut se demander 
si Moscou ne s'irrite pas en réa- 
lité de l’attitude des dirigeants 
UOTü-vietnamiens, qui ont toléré 


qu’un tel discours fût prononcé 
chez eux. TJne tdle interprétation 
correspondrait aux récentes cri- 
tiques de la revue Kommounist 
contre les P.C. qui adoptent une 
attitude « neutraliste » au « conci- 
liatrice » envers la politique 
maoïste (le Monde du 30 août). 

Ces mêmes critiques étalent 
d’ailleurs reprises le 10 septem- 
bre par les Izoesüa contre « ceux 
qui tentent dé jouer le jeu des 
Chinois ». s La Chine maoïste, 
écrivait le quotidien, soviétique, 
est (~J pottr tous les. peuples et 
Etats pacifiques un adversaire 
dangereux (—). Dans ces condi- 
tions, la tâche consiste à garder 
une vigilance constante à Tégard 
des actions subversives des leaders 
actuels de Pékin, à neutraliser 
résolument leurs atteintes à la 
cause du socialisme et de la 
paix.» 

Pékin de son cflté n’est guère 
pins tolérant à Tégard des partis 
communistes quif estime trop 
proches de Mosoou. Ainsi, rap- 
porte-t-on, la délégation du P.C. 
français qui s’est rendue à Hanoi 


Un signe Inédit de cette viru- 
lence a été donné par l’agence 
Chine nouvelle, qui a publié, le 
7 septembre, le texte d’une 
«déclaration orale» dn ministère 
chinois des affaires étrangères 
expliquant les raisons pour les- 
quelles Pékin a refusé à une délé- 
gation soviétique Tantorisaüon de 
se rendre en Chine, à l’occasion du 
trentième anniversaire de la vic- 
toire sur le Japon, pour y fleurir 
les monuments à la mémoire des 


martyrs de l’armée soviétique. Ce 
texte accusait Moscou de use 
livrer avec frénésie aux acti- 
vités antichinoises, -d * envoyer sans 
cesse, par diverses voies, nombre 
<T espions en Chine à des fins 
d’activités de subversion et de 
sabotage»: enfin, «pour parler 
cru », ae n’avoir « dfaütre but que 
«de forger des prétextes antichi- 
nois et d’inciter le peuple soviéti- 
que à se montrer hostile à la 
•Chine ». ... 

' Le plus nouveau, dans cette 
Affaire, n’est pas tant le refus 
opposé par le gouvemesneiit chi- 
znois à la délégation soviétique 
— une mission de l’ambassade 
dUJLSjS. à Pékin s'est d’ailleurs 
rendue, le 3 septembre dernier, 
comme les années précédentes, - à 
Wuhan pour y fleurir le monu- 
ment aux morts de l’armée sovié- 
tique — que la publication de la 
« déclaration orale » du ministère 
chinais des affaires étrangères. ZI 
est vrai qu'antérieurement Mos- 
cou avait apposé les Chinois de 
<* manquer de respect» pour les 
martyrs soviétiaues_ 

Au moins aussi significative est 
une attaque lancée le 7 septembre 
par la Praoda contre le chef de 
la dâégatioa chinoise aux céré- 
monies du trentième anniversaire 
de la République démocratique du 
Vietnam. le général Tchen Si- 

lien, vice-premier ministre. H lui 

était reproché d’avoir, dans un 
discours, prononcé le 3 septembre 
aux aciéries de Thaï - Nguyen, 
déclaré que « Zes deux superpuis- 
sances font tous les efforts pos- 
sibles pour attirer dfaatres pays 
dans leur sphère d’influence et 
aggravent ainsi le danger dune 
troisième guerre mondiale ». La 
Pnzztfa accusait les dirigeants 


Aux Nations unies, enfin. l'As- 
semblée générale extraordinaire 
sur le développement et la coopé- 
ration économique a été l’occasion 
d’un -nouveau duel aratoire entre 
. le délégué soviétique et le délégué 
chinois (le Monde du 5 septem- 
bre). 

. L’âpreté renouvelée avec la- 
quelle la Chine et TU3L&8. s’ac- 
cusent mutneUemen t tient à des 
circonstances Internationales nou- 
velles jugées préoccupantes par 
chacun îles deux adversaires. En 
Europe, la Chine s’inquiète de 
longue date de la tendance des 

r ys occidentaux à trop se fier 
la politique de détente préco- 
nisée par TUJLSJS. et consacrée 
par la conférence d'Helsinki. Plus 
les Soviétiques auront les mains 
libres & l’ouest, estime^t-on à 
Pékin, et plus ils se feront me- 
naçants à l'est, où ils auront tout 
l oi s i r de. concentrer leurs forces. 
RIati que les Chinois affirment 
depuis quelque temps que la prin- 
cipale menace est à l'ouest, il est 
vraisemblable qu’à long terme Ils 
n'écartent pas- Je risque d'un con- 
flit à l'Est. 


par une analyse selon laquelle la 
politique .relativement indépen- 
dante, .de .Bucarest affaiblit la 
valeur militaire, dn pacte de Var- 
sovie.. 

Les* problèmes les phu brûlants 
ae posent néanmoins eh Asie, en 
raison des réalignements encours 
après las bouleversements du prin- 
temps .dernier en Indochine. Dans 
toute l’Asie du Sud-Est, la riva- 
lité sino-Boviétique sa traduit par 
une lutte d*m finança plus ou 
moins sourde^ 'mais sans pitié 
auprès (des régîmes les plus divers. 
C’est ainsi que, selon le corres- 
pondant de l’A-ffP. à Pékin, de 
hauts dirigeants chinois auraient 
récemment exprimé à des visiteurs 
nard-vietnamiens l'opinion que si 


, L'amtaoadeuejfes États-Ün» affirme 
lue Washington ne tolérerait pas la participa 
des communistes au gouvernement 


De notre correspondant 


Rmtie. — m. John Vaine, sm- 
assadeur des Etats-Unis à Rome 


Hanoi laissait trop de «harw» à 
rO JLa fi L la c guerre de Ubèrar 


1TL R .SB., la c guerre dé £ 
tion » serait « a refaire a. 

- Pékin, riajqT l'ensemble, à Jus- 
qu’à présent para en meilleure 
position, que Moscou auprès des 
pays récemment décolonisés, neu- 
tralistes ou non alig n é s asiati- 
ques ! la oa la chine 

les incite à s’entendre d’abord 
avec elle. Bien que déme nti es à 
Vlentlane. tes informations sur la 
présence an Laos de nombreux 
conseillers soviétiques laissent 
cependant penser que TUBAS, 
n’entend nulleme n t laisser le 
champ libre à la. Chine. Et la 
Thaïlande, dont le premier minis- 
tre est allé cet été à Pékin, ne 
vient-eXle pas d’adresser tene invi- 
tation à M. Gromyko ? D’un, 
autre côté, Pékin n’a guère tardé 
à nouer des relations avec Dacca. 


pour le trentième anniversaire de 
la RJ).V. n’a-t-elle pu passer par 


la RJ).V. n’a-t-elle pu passer par 
Pékin, sans parler de la dénon- 
ciation répétée par Chine nou- 
velle des ingérences soviétiques 
au Portugal et la mise en cause 
implicite par cette agence du 
PX:. portugais-. 


Les dirigeants de Pékin s’in- 
quiètent en tout cas lorsqu’ils 
estiment qu’au oFrtugal, selon les 
termes de Chine nouvelle, l'Union 
soviétique s'efforce « d’ouvrir une 
brèche dans le flanc sud-ouest de 
la zone de défense européenne de 
l’OTAN ». Inversement, l’accueil 
chaleureux qu’ils viennent de faire 
à une délégation du g o uv ern ement 
et du parti roumains s’explique 


dés lors que 'le Bangladesh s*est 
trouvé en d’autres maths que celles- 


Au centre de Montpellier 
un nouveau Frantel 


Hôtel Frantel 
Montpellier 


maoïstes de chercher « à porter 
sur le territoire vietnamien la 
-« guerre froide » qidüs mènent 
contre VUJLSjS. ». liais l'organe 
_du comité central du P.C. sovié- 
tique entre lui-même dans ce jeu, 
puisqu’il choisit de relever un 
discours dann lequel- j© général 
‘ Tchen Si-lien, tout en partent de 


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"« superpuissances », & « impé- 
rialisme » et d’ c hégémonisme », 


s'était- abstenu — par égard sans 
doute pour ses hôtes — de citer 


, frantel 

JK au cœur des villes 


trouvé en. d’autres maths que celles- 
de MtxJIbur Rafaman, fidèle. ar»U 
des Soviétiques — tandis -que la 
Pravda s'inquiète ou vertement des 
orientations du nouveau régime. 

Au Japon, la partie reste 
d’autant plus incertaine que la 
rivalité slno- soviétique se greffe 
sur des lnttes Internes entre fac- 
tions au sein du parti gouver- 
nemental. ce qtA lait dénoncer 
par 1 la Pravda (10 s eptem bre) les 
milieux qui à -Tokyo « cherchent 
à justifier les ' agUoiis antisovié- 
tiques de Pékin » en encourageant 
la signature avec la Chine d’un 
traité rie paix oü, conformément 
aux exigences chinoises, figurerait 
une' condamnation' de toute ten- 
tative d’e hégémonie d’ttn pays 
tiers » en abIp. 

La clause « - anti-hégémonie » 
sert d'ailleurs de' point de cris- 
tallisation à la -qâerelle sfcno- 
sovi étique dans bette partie du 
monde, car elle nhnstitne la ré- 
plique chinoise an -projet de sys- 
tème de sécsRé • collective en 
Asie dont Moscou 'parte à tout 
propos et que Pékin dénonce pré- 
cisément comme -«ne tentative 
* hégémonique ae. rnjLSJB. ' 

De tels exemples, qui pour- 
raient être mhtupHès, montrent 
que la lutte des deux paissances 1 
communistes va Plan au-delà de 
la polânique verbale. 


bassadeur des Etats-TTnte à Rome 
— ■ auquel Une récente prise de 
position dans les affaires politi- 
ques italiennes avait valu le sur- 
nom de e Monsieur Goipe ( 1 ) ». 
— fait ,à nouveau la une des 
Journaux: Interviewé par l’hebdo- 
madaire Epoca, il vient d’affirmer 
. que son pays ne tolérerait pas 
une participation des communistes 
au pouvoir en Italie. Cette décla- 
ration a provoqué de vives réac- 
tions dans, les milieux de gauche. 
Plusieurs sénateurs du P.CX. en 
particulier, ont demandé au gou- 
vernement rie prendre des mesures 
pour «empêcher des actes de ce 
genre** tandis . que. l’organe du 
parti socialiste dénonce « une 
ingérence inadmissible » et que le 
Manifesta, quotidien d’extrême 
gauche, réclama carrément le rap- 
pel.-du diplomate. 

M. Vcftpe ne.pouvaft Ignorer que 
sou i n t e rven t ion déclencherait une 
levée de boucliers. ST l’a tout de 
môme faite, c’est sans doute pour 
démentir de récents bruits attri- 
buant à Washington plus de com- 
préhension à l’égard du P.CX 
«Le président Ford, le secrétaire 
d'Etat Kissinger et d'autres fonc- 
tionnaires américains ont affirmé 
e xpli c it ement à ■ de nombreuses 
occasions, a déclaré M. Volpe à 
Epoca. * que la participation des 
communistes au gouvernement et 
leur conquête du pouvoir dans un 
Etat membre, de VOTAN seraient - 


une contradiction de fc - 
l’OTAN est en fait une al 
défensive, librement cône- 
pour protéger les pays me:.. 
dragressions potentielle 
FUJLSK. et de ses aJUés du . , 
de Varsovie. » 

a Cette finalité se verrait r 
promise si des partis commua - 
liés indissolublement à VU* ■ - 
sur le plan idéologique, pc' 
patent au pouueroemeitt (T ' 
qui conridèrenf FUJIKJS. a 
leur principal adversaire p- - - 
fiel ; D’autre part, compté .. . 
des liens politiques, histor ~ ; 
culturel et sociaux qui uni 
solidement les Etats-Unis et 
lie, nous ne pourrions faut 
l’instauration cTun système, 
•gouvernement étranger à l&tx* 
dition démocratique occident^? 
a-t-11 ajouté. 

D’origine italienne, WL V. , 
est en poste à Home depuis*,.* 
cambre 1972. H entretient-. ' 
rapports étroits avec .cerài *r 
m il ie ux politiques italiens et - 
nom a été associé à piuri-t «•. ,,, 
reprises à dre événements »' C. W» 


CO Xn espagnol. « goipe » airain» 
« coup dXtst 


Catün (qui s’ e mpressa d* 
répéter), qu’il falialt 4 11 
des élections anticipées. D«-. 
plusieurs journaux ont fait 
de divergences entre M. Voip' 
le département d’Etat ace 
cain, que l'ambassadeur dé» 7 
aussi dajis son interview à Ep 


ROBERT SOÜ 


Pane mark 


1E EOÜVEBMEMEMT PENSE POUVOÜI 
FAIRE ADOPTER LE PLAN DE BEtM^ 


De notre correspondante 


ALAIN JACOB. 


Copenhague, r- Réuni cette se- 
maine en session extraordinaire, 
le Fadement danois- «miwiiwn qua- 
rante et un projets de loi concer- 
nant la- situation économique. 
Contre toute attente, juste avant 
le début de ces travaux, îi Anker 
Jocrgenaen (qui préside depuis, 
février un cabinet minoritaire 
apcW-dtoocrate). a 'réussi à raE' 
lier dhq de» partis de la Chambre 
unique (radicaux, UbéreuTSrS 
tiens populaires, centre démo- 
®5“® fit* BBtureïlemenfc, sodaux- 
démocratre) à un compromis sur 
le plan visant à relancer d'ur- 
Bence la vie économique: 

^ Parmi les mesures prevu» 
flgmeÿ notamment un 
ment de la T.Vjl de 15 


pour une période de cinq mois;* 
presque tous les produits .« ' 
sur les' automobiles et 
notamment), le remboursât . 
de l’emprunt forcé sur les rft . 
xms «levés et moyens perçoir,. 
1B74 (soit 1 milliard de oourêggv 
équivalent à 704 m©k»C 
francs), une Injection de i jg 
üaxd de couronnes dans le sec» ^ 
privé et une augmentation 'j. k 
630 millions de couronnes a , 
dépenses publiques. 

: Jf- réunion du Parlement «J 
ôté . précédée par ltetetefiBl,. 
annuelle du parti social- dé»- . 
crate, qui s'était tenue le 6 «t; 

7 septembre à Copenhague, t 
cours de la réunion. 


CAMILLE OLSEK. ,• 




Doux» 

(ta 


H 

H 





• ■ • LE MONDE — 73 septembre 7975 — > Page 3 


fî >îutj 

ôré s 


AMflofa 

APRES LA PraSE DE 


CAXITO 


Le M.P.LA. développe sa contre-offensive 


L» costoe-offusiTt du Mg nwm ot populaire 
' ' p^fïir la libération de 1" Angola (MJP-I— AJ, engagée 
~ quelques jcraxs A la foia an nord contrô les 

■ ^5^5** du Front rnifionwl • de l&wn&a (FJTJbJk.) 

> fv'su and contre les trempes de rOMon nationale 
l^dspondance loiale-de F Angola (UNIT Al - 
: . r .'ic^-jrour&oiL Lm Mo uvem ent qd ce réclame <3u co— 
>.:,.- 4îsme et qm est notammant soutenir par l'Union 
V^iétHrae, occ up erait désormais pntHquemant . 
: ‘-r? 1 r ise des seize provinces du pays. Stimulées par 

>:■ ;■ -prise, sans grandes difficultés, de Cntto. loça- 
* qnî.se trouve A 53 kilomètre* an nord de 2a 

>^iisle. las forces du M.P1A avancent maizrte- 
•V j'^it en direction du port cTAmbrix. à~120 küo- 
f'dxss au nord.de Caxilo. et de Cazmona, antre. 


bastion du FJO^A-_à l'est de la capitale. Elles 
font aussi mouvement vers Nova-L.isboa, 
deuxi è m e ville du pays et principal d’appui 

. • deTDKTXA. L* M . P . T , A . a ansuocé que le général 
Antonio José de Andulo, l'mt des plus hauts res- 
ponsables miKt a rix es de l'UN'ITA. s'était rallié en 
co mpa gn i e de six officiers et de douze à 

llssue d'affrontements dans. la région de Lasa. 

9 A Hr»l i GBADK. le w»twh«] ^ le prè- 
-, B i bal Ma ri en lTGonabi. du Congo, ont "fc mer- 
credi 10 septembre, en accusation, 1‘ « intezyen- 
üon impérialiste . an Angola », qui a int-w» m les 
mouvements nationalistes rivaux A partir en 
- guerre les uns contre les antres » et qui souhaita 
T « infamationalïsation du conflit ». 


Les troupe s du FM.L.A. désemparées 


. r: ?--<03axito. — Le vent qui s’en- 
‘V.-Liffre dune l’avenue centrale de 


Correspqndance 


_ j4.i4.j- ..... giipr-» - «nfai- « ■« «uui coowmer a jouer 

m ^ f^ tt n ^îS cees S All8rta ' ;Résn " 

ï avSfes autorités et l'arate “f- **$£1** 


!oL’rc*.a!?aslafs' 


, :■ “s'rito accentue l'Impression d*on _____ . . 

Vm îot de cin éma abandonné. Les 

: } Ouvrent sur des ïïK^^ïdS comm8 

a ■ cochons noirs errent au em«i forces • armées du 

- s. j restes du pillage répandnssur MLP X^ ne pavoise pas, ftoons- 
trottoirs. ■ 

, „ v nltt a ir e évalué jaDorxw icuicnt - ». 

• AS ^.rout «U fond del'avame cen- n reste, prudent «Attendant, de 

..j.ae, n»™ la cour- a Aine, an— . 

't vc : nne caserne de l’armée poztu- 

^.Ise qui abritait le quartier . v . 

- - r. .-'aérai des forces- du F JUkA, des 

■ ■*•■ — - Hftfja iP im r^trrrfnn le • 

de la dernière Hefa^nr» ; 

DC<V'fK»kas. mortiers, fusils belges 
[- is.'TStai; mitraillettes, israatennes • "• 

'‘•i, s'amoncellent sous les arca- 

• - .^ 5 . Calmement, un soldat va d’un 

; ; à l'antre pour noter avec soin, 
un grand cahier blanc, la 
.'...r-iirque et le numéro de chaque 
• -jne. Dans le coin d’une au- 
baine chambrée, tapissée de 

- totos pornographiques, des pri- 
■ " -huniers tentent de xéchanffer 

1 ie espèce de bouillie blanche. 

; ' . -rdon eux. après la prise de 
- - jabubas, A quelques kilomètres 
•'j nord-est de Caxito, la décom- 
vgrftinn dé l’année du FJtLA- 

- est accélérée. Tirés en hâte de 
'.-m centre de formation, ces 

jldats sont montés au iront en 
’-leine débâcle. Leurs’ officiers, 
oîrois ou Portugais pour la plu- 
vrt, ont fui les premiers. Désexn- • _ • 
rés, isolés. Us se sont cachés 7. 

Qdant quelques ‘Jours H«n« les 
11 • un tâtions voisines, avant que la 

■ UiVJ £“ J* «lif .ne les obligeât à zi. 

rendre. Le MJP -TV.A- a lui-même 1 > ' 


‘ savoir si le$ pays et les puissan- 
ces qui soutenaient riJNITA et 
le FJSTJfcA. vont continuer A jouer 


ment, un dirigeant du mpt,.a. 
nous a confié : *Si les gouverne- 
ments gui Odent nos adversaires 
se rendent enfin compte çrifvne 
victoire mtUtatre de vmflTA et du 
F.NJ^A. est impossible; les armes 
se tairons en Angola d’M quel- 
ques mois, sinon- p 

RENÉ LEFOKT. 



surpris de ne-pas avoir à livrer 


WBÛ. • 

(Dessin de PLAN TU.) 


AFRIQUE 


Libye 

DE SÉVÈRES MESURES 
OKI ETE PRISES 
CONTRE LA SPÉCULATION 

(De notre envoyé spécial) 

■ Tripoli- — La presse libyenne t 
publia le semelne dernière trois 
décrets édictés par 1 " le colonel Kad- 
ti»n a l’occasion du ibUnc santoeF- 
salre de le rtvolntion, et destiné* à 
mettre un terme à la spéculation 
qui se développe de manière inquié- 
tante. 

te premier stipule que tous les 
contrats conclus par des particuliers 
depuis le 23 evril 1971 pour Facliet 
de terrains appartenant i l'Etat on 
en secteur publie seront n-n-n-nia, g] 
ces terrains ont servi 4 bâtir des 
immeubles locatif*. D'autre part, les 
maison* construites avec l’aide de 
crédits publies et louées an lieu 
d’être occupées par leurs proprié- 
taires seront confisquées. 

Le deuxième décret prévoit que les 
entreprises de vente de. voitures 
seront remplacées par des sociétés 
d’Etat. 

Enfin, aux termes du tr oisièm e 
texte, las étrangers' ne seront pas 
admis à ouvrir des agences commer- 
ciales ayant pour objet d’importer 
des marchandises pour le compte de 
l'Etat. Seuls des organismes publics 
pourront m livrer 4 ees activités. En 
ce qui concerne les marchandises 
destinées an secteur privé, des 
sociétés anonymes privées pourront 
encore représenter les firmes étran- 
gères, mais leur activité sera son- 
mise 4 autorisation spéciale du 
gouvernement. 

Ces mesures, si elles sont appli- 
quées 4 la lettre, entraîneront la 
raine de nombreux spéculateurs. Une 
sorte de capitalisme sauvage s’est 
an effet développé en Libye ees 
dernières années, cherchant 

4 tirer le maximum de profits de la 
manne pétrolière et des Importations 
massives qu’elle autorise. Le com- 
merce, aux d’une petite bour- 

geoisie affairiste, *a pris un essor 
vertigineux, avec son cortège de 
trafics, de e combines *, tandis que 
la corruption ne cessait de s’étendre. 

Les spéculateurs ont utilisés la 
possibilité* que leur laissait le 
maintien, d’un large secteur privé. 
Car ai les grandes entreprises, les 
assurances, les— banques ont été 
nationalisées, le commerce restait 
libre, et notamment la représentation 
des firmes étrangères. L'Inflation, 
qui est de 20 % à 25 % par an, a 
pwmit aussi nombreux inter- 

médiaires de prélever des bénéfices 
supplémentaires. 

ROLAND DELCOUR. 


! vraie bataille 
Caadto. Moins 


pour s’emparer 
le deux heures 


• }s; ’T'V’ïflrw? suffi à la première attaque 

,ï.,i ; i.t. v,w»»»uiiv! T ^ orin g e ^ l’infanterie -et des 


idés pour chasser le tn t, a. de 
., ville et accentuer la fuite de 
forces vers le port iTAnibrix, 
lé 120 kilomètres plus au nord, 
y a bien quelques tas de 
iDles abandonnées sur le bord 
' la route, mais rien n'indique 
effet que le RN-L-A. ait opposé 
moindre résistance. 

‘ 1 y a moins d’un mois, rétau 
resserrait autour de Luanda. 
.\'.ls le P-N.I^A. a perdu trois 


LE SORT DES OTAGES DU TIBESTI 

Douze organisations féminines 
font une démarche à l'Élysée 
en faveur des époux Claustre 


ML Jonmlac," conseiller tech- 
niqge auprès" du président de la 
République, chargé de négpder 
Avec les dirigeants tchadl e ns les 
conditions de la libération de 


.ailles décisives : Cabinda et ('Mme Claustre, détenue depuis 


mda au mois de Juillet, Caxito 
début de septembre. Dimanche 
;, dans un discours prononcé A 
lio-Huambo, ML J onas SavimbL 
.géant de 1 UNIT A, a de non- 


Éthiopie 

CINQUANTE-CINQ 
PERSONNALITES 
DE L'ANCIEN REGIME 
SONT AMNISTIÉS 


jidis-Abeba M-RPJ. — Cm.- 
mte-dnq personnalités déte- 
æ depuis plus d’un an dans 
cachots de l'ancien palais 
‘ nfelik d’Addls-Abeba ont été 
□Istlées Jeudi U septembre. - 

Jette décision du go u v e r n era \t 
ltaire provisoire coïncide avec 
premier anniversaire de la des - 1 
rtdon de l’empereur Hallé Se- 
llé. 

. ’anni les personnalité llbé- 
5 , la plus connue est l’ancien 
üstre des affaires étrangères. 

Menasslé HaUé, qui avait 
ement attaqué les thèses du 


près de diz-sQ>t mois par les 
rebelles Toubous au TfbestL a 
regagné Paris jeudi 11 septembre. 
Il s'est immédiatement rendu A 
l'Elysée, afin de readre- compte A 
M. Giscard dThtaing dès deux 
entretiens quH a eus. mardi et 
mercredi, avec le président Mal- 
loum, chef de l’Etat tchadfen. B 
devait être reçu une nouvelle fois 
ce vendredi après - midi par 
M. GHscard <fEâtalng. 

La menace gui plané sqr la vie" 
de rethnologue continue de susci- 
ter une vive émotion en France. 
Des déléguées de douze organisa- 
tions féminines devaient remettre, 
vendredi après-midi, à l’Elysée 
un texte .demandant que stout 
soit immédiatement mis en œuvre 
jtour sauver Françoise Claustre 
de la mort, ainsi que son mari ». 
Elles s’étonnent du fait que 
s Mme Claustre att pu subir 
tant dé mois de détention dans 
des conditions dramatiques, avant 
que Tes pouvoirs pubEcs s’en 
émeuvent» (1). 


en mission , afin de tenter de 
railler ies rebelles Toubous. Quel- 
ques s ema in e s plus tard," celui-ci 
entrait en dissidence. ‘ H devait 
ensuite, autoriser M. Claustre A 
rentrer rismip^tiTi^m Mit , au Tlbestl 
A cinq reprises pour voir sa 
femme- et < pour lui livrer, 
semble-t-il pour 70 mflHon* d’an- 
ciens francs formes*. Toujours 
selon lé poste périphérique. la 
mission, pour la reforme adminis- 
trative camouflait une sorte de 
police dés renseignements géné- 
raux; «es qui üd donnait des 
allures barbousitre ». 


Togo 

. TES NÉGOCIATION! 

SE POURSUIVIT A PARIS 
SUR U RÉVISION 
DG ACCORDS DE COOPÉRATION 


Un échange? 


«avoir, peu après la chute de 
•crtFC* japerenr. Au total six ministres 
1 vice-ministres figurent sur la 
R î :ï i • -te des personnes amnistiées, 
s " _*« H-’ comprend aussi une .dou- 

r »* Cl Mil ** M de Juristes et -plusieurs 
» i ^ Ici ers supérieurs. 


- te des personnes amnistiées, 
|l>! comprend aussi une .dou- 
»* oe de juristes et -plusieurs 
Ici ers supérieurs. 

> A BEYROUTH, l’agence 
eetlnlenne Wafa a mf.usé 
dl. un cDDUQiuxiffuâ annonçant 
i les deux Fronts de Ubératian 
l’Erythrée étaient tombés 
mord sur le principe de leur 
fication. Les représentants des 
x Fronts se seraient réunis A 
artoum du 2 au 8 septembre. 
, ‘unification des deux organi - 
tons » aurait été reconnue 
omme une condition prbnor- 
le à la victoire contre Vettnenti 
iopien ». 

'sa deux organisations soit le 
îsefl révolutionnaire (FU C- 
;.) et les Forces populaires 
•x la libération (PJLF.-FLE). 

principaux dirigeants du 
3- C.R. se trouvent A Damas. 


enfin, - une femme ■ de dn- 
.quante-trois ans, Mme Lucienne 
Bourgeois, habitant Le MAns, dans 
la Sarthe. & offert cfétre échan- 
gée avec Mme Françoise Claustre. 

Dans ses bulletins d'informa- 
tion de vendredi matin, R.TJL 
a mis l'accent sur le fait que 
M. Claustre et le chef des rebelles, 
M. Hlssène Habré, se c ormals - 
sBlent- depuis 1070 et avaient 
mfenB eu l’occasion dé travailler 
eosauble lorsque le premier diri- 
geait AU Tchad la Tnferitm pour la 

réform e fldmttri « t.rs. t R yiE (MR A T, 
et que le second était sous-préfet 
A Maussouro. Selon ILTJL- c’est 
sur la recommandation de 
ML Claustre que le président 
Tombaltoye devait décider, en 
IfiTL d’envoyer M. Hlssène Habré 


LE PRÉSIDENT GABONAIS 
PROPOSERA-T-H. 

SA MÉDIATION ? 


- Le 'président Bongo du Gabon 
a quitté Paris jeudi 11 septembre 
par avion spécial pour Libreville, 
via fn) J amena, à l’inné d’une 
visite de quatre Jours, en France 
au eouxs de laquelle H s’est 
entretenu avec ré président Gis- 
card d’Kstalng- 

La radio de Lfioarine. citant 
son envoyé spécial 4' Paris, . a 
indiqué que le' président Bongo 
aurait an cous de c e tte escale 
à XDJtneu un entretien avec 
le général Malloum, le premier 
entre les deux chef* -d'Etat 
depuis la prise de pouvoir 4 
N’DJamena en avril par les 
militaires. 

La question se pose de. savoir 
si le président Bongo offrira sa 
médiation pour tenter de sauver 
Mme cunstre. ' 

An début de a jmnet, c’est 
l’Intervention d’ôn chef d’Etat 
africain — la général Mobnjn, 
du Zaïre, — qui avait.’ ooudixft 
le général ldi Amin Dada ■ 4 
gracier un ritoyen britannique, 
M. nnij éondasuré à mort en 
Ouganda . poux avoir trait! lé 
général Amin de « tyranneau de 
village a 


Le général Eyadema, chef de 
PEtat togolais, arrivé mercredi 
10 septembre en France, a été 
l’hôte A déjeuner, jeudi, do pré- 
sident Giscard (TEstahig. M. Chi- 
rac assistait A ce déjeuner. 

A sa sortie de l'Elysée, le gé- 
néral Eyadema a rappelé que le 
voyag e privé d’une dizaine de 
jours qu’il fait en France entre 
dans le cadre de la révision des 
accords de coopération entre les 
deux pays entreprise il y a un an. 

Une séance de travail a réuni 
jeudi, en fin d’après-midi, au mi- 
nistérielle qui acoaznagne le chef 
de l’Etat togolais et M. Pierre 
Abelin, ministre français de la 
coopération. Elle a permis d’étu- 
dier plus particulièrement « les 
problèmes de coopération en ma- 
tière d’agriculture, de communi- 
cations. de télécommunications, 
d’information ( télévision) et 
f éducation nationale m a déclaré 
ML Johnson, minière togolais de 
l’info rm ation et des P.T.T. D a 
été également question. a-t-U pré- 
cisé, «de 2a participation finoes- 
tissements français à des projets 
industriels . togolais, notamment 
pour là construction d’une usine 
d’engrais phosphatés et tTune raf- 
finerie de sucre ». 

Outre M. Johnson, le chef de 
PBtat togolais est accompagné. de 
plusieurs ministres 1 mm. Ayi 
HOuenuou Hun le d e (affaires 
étrangères), Ayite Gachin. Mlve- 
dor (travaux publics et mines), 
Edem Kodjo (finances et écono- 
mie), Yao Kxtnale Eklo l inté- 
rieur) et Koodjolon Dogo (Flan). 

Le général Eyadema. qui visi- 
tera -le 15 septembre l’école d'ap- 
plication de l’infanterie A M ont- 
pellier et F école de l’air de Saloo- 
de-Provence, assistera le 18 sep- 
tembre A un déjeuner offert en 
son bnmwnry par ML Chirac. B 
aura eu auparavant des entretiens 
avec plusieurs ministres, parmi 
lesquels MM. Yvon Bourges (dé- 
fense) et Jean-Pierre Fourcade 
(économie et finances). 


AMÉRIQUES 

U Giscard d’Esfaing a recu le président 
de la Cour suprême des États-Unis 


M. Warren Burgçx, président de 
la Cour sup rême des Etats-Unis, 
qui effectue un voyage officiel en 
France, a été l’hôte à déjeuner de 
M. Valéry Giscard d’Est&lng ven- 
dredi 12 septembre à l’Elysée. A oe 
déjeuner avaient . également été 
conviés MML Roger Frey, président 
du Conseil , Che- 

not, vice-président du Conseil 
d’Etat, Monguilan, premier pré- 
sident de la Cour de cassation, et 
trois professeurs de droit public, 
MM. Georges VedeL Jean Bur- 
deau et Jacques CadarL 
Jeudi 11 septembre, ML Burger 
a été reçu au Conseil constitu- 
tlonnel réuni en séance solen- 
nelle: M. Frey, après avoir rappelé 
que la Cour suprême, onmme le 
Conseil constitutionnel, a pour 
mission « de faire respecter les 
règles de la démocratie » a Indi- 
qué que ce dernier « entendait 
également les faire respecter 
aune façon vivante., qui tienne 

1 PORTRAIT 


compte de révolution de notre 
temps, de la nécessité d’une légis- 
lation économique et sociale adap- 
tée aux besoins de noire époque, 
tout en se montrant particulière - 
ment vigilant et rigoureux dans 
la défense des droits et des 

libertés des citoyens ». 

M. Burger a notamment ré- 
pondu : 

« Plus encore que l’aide maté- 
rielle que nous avons pu nous 
fournir mutuellement au cours de 
ces deux cents dernières années, 
compte le soutien moral que pro- 
cure une même croyance en r idée 
de la liberté. Peu de peuples ont 
partagé comme la France et 
l’Amérique une telle passion pour 
la libert é . ., » 

Au cours de son séjour. M. Bur- 
ger avait été reçu par M. Edgar 
Faure, président de l'Assemblée 
nationale, et par ML Alain Poher. 
président du Sénat. 


M. WARREN BURGER 

Un mélange d’énergie et de retenue 


(2) Les signataire* du texte sont i • “• 

•• Le Maroc vient de conclure 
ttuntociatfion Choisir, le Mouvement vn_-emprWlt de 200 VtüüOTU de 
écologique et féminin. Education et dollars pour Sept Ans auprès d’un 
liberté des femmes. Evolution pour groupe de banques arabes, améri- 
una banne politique <ré Jsvlf. le c&ines et eur op éennes. 31 s’agit de 

groupe Politique et psychanalyse du effectuée .par ce pays sur le mar- 


facülter l’exportation ou à éviter 

des Importations. — (AJ J 5 .) 


groupe Politique et psycnanaiyse au 
m.tLp .. des membres de la Ugue du 
droit dee femmes, Or ga n f ra tl o n e 
utU« aux femmes, le Parti féministe 
et l’Union féminine civique «e so- 
ciale. 


«*** g 0 " oc P u «« wmra «un # » Kicaki. ministre des , 

îf&fîcatioû du 1 
Kenya, a mmm»nré au Danemark 1 

™ “X SBSSS 

ché de l’earodoHan L« caplaur 


Lorsqu'il fut mis A' la ISte de 
la Cour suprême, en 7969, 
M. Warren Burger souffrit de le 
méfiance qu’inspirait A beaucoup 
celui qui ravalt choisi : M. Ri- 
chard Nixon. L'ancien chef de 
rEtst s'opposait ouvertement A 
la tendance libérale que la Cour 
soprème avait manifestée depuis 
1954 sous la conduite (TEarl 
Warren. Les gravas tensions qui 
déchiraient alors la société amé- 
ricaine avalent amené la Cour 
en position de trancher dans la 
vif de sujets cruciaux. Elle mit 
hors la loi la ségrégation sco- 
laire. rendit une série de verdicts 
proscrivant toutes les formes de 
discrimination raciale, et laissa 
une couvre considérable de pro- 
tection des libertés Individuelles, 
en parf/ctr/Jar en ce qui 
. concerne le droit des prévenus- 
face A l’appareil de la police et 
du parquet 

On crut tout d’abord que 
/’ « homme de Nixon » allait ren- 
verser le courant. 'Durant ses 
treize années à là cour (f appel 
du district de Columbia, 
M. Burger n'avait-H pas fait 
passer Jp défense de .la .société 
ayant jee - état» tréma * da~cer- 
talns de ses collègues préoccu- 
pés pour las empiètement sur les 
droits de la personne. Il se refu- 
sait i adoucir le sort du voleur 
au détriment du volé. • Les gou- 
vernements, avalt-ll déclaré deux 
ans avant sa nomination dans un 
discours • qui avait beaucoup 
Impressionné M. Nixon, existent 
d’abord pour garantir les droits 
et Ibb Intérêts de leurs citoyens, 
pour protéger leurs maisons, 
leurs propriétés, leurs personnes 
et leurs vies. Si un gouverne- 
ment échoue dans cetie tâche 
primordiale. Il ne es rachètera 
pas en mettant en place le plus 
parfait système de protection des 
droits de la défense dans les 
cours criminelles. - 

Il est prématuré de dresser un 
bilan de f œuvra de la Cour 
suprême depuis que le Juge 
Burger la dirige. Male le fait 
est qu’il n’y a pas eu de retour 
de bâton. SI un tretn relatif a 
été mis è la libéralisation des 
mœurs par un arrêt contre les 
spectacles pornographiques, dans 
un tout autre domaine la léga- 
lité constitutionnelle de la peina 
de mort a été remise en cause. 
La déségrégation scolaire est 
restée en vigueur, môme si son 
Instrument, le • busing » — ou 
transport des enfanta Noirs dans 
des écoles blanches et récipro- 


quement — continue de provo- 
quer des troubles A chaque 
rentrée scolaire. Et surtout, è 
Pheure décisive, la Cour suprême 
a signé, le 24 luBlet 1974. rarrét 
de mort politique de U. Nixon 
en animant, par B voix contre 0 
(un des neuf Juges, récemment 
nommé, c'avait pas voulu pren- 
dre part au débat), que le pré- 
sident devait fournir aux enquê- 
teurs les bandes magnétiques 
concernant r affaire du Water- 
gata 

Le vin de Bourgogne 

Plutôt qu'un conservateur tatil- 
lon, le Juge Burger est peu A 
peu apparu comme un homme 
de bon sens, sans envolée mais 
sans faiblesse. Né en 1907 dans 
le Mlddle-West, d’ascendance 
sui8sa-aJlemande. Il avait eu une 
enfance difficile qui fortifia en 
lui ce qui le caractérise : le 
mélange d’énergie et de retenue. 
Alors que sa lamine s’ était 
Installée dans une petite ferme 
pour compléter te salaire Insuf- 
fisant du père, il ae levait A 
4. heures du matin pour aller 
distribuer lès. journaux avant 
d’aller à l’école. Il fit d’excel- 
lentes études et sortit diplômé 
* magna cum laüde » de runi- 
verslté de Saint-Peu l du Min- 
nesota. Après avoir commencé 
A travailler dans un cabinet 
d’avocat réputé,. M. Burger aida 
un da ses amis, Harold Stassen, 
A æ faire étire gouverneur da. 
rEtat en 7938. Grèce A lui II 
entra en relation avec rentou- 
rage cTEisenhower et, en par- 
ticulier avec Herbert Brownell 
qui, devenu ministre de la )us- 
tice, l’appela à travailler avec lui. 
C’est en 1956 que le président 
Eisenltower le nomma Juge A 
la cour d’appel du district de 
Columbia. 

Avant d’occuper A ta Cour 
suprême un poste dont le pres- 
tige est immense 11 s’ôtait prin- 
cipalement consacré è . . une 
tâche de légiste, complexe et 
technique ; il harmonisait les 
codes de procédure en vigueur 
dans les juridictions des diffé- 
rants Etats. II aimait aussi, il 
aime encore, dans la vieille mai- 
son qu’il habite en Virginie avec 
sa femme— laite ta cuisine. Ce 
magistrat, qui a ta physique 
plutôt austère de l’emploi, est 
chevalier du Tastevln, excel- 
lent connaisseur en bourgognes 
rouges. 

A.-M. CÀRRON. 


Chili 


Le général Pinochet propose à ML Frei 
de faire partie d’an Conseil d'État 

Le général Pinochet: chef de déclaré que l’état de siège et 
!tat c h l lte n. a annoncé, le l'interdiction des droits de réu- 


seront affectés au financement de 
divers projeta- de développement 
économique, visant notamment A 


une aide substantielle pour le 
développement de son pays. — , 
(Cbrresp.) 


Le général Pinochet; chef de 
l’Etat chilien, a a nnonc é, le 
11 septembre, A l’occasio n de la 
célébration du deuxième anni- 
versaire du coup d’Etat militaire, 
que son gouvernement allait créer 
un Consel d’Etat — organisme A 
caractère consultatif, dans lequel 
seraient en particulier Invités A 
siéger trois nrmiong présidents de 
la République : MM. Eduardo 
Frel (démixaBte^chrêtien, 1964- 
1970), Gabriel Gonzalez Vldela 
(radical, 1940-1952) et Jorge Ales- 
sasy&ri (conservateur, 1958-1964). 

Le général Pinochet a égale- 
ment annon cé la fin de «r éfiat 
de guerre interne » qui était en 
vigueur depuis le coup d’Etat et 
qui donnait tous les p ou v o irs aux 
juridictions militaires. Il a indi- 
qué que l’état de siège, qui est 
maintenu, sera désormais régi par 
des critères de s sécurité inté- 
rieure a. Les personnes poursui- 
vies seront traduites non plus 
devant des cours martiales, mais 
devant des tribunaux civüi. je 
président chilien, qui a indiqué 
que six cent soixante-douze mili- 
tants de gauche détenus avaient 
été libérés et avalent quitté le 
pays depuis septembre 1974, a 


nion, de grève et de manifesta- 
tion, resteront en vigueur tant 
que l’a action subserswe restera 
latente ». 

Le général Pinochet a ■ enfin 
souligné que depuis la prix du 
pouvoir par les militaires, le che- 
min suivi < n’avait .pas été 
facile ». n a reconnu que la situa- 
tion économique du pays créait 
des difficultés à la politique de 
e reconstruction, nationale » et 
qu'cfZ y a des Chiliens qui 
souffrent» d’une politique écono- 
mique « dures. 

Des manifestations hostiles & 
junte de Santiago ont eu lieu 

dans plusieurs pays. A Paris, un 
meeting, organisé par 2e Comité 
de soutien au peuple chilien a 
réuni. Jeudi soir, au Palais de la 
Mutualité, environ deux mille 
personnes, a Londres, prenant la 
parole au cours d’un rassemble- 
ment organisé par le parti tra- 
vailliste, Mme Hortensia AU end e, 
veuve du président renversé en 
1973, a préconisé. . : II septem- 
bre, on boycottage politique et 
économique & l'échelle mondiale 
contre le régime. 


V ‘‘“S.. 


« 




>age 4 — l£ MONDE * — ■ 13 septembre 1975 • • ■ 


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ROISSflNCE 

DES JEUNES K AT 1 0 N S 

Septembre 1975 

Numéro spécial 

CHILI" 


PROCHE-ORIENT 


LA TENSION ENTRE LE CAIRE ET l'O-LP. 

le gouvernement égyptien n snspendn 
les émissions de «la Vois de la Pateline» 



n , 


Exclusif : 

Le rapport se- 
cret de l'épis- 
copat chilien. 

L'économie 
sous la junte 
parJ.Chonchol 
ancien minis- 
tre d'Allende. 


LE NUMERO : 5 F. 
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Le go u ver n e ment égyptien a 
décidé de suspendre à partir du 
jeudi 11 septembre les «rrissicras 
de «la Voix de la Palestine ». émet- 
tent du Caire. Cette décision a été 
prise en îe pr é s a ffl e s au commu- 
niqué diffusé mercredi per le 
comité exécutif et le conseil de 
l'OliP. dénonçant en tenues vi- 
goureux le second accord de déga- 
gement daw» Je Wn«f 

Le communiqué palestinien 
affir mai t que l’accord êgypto- 
lsraélien constitue c une offense 
à la dignité de la nation arabe , 
da -peuple égyptien et de son 
armée ». Les Journaux égyptiens 
de ce vendredi ™wn attaquent 
Vio lemment ce «*nnw«tw 1 ~q n£ 41 
A/tram estime qu'il s'agit d’une 
c offense flagrante au peuple 
égyptien » et rappelle la longue 
lutte menée per l'Egypte. H re- 
proche & l'OLP, d’être tombée 
« dis» le piège des Israéliens » 
en cherchant & créer des dis- 
sensions rfMw les rangs arabes. 
De son côté. Al Akhbar rappelle 
que < V Egypte a fait clairement 
comprendre çpTtile n’avait pas 
mis fin à Pétât de guerre contre 
Israël » et qu'elle n'abandonnera 
pas ses obligations à l’égard des 
territoires occupés c et des droits 
légitimes du peuple palestinien ». . 
en est étonnant de voir POhJ*. 
négliger sa lutte pour se livrer à 
de la surenchère », écrit le Jour- 
nal. 

Depuis Jeudi soir, .c la Voix de 
la Palestine » a changé de "mg 
et diffuse sous la nouvelle appel- 
lation de c Radio de la Pales- 
tine s. La station continue à 
ému tiiH sur la même langueur 
d'ondes et diffuse des commen- 
taires aww*i« égyptiens, lus par 
des speakers égyptiens. Le per- 
sonnel palestinien de < la Voix 



DIPLOMATIE 


Ura I 


ssaeg 


LES COMBATTANTS 
DE ZfiHOimU 


de la Palestine » n’a plus »ecés 
eux locaux de la radio. 

C'est la deuxième fois que 
l’Egypte suspend les émissions 
de < la Voix de la Palestine ». 
Une décision analogue avait été 
prise en Juillet 1970 par le pré- 
sident Nasser. & la suite de i 

l’acceptation par l'Egypte du plan \ 
Rogers. 

• A BEYR OUTH, I'O-LP- a 
accusé, ce vendredi le gouverne- 
ment égyptien d’avoir fermé la 

de radin « la Voix de la 
Palestine » pour < isoler les mou - 
vemen ts de résistance agissant en 
IsraS a L’initiative du Caire, 
poursuit l’O-LP-, constitue la 
pr euv e qull existe un « accord 
secret » israélo-égyptien « en vue 
de mettre «ta terme à la propa- 
gande de guerre égyptienne contre 
IsraS a 

• A PRAGUE, les présidents de 
la Syrie et de la Tchécoslovaquie, 
TMM- Atoii< çt WTHatlr gjjt publié 

Jeudi soir un oomznunlaué cozxh 
mon affirmant que l’accord 
égypto- israélien c augmentera 
inévitablement la tension » an 
Proche-Orient. Dans ce commu- 
niqué, puhlié an tenue de la visite 
en Tchécoslovaquie du président 
syrien, les deux chefs d’Etat sou- 
lignent que la signature de l’ac- 
cord Intérimaire représente cime 
nouvelle manoeuvre visant à évi- 
ter la solution des problèmes de 
base dus à V agression israélienne, 
à affaiblir la solidarité arabe, à 
ignorer les droits du peuple pales - 
Union, et à transformer le conflit 
isra&o - arabe en un différend 
frontalier». 

• A WAS HI NGTON, le pacte- 

parole du département d'Etat a 
confirmé Jeudi que le président 
Sadate fera une visite officielle 
à Washington a dans le courant 
de F automne». — TJ LP JJ 



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d’automne ; 295F ^ 


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. 

k^bontique*: 


M 


aides bilatérales mais coordon- 
nées. Le montant s’élèverait an 
total, pour les Européens, & 
250 mimcg» de doUan, Ces aides 
seront indépendantes de l'accord 
de coopération en cours de négo- 
ciation entre la commission et 
l'Egypte (et -aussi la Syrie, le Li- 
ban et la Jordanie). 

MAURICE DELARUE, 


(Suite de la première page.) 

« Tont le mande se taxe- à 
Tripoli 9 , dit un jeune cadre 
de la milice, très fier de ce 
Qu'une poignée de Zghartiotes 
Chrétiens tienne en respect 
c plusieurs militer» de fana- 
tiques mrtcidTwnTTo >a flg fo 
croient du moins. Nous de- 
mandons à voir ces « superbes 
guerriers » à Vceaore à Koub- 
beh, dans Ta proche péri- 
phérie de Tripoli. On nous y 
amène en jeep, les Zghartiotes 
sont bien là, embusqués sur 
les toits, mais le quartier s’est 
littéralement vidé de ses habi- 
tants. La nuit vient de- tomber 
sur le port Va-t-ü jy avoir, 
comme tous les jotas à Za 
même heure, un échange de 
coups de feu, en prélude à la 
remise des combats 9 

Nous avons vu le*, premiers 
blindés de . Tannée -prendre 
position dans une êane . tam- 
pon pour ^interposer entre les 
antagonistes, oomme Ta décidé 
mercredi le conseil des minis- 
tres libanais, au grand déses- 
poir des forces et partis de 
gauche . Mais quel sera le 
tracé de la ligne de démarca- 
tion qui dmt, en p r inc i p e, 
séparer lés -casas i 

Koubbeh , un quartier à moitié 
chr étien, est en principe par- 
tie intégrante de la vtUe de 
Tripoli. < n ne s’agit pas de 
retourner aux frontières ad- 
ministratives, mais à celles qui 
séparent aujourd’hui les 
farces en présence ». nous 
dédore le chef des miliciens 
qui commande les postes 
avancés. Ei. d’ajouter, très sûr 
as. lui t c'Naus sommet pau- 
vres et Ils sont riches. Cha- 
cun de nous a privé sa damni»- 
de viande et de légmnes pour 
s'acheter une arme et des 
munitions . Ce n’est pas le -car 
de hos ennemis, à qui le pré- 
sident K a dh a fi ne refuse rien; 
Mais c'est ce qui fait peut- 
être notre force : nous avons 
la fol et ils ont lfergenL » „ - 
Le mot de la fin -, ’ nàus 
avons été le recueillir de la 
bouche de Tm des plus grands 
historiens contemporains du 
monde arabe, M. Jaaad Bou- 
lot, ancien ministre des affai- 
res étrangères « la Liban, 
les L i banai s , les Arabes, ce 
n’est . pas aussi complexe 
qu’on ne le dit. Nous sommes, 
comme l’a. d'ailleurs dit le gé- 
néral de Ga ul l e; des peuples 
anarchiques et nm\ anar- 
chistes. Noos ne wnrro'n-ff Hnrn». 
pas- mûrs pour la démocratie. 
B ans un pouvoir fart; Ttmr» 
somme s et resteront lngoaver- - 
nabi es. > 

EDOUARD SAAB. 


Liban 

Des massacres auraient eu lieu 
dans le nord du pays 


à la décision 






A TRAVERS LE MONDE 


Argentine 

PLU S PB TROIS MILLE PRI- 
SONNIERS POLITIQUES sont 
■Actuellement déterras en Argen- 
tine dans des conditions Inhu - 
maines sans assistance médi- 
cale et soumis & la tortur e, 
a décla r é, à Lima. 21 Alberto 
Camps, l’u n des dirigeants en 
exü du mouvement pérazdste 
de gauche Mantoneroa. Selon 
Ind, deux müte mrHfawt» syn- 
dicaux .et politiques ont été 
wgwmlné B sous le gouverne- 
ment de Mme Pérou, — - 
(AEJ>J 

Chili 

ALEX ANDRE SOLJENIT- 
SYNE n'a aucunement l’in- 
tention de se rendre au ChflL 
déclare-t-on, le’ vendredi 
12 septembre, an SeuH démen- 
tant ainsi les propos de 
' M» Vogellangex, président de 
r Association des étrangers au 
CMU (le Monde du 13 sep- 
tembre). ML Vogelfanger avait 
d éclar é mercredi, à Santiago, 
avoir adressé à M. Soljénit- 
syne mie Invitation A venir 
assister mit céré m onies dn 
deuxième ann iver sa ire de . la 
prise du pouvoir par les farces 
armées H avait ajouté. ;que 
l’écrivain lui avait répondu que 
l'Invitation lui , était parvenue 
trop tan£ mais quTl promet- 
tait de faireprochainemenfc un 
séjour an Chili- Le Seuil,, qui 
repré sen te s, Paris M. Soljenît- 
,sy ne; qui réside A Zurich,-, 
déclare qu’s aucune invitation 
n’a été faite à Técrbabi de 
se rendre au Chili, qtfü rfy a, 
par conséq ue n t, pas. répondu. 


et que les déclarations concer- 
nant ce voyage sont sont 
dératées de tout fondement ». 

Colombie 

• PR ESIDENT LOPEZ 
. MICHBLSEN a refusé, le ira- 
di II septembre, 1& 
de son gouvernement, présen- 
tée àjasnite d’accusations de 
« corruption ». .un sénateur du 
parti, conservateur, imwh» Ber- 
tbg H e rn an dez de Osplna, a 
a tnimé que des pers onn es 
proches <fu président set li- 
vraient an trafic d’influence. 

Etats-Unis 

9 M. TONY BOY LE, ancien, pré- 
sl te n t du Syndicat unifié des 
v * ftie ’ n P > a 666 condamné & 
lempiisq m e gwm t à vio le 
eeptra^r» pour avoir 
ordonné l’assassinat d’un de 

TaWtnaM, de 

Pokistan 

1 activité de la guérilla asti- 
g guv e r mn n entalc a été enre- 
Rtetrée le mois-dsmler d»nn io 

S a^tairt. je 
^gaa de fcn. Dix-hnlt. soldat» 

et seize jniiidena ont été tués 

ntë f e » ia-çanûo zébeHinn de 
(&/* * * 



Ta357^a»+ 












LE MONDE • — 13 septembre 1975 — Page 5 


POLITIQUE 


U Û!llt 


«lu 


n 


Pays 


LA SESSION EXTRAORDINAIRE DU PARLEMENT 

Le plan de soutien est approuvé au Sénat par 176 voix contre 85 


Ihl-V. 


Jeudi après-midi 11 septembre, dès l'otrrerluxe de -la e fi scu sp oa, 
'.V* - Sénat du projet de loi de finance» xecfificaUTe pour 1875. le Son 
'.'■T ^ morne et monotone — du débat était donné : Mû Jacques Chitac. 
effet s'est contenté de reprendre le' canevas du. discours, qnll 
' ^ wû± -prononcé quarante-huit heures pins tôt devant les déjantés, 
j., ulefaî* le premier ministre a « omis » de rêxlézez ses attaquas 
£\itre le parti communiste — ce que les sénateurs dé ce parti ont 
'•^ ■préciâ comme « une attitude de politesse à T4gaxd-.de la Haute 
k S‘. semblée •. De son côté, Ieœlaisire de récononne «t des finances 
guère en besoin de se battre pour taire approuver un plan de 
;‘itien qu’aucun hrateur de la majorité n'a condamne^.’ mime si 


certains, comme MM. Schumann ët (ïlnwl, ont regretté l'absence 
de concerta tioa — entre le gouvernement et ceux qui le soufien- 
zumi, — qm a • présidé & l'élaboration des mesures retenues. De 
mêm e, dans la dûcnssion des amend e ments M. Jean-Pierre Four- 
cade n'a-i-fl pu trop en à souffrir de l'intérêt que porte tradition- 
weHem eaf les: sénateurs au sort des collectivités locales. 

En dépit de la tournure irrémédiablement technique que les 
représentants de la majorité donnaient à leurs interventions, un 
problème politique était posé s- quel serait IV impart » de la déci- 
sion prise par M. Caillavet do' s'abstenir? Le sénateur de Lot-et- 
Garonne se faisait; fort de rallier à sa cause une de ses 


collègues radicaux de gauche. Ce pronostic était d*a£Ueurs partagé 
par M. Gabriel Péronnei, secrétaire général par du parti 

radical. C'était sous-estimer la présence active de M. Robert Fabre, 
président du Mouvement des radicaux de gauche, dans les couloirs 
du palais du Luxembourg. Au moment du scrutin, l'ancien vice- 
président du MJELG. ne sa voyait rejoint dans l'abstention que par 
quatre de ses omis sur les dix -sept sénateurs radicaux de gauche 
du Sénat : MM. Pierre Brousse (Hérault], Gaston Pams (Pyrénées- 
Orientale*), Guy Pascaud (Charente) et Jacques Verneml (Charente- 
Maritime). 

ANNE CHAUSSEBOUR& 


..'SYprèa que M. Alain Pober, pré- le programme de son ti.en. _ne peut nom du groupe do TUnion -ccn- 


Stent du Sénat, a donné lecture 
l’ordre du - Jour de la flfffrrioo 
l-Vünalre qui s'ouvrira le jeudi 
'octobre, M. Jacques Chirac 
. < sse un tableau de la situation 
* .-■nomique et sociale quL s sé- 
•-‘r.Mse et complexe », appelle des 


avoir qu'un effet progressif, mais 
pgrtrru» mj'ü pourra en. arrêter la 
dégradation. Puis le premier mi- 
nistre. affirme que « 3376 devrait 
marquer le retour à la crois- 
sance »et que les projets 
a (rabaissement de Ti ge de ' la 


. '■"< dations réalistes. < Nous nous retraite, et de dtmtnuMon de la 
■ "-h <■ uns d'être rmidents. note-t-il. durée du travail ' traduisent la 

volonté ■ du gouvernement de dé- 


L'.wns d'être prudents, note-t-il, 
' je dis à .ceux qui estiment avoir 


triste, se demande «si le gou- 
vernement, ■ en n’associant pas 
plus étroitement les élus de la 
nation à l'élaboration de ces me- 
sures. n’a pas commis une erreur . 
Car. dans cette crise, note-t-il. 
les aspects politiques sont aussi et 
même plus importants que les 
aspects économiques .» H estime 
que les chances de succès de ce 


' science infuse qu'on ne peut passer' les difficultés et- la crise érieures aux pos- 

j établir de diagnostic cer- actuelle 'pour poursuivre le chan- sunZues . échec » ; et développe 


Après avoir évoqué ia gement 'de la société ». . Après 
- - ^ -gradation du système moné- avoir souhaité ' que « tous les 
V . re International, le premier Fronçais se sentent concernés, par 
‘‘‘.v'.^alstre estime que « les moyens la préparation du VU* Plan », fl. 
■-? 7 : triompher de la crise sont à affirme: « Le succès de. ce plan 
^ Ire portée », cette crise ne ne dépend pas seulement de son 
nettant pas en cause, & son. contenu mais de Faccueü que les 
« •. s. notre système économique- Français lui feront. » En conclu- 
■ '-îütntj k s 100 » te premier ministre renou- 

D x3n ce qui concerne l'emploi, le valle sa mise en garde, contre 
•' Le.- , sf du gouvernement admet que - ï Inflation. « danger permanent ». 

s! M. COUDÉ DU FORBSTO: l'intérêt 
de la France est que le plan réussisse 


Rapporteur de la commission 
finances, M. YVON COUDE 
. J PORESTO (Union centriste. 
. ' ."'ax-Sèvres) préférant l'appella- 
... 'n k plan de réchauffement de 
' -sniomie » & plan de soutien, 
.Monce « ceux qui confondent 
itreprise et ses dirigeants et 
— ia qui affirment que le gau,- 
^rivement fait des « cadeaux aux 
: y t ‘reprises ». H souligne que 11m- 

.'Sortance des charges sociales 

id les entreprises hésitantes 

vantl' embauche. M. Coudé du 


Von doit avoir le cornage d’in- 
vestir -quand on en a les 
moyens (—)■ Les travaülean aussi, 
.qui ont maintenant, et cPést heu- 
reux, l’occasion de se déplacer et 
de voir qu’à l'extérieur tout n’est 
pas mua parfait qurôn le dédore 
parfois et que la France est en- 
core un ilôt privilégié qiCü 
convient de préserver. » 

M. MARCEL LUCOTTE (ind_ 
Saône-et-Loire), rapporteur pour 
avis de la commission des affaires 
économiques, regrette que « laids 


r.TMPtT oresto s'interroge alors sur aux famines soit indifférenciée ». rrjùzr. i— «-» w 

. ..‘.tH ! fffgt des mesures prévues en en eût été facile, estlme-fr-fl, bénéficieront pas, dans le texte 

t.- -r p ... atiôre d’emploi : « Vous vous d’agir plus efficacement et plus §P nv ? rn j?P e ° t ' des ressources 

•- ntS inquiétez de ^Inflation des prix. . équitablement en revalorisant les r 1 ,F? ^ s ‘ d équipement d escol -- 

.w lectivltes locales. • M. Hknkï 


c les quatre Objectifs de société » 
(droit au travail, progrès social, 
développement harmonisé des ré- 
gions, équilibre international} 
dont dépendra à son avis la réus- 
site de ce qu'il appelle « la crois- 
sance en profondeur». 

VL AUGUSTE AMXC CP JL, Vax) 
estime que s la situation présente 
est le résultat (Terreurs de diag- 
nostic, de thérapeutique, votre de 
psychologie ». 

VL AUGUSTE PINTON (Gauche 
dénu Rhône) indique qu'aucun 
radical de gauche ne pourra sou- 
tenir le projet du gouvernement :' 
c On nous demande <F approuver, 
déelare-fr-fl, dans la hâte, un train 
de mesures qui n’ont éveillé que 
scepticisme à V Assemblée natio- 
nale , à commencer par votre ma- 
jorité. » Pour lui, ce plan n’est 
« qu'un baHon d’oxygène pour un 
malade gravement atteint ». 

Après M. GEOFFROY DE 
MONTALEMBERT (UDJL, 
Seine-Maritime), qui félicite le 
gouv ernem ent, et M. ADOLPHE 
CHAUVIN (Union centr., Val- 
d’Oise), qui se déclare « stupéfait » 
de voir que les départements ne 


m rtnflathm des discours n’est bourses d’enseignement. » Consta- 
moins néfaste. Elle, ne peut tant la -part modeste réservée à 


le jeter let rouble dans Pesprit 
: public, s En conclusion, 
■ -. déclare : s Quelle que . soit 
•Jtion choisie par le gouverne- 
nt, quelles que soient les réser- 
. ou les critiques que nous pou - 
■ -, s lui apporter r quelles que 
. ,..nt nos préférences pour d’au- 
. solutions, l‘ intérêt de la 
n ce est que le plan réussisse 
. . ~*aut que tous, y contribuent, 
" administrations d’abord, qui 
vnt mettre fin à leurs ftabi- 
» tatillonnes. ■ les industriels 
, H. qui doivent se souvenir que 
en période de dépression que 


l’agriculture, le rapporteur 
souhaite, d'une part, que «les 
entreprises agricoles bénéficient 
d’un report d’échéances fiscales», 
et, d’autre part, une révision, de 
la législation relative aux -licen- 
ciements: Enfin, fl demande que 
le» assemblées régionales soient 
ccfoaultètaa sur l’emploi des crédits. 

Pour M. JEAN DE pAGNEUS 
(IncL, Côtes-du-Nord), rapporteur 
pour..avis. de la commission des 
affaires aultureHes, H est néces- 
saire que «des créations de postes 
suivent les' dotations en équipe- 
ments lourds ». 


M , FOURCADE: un légér 


. .. -i JEAN-PIERRE FOURCADE. 
; -istre de l'économie et des 
. ^ .-mees, relève que c'est en 
'5rd avec 1TJNAF qu'aucune 
érenciatlon n'a été faite entre 
familles pour l'allocation spé- 
' J de rentrée. 

- près avoir rappelé les diffé- 
' es dispositions du programme 

• ■- développement éco nomiq ue. 

Fourcade affirme que « l'effet 
' plan serait compromis si les 
içats retombaient dans le vice 
" inflation ». Pour financer le 
tit fiscal, le ministre précise 

■ - « comme tous les grandis pays 
striels, la France offrira aux 
-résidents des bons de trois 

■ . rinq ans, de façon à ne pas 
. rafler le recours des entre- - 

w à leurs moyens de finan- 
~ ml normaux», et qu'il propo- 
' . au gouvernement, pour 1976, 
mord avec le premier ministre, 

• léger effort- fiscal sappïé- 

• taire pour 3 milliards de 

• • 2 s environ, correspondant au 

icement des 40 milliards de 
du Trésor». ; ' 

: MARCEL CHAMPEIX (FJSL 
èze) note que a la politique 
- ouvemement a fait de notre 
■ omie une économie malade 
seule pourrait sauver une 
^formation complète ». Dé- 
it la situation actuelle, fl 
: « Le président de la. 
ibiique, en présentant ce 
de relance, a fait appel à 
nationale. Nous avons su 
t'enthr pour elle assez de aacri- 
en des heures- pbus graves 

n'avoir nulle leçon à reço- 

it sur ce point (—). Dans votre 


Après M. JACQUES VERNEUIL 
(Gauche dém.. Charente - Mari- 
time) qui eonsacre soir interven- 
tion & la situation des viticul- 
teurs en Charente et Charente- 
Maritime. - M. MAURICE 
SCHUMANN (app. UJ3JEL, Non» 
estime que a Vasssnirmer.t ne doit 
pas résulter de la seule disci- 
pline » et qu’ « un vrai iialogue 
est nécessaire entre le gouuemfc- 
77i ent et la majorité. J votre rôle, 
ajoute-t-il, n’est pas seulement 
de voter la loi, ü est de concourir 
à son élaboration. » n conclut : 
« Mieux vous nous aiderez à 
maintenir le moral de la natto~. 
mieux nous vous aiderons à rele- 
ver l’essentiel, c'est-à-dire T auto- 
rité de l’Etat. » 

Four M. JACQUES. DES- 
COURS-DEBACREB, sénateur du 
Calvados (lnd.), ce plan parait 
«nécessaire, raisonnable et oppor- 
tun. s. Après avoir souhaité que 
toutes précautions soient prises 
pour que les aides aux personnes 
Agées e ne se convertissent pas 
en économies tentantes pour les 
aigrefins et le gang' des lâches *. 
11 se demande si. en ce qui 
concerne les familles, fl n’aurait 
pas mieux valu majorer l'alloca- 
tion de salaire unique en laissant 
ainsi' espérer l’institution, d’un 
véritable^ salaire de la mère au 

foyer. Avant que la séance ne soit 


{£SËl poursuit- IL les petites gens suspendue à 19 h. 40, l’orateur 
défavorisées, à part des déclare : * L’ampleur de la tâche 
fynes de propagande. - L’agri - 
iHre est oubliée. » Le président 
groupe socialiste conclut : 
are politique demeure une 



Ique de classe ; maie l'im- 


exclut la résignation ou lé scep- 

ticisme. Notre vote sera Texpres- 
“sion de notre espoir pour que 
demain soit meilleur quraujow- 
d’huL » 


Vf r 

11 ; 


. séance est reprise à 23 b. 35. 

Mme MAÎB.Ua -*1 TTw:aRgB! 

J ' TMANN (PC., Seine-Sainte 
à). * le président de la Répu- 
■ e, le premier ministre, sont 

tm es dé 7a continuité sans 


Mme GOUTMANN (P.C.)z 
démagogie et duperie 

communiste - évoque tes récents 
événements de Corse : « Votre 
politique , c’est aussi les morts 
d’Aléria et de Bastia. » 
a Plus. que jamais le programme 

commun de gouvernement de la 

ment, dons la üémago- gauche est necessaire et valable : 
la duperie, les promesses ü n’est pas mort», affirme-t-elle, 
■is tenues, le soutien iysté - M. JEAN. MEZARD OmL, 

.y lue et délibéré aux grands Cantal) remarque que les me- 
‘ ; industriels et bancaires et sures envisagées aideront trop 
V les appels à la résignation, peu les P.MÆ et les agriculteurs 
- \ orifice, à l'autoritarisme, aux et souhaite que le fonds d’equi- 
*» ites aux libertés et à la pement des collectivités locales 
•- • ssion ». Dressant un tableau soit mieux doté lors de la di£- 

: ue de la situation . écono- cession du bud get de 1976. 

!l > î, la présidente du groupe M. JEAN CLUZEL ( A ill er ), au| 


M. Caillavet indique ensuite 
quH aurait considéré comme 
convenable que l'Invitation faite 
par le président de la République 
aux chefs de l’opposition intervint 
avant que le plan ne fût élaboré. 
Expliquant son abstention, l’ora- 
teur relève : tr Vous proposez des 
mesures ponctuelles pour une . 
situation exceptionnelle. Je pense 
que l’essentiel sera pour demain, 
c’est-à-dire la définition de soU- 
darttés nouvelles, ce que f appelle 
la démocratie avancée. M n vous 
faut ouvrir le dialogue. Ayez la 
volonté de comprendre les aspira- 
tions du peuple, car nous voulons 
changer la société sans en changer 
le type. » 

Pour M. LOUIS JUNG (Un. 
oenti, Bas-Rhin) la réussite du 
plan sera fonction du changement 
de méthodes de l'adm inistration. 
Après que M. JOSEPH RA YBAUD 
(Gauche ùèXQ- Alpes-Maritimes) 
a demandé des précisions sur la 
dotation d’un milliard prévue en 
prêts pour lès collectivités locales, 
M, JEAN-PIERRE FOURCADE 
note que dans l'ensemble c la 
contestation est plus fréquente 
que l’inquiétude -». H assure que 
le gouvernement , mettra & réaliser 
ce plan * de la conviction, de 
l’ardeur, de la célérité ». Enfin il 
demande au « plus grand nombre 
possible de sénateurs de faire 
mieux que M. CcdBaoet et de 
voter le projet ». 

Après une suspension d'une 
dizaine' de minutes commence 
l'examen des quinze articles du 
projet Un amendement de 
M. Schumann suscite un engage- 

ment du miûistre des finances A 
effectuer une étude contradictoire 

des conséquences de la suppres- 

sion de la règle du décalage d’un 
mois en matière de T.VA^, étude 
dont il sera rendu compte aux 

commissions parlementaires avant 

le printemps. ... . 

Reprenant deux amendements 
de ME MONORY et CLUZEL, 
M. Fourcade fait adopter un 
amendement qui permettrait aux 


SCPO 

préparation annuelle, sur place 
ou par correepand&uos 

• Examen entrée 1« et 2° an. 

• Encadrement en cours d'AP. 

rater Grtwnnat Etes tic protestnt 
Urti 57, me tt.-Laffitte, BMtolRr 

722-9444 


entreprises (qui demanderaient 
avant le 5 novembre 1975 & être 
dispensées du paiement du ou des 
acomptes suivants parce qu’elles 
estimeraient que les acomptes 
déjà versés excèdent l’Impôt dont 
elles seront finalement rede- 
vables) de considérer que 
l'acompte du 15 septembre a été 
versé. Cet amendement permet- 


tra d'autre part de restituer aux 
entreprises, dans les trente jours 
suivant la date du dépôt des bor- 
dereaux de versement, la diffé- 
rence entre les acomptes versés 
et l’Impôt dû. 

Les sénateurs adoptent ensuite 
un article additionnel déposé 
par le groupe socialiste qui pré- 
voit le dépôt avant le 1" janvier 


lèctivité s lo cales. M. ' HENRI 
CAILLAVET (Gauche dém , Lot- 
et-Garonne) estime que « le pré- 
sident de la République a eu 
raison (Taffirmer que la France ■ 
subit une grave secousse ». « Je 
suis un homme de gauche, pour- 
suit- il, et je. ne me délecte pas ~ 
des échecs- -du gouvernement 
parce que ces 'échkcs sont jes- 
échecs de ,1a France .(J. Moi. 
qui sais dans l'opposition de- 
puis 1958. je ne me vante pas 
d'avoir eu toujours raison. Sans 
souci de plaire ou de déplaire, 
fai dit et je maintiens que le 
programme commun , de gouver- 
nement me parait difficilement 
acceptable. 21 est hormète de le 
reconnaître. ». 

Interrompu par les sénateurs 

rort fiscal supplémentaire de 3 milliards alors : « Je n’ai pas mis mon 

mmse cohorte 4ee dénierais “™“ “ * 

restera-t-eUe silencieuse et rési- 
gnée? n faut non seulement 
changer de cap, mais changer de 
régime. Craignez, ayant semé le 
vent, de récolter la tempête » 


L'analyse du scrutin 


276 SENATEURS ONT VOTE 
POUR: 

56 indépendante (sur 58) ; 

53 Union can triste (sur 55); 

30 UJXR, (sur 30) ; 

14 «paysans» (sur 14) ; 

11 mm- Inscrits (sur 17) : 
MM. Cathala, CoHomb, 
de Cuttoli, Durand, 
Mme Gros, MM. Habert; 
Herment, Martin, Prost, 
Vallon, Virapoullé ; 

9 Gauche dém. (sur 35) : 
M_ Beaupetit, Mme Cré- 
mieux, MM. Héon, Morice, 
Raybaud, Robini, Ro- 
maine, Touzet, Voyant ; 

1 non-appaxi. : M. Moreau. 

65 SENATEURS ONT VOTE 
CONTRES 

52 socialistes (sur 52) ; 

20 cojmmuïstas (sur 20) ; 

12 Gauche dém. : MM. Bil- 

lères, Borde- 

neuve, Brives, Constant, 

.Didier, Füippi, Giacobbi, 


Moinet, Peyou. Pinsard, 
Pin ton ; 

1- non-inscrit : M. . I^aplaCO- 

25 SENATEURS SE SONT 
ABSTENUS: 

12 G cache déxzu: MM. Ber- 
chet, Brousse, Caillavet, 
Grand, Grangier, Jeam- 
brun, Legrand, Pams , 
Pascaud, Pelletier, Ver- 
rieuil. de Wazières; 

3 non-inscrits : MM. Chauty, 
Dardel, Perrin. 

S SENATEURS N'ONT 
PAS PRIS PART AU 
VOTE: 

MM. Bonnefous (Gauche 
dém.). Coudé du Fores io 
(Un. centrj et Jafiar El 
A m d j a d e (non-inscrit 
Comores) ; 

M. MarcÜhaçy (non- 
inscrit) était excusé; 

MM. Alain Poher (Un. 
centr.) et Etienne Daflly 
(Gauche dém.) ont alter- 
nativement présidé les 
séance. 


1976 d’un projet de loi aména- 
geant l'assiette des charges 
sociales des entremises. 

En ce qui concerne l'article 11 
relatif au fonds d’équipement des 
collectivités locales, U. Fourcade 
indique que les communes, les éta- 
blissements publics de regroupe- 
ment dotés d’une fiscalité propre 
et les organismes tendant & faci- 
liter la création d’agglomérations 
nouvelles connaîtront avant le 
15 octobre prochain le montant 
des allocations qu’ils toucheront, 
n précise également que le comité 
du fonds d’action locale se réunira 
le 19 septembre et qu'un plancher 
de 25 000 francs garantira aux 
petites MMwnnpg tm minimum de 
prêts. Adopté malgré l’avis défa- 
vorable du ministre des finances, 
un »wii«rw<gtni*n t de EL Monory 
prévoit que les critères d’attribu- 
tion définitive de ce fonds seront 
fixés dans la loi de finances de 
1976 et non de 1977 comme le pré- 
voyait le projet de loL 

M. COUDE DU FORESTO fait 
approuver par les sénateurs un 
amendement qui retire au gouver- 
nement la possibilité, comme le 
prévoyait le projet, de modifier 
par décret la répartition des cré- 
dits prévus par cette loi de finan- 
ces rectificative entre les budgets 
des ministères. 

Les - sénateurs adoptent enfin 
un amendement de M. CLUZEL 
qui rétablit l’article 15, supprimé 
per l'Assemblée nationale, article 
qui ratifie le décret réportissant 
pour 1975 le produit de la rede- 
vance de radib-télévislon. 

Après les explications de vote 
de MM. GAUDON (P.C.), 
CAROUB (UJD-RJ, DE BOUR- 
GOING (IncL) et CHAMPEIX 
(PH.), les sénateurs adoptent, à 
6 h. 10, vendredi matin 12 sep- 
tembre, par 76 voix contre B5 sur 
276 votants et 261 suffrages expri- 
més, le texte présenté par le gou- 
vernement. 


lundi 22 septembre dans le 
N0UVEL0BSERVATEUR 


Le 22 septembre dans le Nouvel Observateur vous lires les résultats de la grande enquête 
annuelle sur le revenu et la vie des Français : Qui gagne quoi, la crise pour qui. 

' Les résultats en sont saisissants: agriculteurs, artisans, commerçants, industriels , 
cols blancs, ouvriers, employés, tous sont touchas et le 'savent. Mois ce qufils ignorent 
- — et le Nouvel Observateur le révéle — 
c’est à quel point la crise accentue les inégalités en France. 

Il m s’agit plus seulement de ceux qui gagnent 100.000 F par mots mais des prioilêgiês, 
protégés bu profiteurs face à tous ceux qui souffrent. La gestion de Messieurs Fourcade et 
Giscard d’Estaing malgré une bonne volonté apparente nous a conduits à une injustice 
plus grave, plus choquante: inacceptable. 


□ 


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LA CRISE 

POUR UDI? 

UNE GRANDE ENQUÊTE DU 

ofiimÉur 


Page 6 ■ — LE MONDE — 13 septembre 1975 • • • 


POLITIQUE 


l — Libres opinions — 

VERS UE PARTI RABTCAE - TRAVARIJSTï ? 

par ÉTIENNE DAILLY (*) 

L A décision que vient de prendre le sénateur Caillavet de quitter 
le Mouvement des radicaux de gauche, sans toutefois rejoindra 
ni le parti radical ni la majorité gouvernementale. Invite A la 
réflexion. 

Qu'il y ait eu des radicaux pour croire que le parti communiste 
avait changé et qu'il devenait dés lors possible tte tenter d'oublier 
■Prague et d'envisager de travailler avec des hommes dont mri ne 
conteste qu'ils sont en général patriotes, courageux, souvent même 
bons gestionnaires, qui songerait à leur reprocher 7 Mais seraient- 
ils encore de vrais radicaux, ceux qui. après les événements du 
Portugal et les déclarations de Georges Marchais & cet égard, 
prétendraient nier que l'appareil, la ■ machinerie », du communisme 
International, sont demeurés les mêmes ? Seraient-ils encore de vrais 
radicaux ceux qui conserveraient quelque confiance dans un parti 
communiste qui ne veut ou ne peut désavouer ce qui se passe & 
Lisbonne ? Pour loué les radicaux; P inadmissible commence, en effet 
lorsqu'un parti minoritaire tente, comme c’est la cas au Portugal, 
de s'emparer -par la force des moyens d'expression et d'imposer à 
lin peuple un système politique, économique et soda/ dont celui-ci 
ns vaut pas. 


Qu'Il y ait eu des radicaux pour croire que le part] socialiste 
n'avait pas changé et qu'il était dès lors encore possible de coopérer 
bvbo une formation qui, au plan électoral, avait toujours pratiqué 
la discipline républicaine, et qui, sans rien renier de ses finalités 
lointaines, n'avait Jamais, Jusque-là, contesté que la démocratie 
économique n’est plus la démocratie lorsqu'elle remet en cause les 
libertés acquises par la démocratie politique, qui songerait A s'en 
étonner? Mais seralent-Hs encore de vrais radicaux, ceux qui pré- 
tendraient nier cette « volonté triomphaliste » des nouveaux dirigeants 
du parti socialiste qui les entraîne A ne pas hésiter A opposer leurs 
candidats aux candidats radicaux de gauche et catte aberration 
qui les conduit A proclamer un credo au logestionnaire incompatible 
avec le type de société auquel tous les radicaux demeurant, A 
l'évidence, foncièrement attachés et qui ne pourrait d'ailleurs 
qu'aboutir à l'anarchie permanente dans l’économie de la nation? 

Seraient-Ils encore de vrais radicaux, ceux qui suivraient Jusqu’au 
bout communistes et socialistes dans leur refus de concertation, dans 
leur volonté de blocage? Car refuser systématiquement le dialogue, 
ne pas accepter, dans des situations exceptionnelles, de prêter un 
concours, fût-il exceptionnel, A ceux qui assument les responsabilités 
du pouvoir, «al sir toutes les occasions, fussent-elles dramatiques, 
pour aggraver la . tension sociale et encourager l’agitation, cela porte 
un nom inventé Jadis par François Mitterrand lorsqu’il pariait si 
bien de «coup d’Etat permanent*. Seraient-ils encore de vrais 
radicaux, ceux qui accepteraient d’être plus longtemps complices de 
ce qui, finalement, n’est ainsi rien d’autre qu’une entreprise pré- 
révolutionnaire A finalité coHectlviste? 

Mais pour nous radicaux de la placé de Valois, qui nous trouvons 
appartenir & là majorité présidentielle — pour, certains d'entre nous 
dès evant le premier Jour, — qui participons au gouvernement — 
pour d'autres d'entre nous et depuis le premier Jour, — qui n'avons 
pour autant abdiqué ht notre indépendance ni notre volonté de 
changement, qui nous félicitons de constater que le président de 
la République est animé de la même volonté de réformer- notre 
société sans, bien entendu, en changer la nature, c'est A nous que 
revient ' l'honneur et la charge d'étre, notamment au plan écono- 
mique et- au plan social, là, levain pehmanent de cette majorité. 
Serions-nous encore de vrais radicaux’ si ha us n'acceptlpns pas cette ' 
ardente obligation? 

.Et serions-nous encore de vrais radicaux si nous ne réussissions 
pas A renouer le dialogue avec une opposition de gauche qui accep- 
terait, enfin, A nouveau la concertation? 


Cest le grand espoir qu'évelKe aujourd'hui ta démarche d'Henri 
Caillavet. En renonçant A une alliance Impossible et A un programme 
commun que tous Iss observateurs de bonne fol reconnaissent inap- 
plicable, tous ceux qui, socialistes sincères ou radicaux convaincus, 
suivront Henri Caillavet ne renonceront certes pas A vouloir « changer 
la vie». Hs seront par contre les artisans du nécessaire «désen- 
clavement» de la gauche non marxiste. 

Car, entre les partis à vocation révolutionnaire et la majorité, la 
bipolarisation qu'a entraînée la stratégie électorale de l'union da 
la gauche a créé un désert C'est IA, A la charnière de la vie politique 
française, que doit donc, têt ou tard, prendre place ce grand parti 
radical-travailliste que le pays attend et dont# le sénateur de Lot- 
et-Garonne s'est déclaré hier le premier adepte. 

Le plus tôt sera le mieux I 

(•} Vice-président du .Sénat, membre du grouper de la Gauche 
démocratique- et eu comité directeur du parti radical-socialiste. 


Création immédiate de 130000 emplois publics 
et cheminement vers une croissance d’an type différent 


L’analyse défwîITée du con- 
tre-plan socialiste n'ayant pas 
paru. foutes nos éditions 

du 11 septembre, nous’ redon- 
nons . ci-dessous l’essentiel de 
ces pro po sitions . 

Le contre-plan 8*8x110116 en trois 
étapes autour des thèmes sui- 
vants: relancer l’emploi, réduire 
les inégalités, définir une entre 
politique ’ financière . et indus- 
trielle au service d’une nouvelle 
croissance économique. 

• La première étape, 
fclon immédiate, prévoit la 
de 300 000 emplois; 130 000 dans 
le secteur public (dont éducation: 
25000 ; P .T.T, 30000 ; affaires 
sociales, 20 000 ; collectivités lo- 
cales, 40000) et, progressivement, 
170 000 dans les entreprises, grâce 
à la relance de la consommation 
et des investissements. Le contre- 
plan prévoit aûssl l’interdiction 
des licenciements sans reclasse- 
ment préalable, ainsi que la créa- 
tion. comme an Canada, d’un 
fonds d’aide aux collectivités lo- 
cales pour la création d’emplois 
d’agents d’associations locales A 
but non lucratif, la fixation da 
droit à la retraite A soixante ans 
( cinquant e-cinq pour les femmes 
et poux les travailleurs soumis A 
des travaux pénibles), et rabais- 
sement A quarante heures du 
nombre d’heures de travail 
(trente-cinq heures pour les tra- 
vaux pénibles). 

Relance par ia consommation 

L’autre volet du contre- plan 
pour l’immédiat consiste principa- 
lement en une stimulation de la 
wm winH nnBnn, A l’aide des onze 
mesures suivantes : 

— Mirrimum vieillesse porté 
rétrospectivement & 30 francs à 
compter du l« juillet fsan taux 
passant A 45 firancsle janvier, 
puis étant aligné sur le SMIC un 
an. plus tard) ; 

— Fixation du SMIC à. 1700 F 
par mois ; 

-7- Hausse modulée des alloca- 
tions familiales (10% + le taux 
d’inflation) en faveur des familles 
les plus modestes A compter du 
1- juillet; 

— • Indexation des salaires et des 
aliooafciws familiales A compter 

— Assouplissement du crédit A 
la consommation pour là première 
acquisition de biens durables ; 

— Suppression du solde d’impôt 
sur le revenu pour les quelque 
deux millions de contribuables 
ayant déclaré moins de 25 000' F 
de revenus annuels en 1974 ; 

— Exonération de la T.VJL sur 
les produits de première nécessité 
et hausse des taux pour les pro- 
duits de luxe ; 

— Garantie des deux tiers du 
StUC pour tout jeune de plus de 
dix-huit Mg a là recherche d’un 
premier emploi pendant un an '; 

— Création d’un Fonds d’équi- 
pement régional avec un budget 
de 10 milliards d'autorisations de 
programme ; 

— Abaissement du taux de cré- 
dit de façon plus sélective pour 
les investissements immédiatement 
créateurs d'emplois ; 


- — Blocages sélectifs pour six 
mois des- prix industriels et 
contrôle des marges A tous les 
de la dtstartbntlon. 

L’ensemble de ces mesures coû- 
terait A l’Etat 22.5 mUBaxds cette 
année: 15.7 en dépenses supplé- 
mentaires (dont 10 pour les collec- 
tivités locales, 2£ pour les emplois 
publics créés, 0,8 pour les alloca- 
tions familiales, (L25 pour l'aide 
aux jeunes) et 6,5 milliarâs en 
perte de recettes (dont 6 par la 
suppresion du reliquat d'impôts 
sur le revenu et 1JL par l'exoné- 


LE FRONT PROGRESSISTE: 
M. PONIATOWSKI 
DOIT DEMISSIONNER 


M. Dominique Gallet, secré- 
taire politique du Front proges- 
slste (gaullistes d’opposition), a 
fait. Jeudi il septembre au cours 
d’une conférence de presse, le 
point sur les activités de sa for- 
mation. Le Front progressiste 
organisera les 15 et 16 novembre 
un colloque consacré à « la dé- 
fense nationale et A Palliait 


atlantiques. Du 4 au 7 décembre, 
il partictpem, en Irak. A la cin- 
quième session de la conférence 
des jeunes d’Europe et des pays 
arabes. 

Evoquant la situation en Corse, 
le secrétaire politique du Front 
progressiste a demandé la démis- 
sion de M. Poniatowski. Il a 
réaffirmé son attachement au 
projet de régionalisation soumis 
sans succès en 1969 au référen- 
dum par le générai de Gaulle. 
k Nous croyons, a-t-Ü ajouté, que 
c’est dans cette voie Que la 
France doit s’engager et non eeUe 
du démantèlement national: Que 
f empressent de préconiser 
MM. Lecanuet et Seroan-Sclurei - 
ber à la suite de ces événements.» 


Election législative 

DANS LA VIENNE LE 12 OCTOBRE 


In décret paru au Journal 
[ciel fixe an 12 octobre le pre- 
x tour de l'élection législative 
la deuxième circonscriptâan de 
Vienne iCMteUeranlt-Lou- 
1). H s'agit de pourvoir, le 
» laissé vacant par le décès 
Robert Gouxault, suppléant 
M. Pierre AbeHn, ministre de 
coopération. 


Le premier ministre interdit 
une visite de parlementaires an centre d'écoutes 
de Bonllày-Ies-Tronx 


Là commission 'des lois de 
l'Assemblée nationale a reçu de 
M. Michel Poniatowski, ministre 
de l'Intérieur, une lettre l’avisant 
que. sur décision du premier mi- 
nistre. la visite du centre radio- 
électrique de Bculiay - Les - Trous 
serait interdite pour des raisons 
tenant au secret de la défense, 
nationale & la délégation parle- 
mentaire désignée par la commis- 
sion. 

M. François Mitterrand, Inter- 
rogeant le ministre de l’intérieur 
sur les écoutes 'téléphoniques, lui 
avait demandé, le II juin A 
l’Assemblée nationale, d’autoriser 
la visite d’une délégation parle- 
mentaire A ce centre d'écoutes. 
M. Poniatowski avait déclaré : 
c Ce centre— a une mission très 
précise : celle d’écouter le» cen- 


trales radio étrangères et de 
détecter les émetteurs clandestins 
qui opèrent sur te territoire fran- 
çais. Je suis persuadé que M , te 
premier ministre ne verrait au- 
cune objection à ce qu’une délé- 
gation parlementaire vérifie cette 
situation. » (le Monde du 13 juin) 
Cette délégation avait été consti- 
tuée sous la présidence de M. Eti- 
chommc, député (rép. tort.) du 
Calvados, suppléant dé M. Michel 
d’Ornano, ministre de l’industrie 
et de la recherche. 

Après le refus signifié . par 
M. Poniatowski, qui déclare dans 
sa lettre n'autoriser quq la visite 
des deux présidents des commis- 
sions 1 de la défense nationale et 
des lois. M. Jean Foyer a été 
chargé par la commission des 
lois d’effectuer une nouvelle 
démarche atfprès de M. Chirac. 


• ML Valéry Giscard d'Kstaïng 
a dîné. Jeudi soir 11 septembre, 
avec deux de ses enfants, Valérie- 
Anne et Henri. A l'auberge Le 
Camélia, de Bongïval C^veunes), 
dont le chef, M. Jean Delaveyne, 
avait été convié A l'Elysée le 
25 février dernier avec plusieurs 
autres grands chefs de la cuisine 
française. 


• Le bureau du parti radical, 
réuni , jeudi U septembre, sois la 
présidence de M. Gabriel. Péron- 
net, a publié une déclaration dans 
laquelle ü demande an gouverne- 
ment a d’employer les moyens les 
plus -énergiques, pour mettre fin 
à une situation tJtUlémblct. 


• Une délégation du ' Mouve- 
ment des radi cau x de gauche « 
rendra A la fête de l’Humanité 
les 13 et 14 septembre. Elle sera 
conduite par M. Guy Germes- 
seaux, secrétaire national, et 
composée de MM. Georges Lace, 
«meunier de Paris. Pierre Char- 
ron et Marc-EUa Pau, membres 

du comité directeur, et Jean- 
Pierre Mattel, président du mou- 
vement des jeunes. 

• Les élus socialistes du Parle- 

ment européen sont réunis en 
journées d'études A Perpignan 
depuis jeudi il septembre. Après 
avoir la situation écono- 

mique des pays de la CEE., les 
parlementaires vont débattre de 
la sit uation en Espagne et au 
Portugal. --- •” 


L'INDEXATION 
DE L’ÉPARGNE ' 
ET DES PRÊTS 

En proposant • L'Indexation do 
l'épargne populaire et des prêts 
(nas dernières éditions datées 
du vendredi U septembre), 
M. Mitterrand reprend on des 
thèmes brûlants de la campagne 
président! ella que le ralentis- 
sement, tout relatif, du rythme 
de l’éroskm monétaire a rendu 
nu peu mnlna brutal : au taux 
de 7,50 t, la rémunération des 
dépôts dans les caisses, d’épargne 
se rapproche des 10 % de hausse 
des prix annuelle enregistrée ces 
demie» mois. Male, eu réalité, 
se trouve posé tout le problème 
de l'Indexation générale comme 
moyen de latte contre L'Inflation 
et comme* garantie du dévelop- 
pement des Investissements. 

Dans la pensée socialiste, l’in- 
dexation des dettes et des 
créances longues constitue un 
verrou majeur A la poursuite de 
la spirale Inflationniste ; en re- 
créant rincUatlou A l'épargne 
longue, elle' permet de tain 
baisser les taux d’intérêt, les 
rapprochant ' ainsi du ■ taux da 
productivité réelle de l'économie. 

En outra,' l'Indexation des 
prêta supprime la « rente de 
spéculation » et ^enrichissement 
rapide réalisé, notamment dans 
(Immobilier, en renchérissant le 
code réel de rompront, qui ac- 
tuellement se trouve fortement 
diminué du fait de Pé rosi on 
monétaire. 

n est bleu ce r t a in , néanmoins, 
qpe les mod al ités d’application 
do ' rcudasatiou son*.' délicates, 
oral tenu des réticences 
emprunteurs, y compris ceux ' 
du secteur pubDc, qui ■ évitent . 
ainsi un gonflement exagéré. In 
thèse gouvernementale est . que 
r Indexation continue, .nu con- 
traire, & nourrir l'Inflation en 
déclenchant l’échelle mobile, la 
mefllame protection de rép ar- 
gue étant constituée par un ra- 
lentissement du rythme de l’tn- 
flctian. 


ration de T.VJL. pendant trois 
mois, la majoration' sur les pro- 
duits de luxe rapportant de son 
.côté 0,6 milliard). Le financement 
en serait eh partie assuré par 
rémission d’un emprunt A vingt 
ans de 20 milliards de flancs 
couvert moitié par legs Investisseurs 
Institutionnels (réfutai érés an taux 
de 5%), moitié par la petite 
épargne (qui bénéficierait de lin- 


Echec à M. Chirac 
au Palais-Bourbon 

M. FAHTOV 

RAPPORTEUR DU PROJET 
SUR LE STATUT DE PARIS 

M. André Fant.o n, député 
U.D.R. da Parts, a été désigné 
par fs commission des lois -de 
l’Assamblée nationale. Jeudi 11 
septembre, comme rapporteur 
du projet de loi sur la réforme 
du statut de Paris. Ce ne fut 
pas sans maL M; Fanion, auteur 
d'une proposition de loi sur ce 
sujet, trouva sur son chemin, A 
• ea grande surprise, au cours- de 
la réunion des membres U.DJL 
de la commission, quelque» ins- 
tants avant que.pelle-d n'ouvrit 
sa séance, M. Jacques PioL- 
dépulé U.D.R. de l’Yonne. 

M. Pïdt fît. savoir aux élus 
gaullistes- .qu’ « on » lui avait 
demandé de se présenter. 
M. Fan ton passe en effet pour 
avoir, sur la question, quelques 
Idées personnelles, qulrta sont 
pas ce Ues de MT- Chirac. -Aussi 
le premier ministre, par l'Inter- 
médiaire de Mme Marie-France 
Garanti, conseiller technique. A 
son cabinet, avaJMJ suggéré au 
député de rYonm de se porter 
candidat 

Soutenu- en particulier, par 
M- Jean Tïberi, député de Paris, 
qui Jugeait souhaitable que le 
rapporteur n'eût pas. d'idée pré- 
conçûe sur le problème, M. Rot 
devait pourtant retirer sa candt- 
1 datera devant fa * colère do ■ 
M. Fanion et ntr. te conseil de' 
M. Jean' Foyer/ président de la 
coarnifsslbn- Echec à Afc-'CWrac 1 


dexatian et d’un taux réel- de 
3,5 %). 21 Mitterrand propose en 
outre l'indexation d’un livret A de 
>uii<am d'épargne par rnmrn» (avec 
un taux réel de 1.5 % par an). 

• La seconde étape , .fondée 
sur nn * croissance de l'ordre de 
3 A 4% en 1976, viserait deux 
objectifs principaux : 

— Entreprendre, par le canal 
des finances publiques, de pro- 
fondes réformes de structures ; 
amélior ation de la qualifié des 
services' publics, création d’em- 
plois davia le secteur social* crois- 
sance de plus de 20 T» des dépen- 
ses d’équipements collectifs et des 
aid<»« aulogement social, décen- 
tralisation (grâce A un crédit de 
16 mffllards) favorisant des pro- 
jets d’équipements collectifs ré- 
gionaux autonomes conduisant A 
la création de cent cinquante 
mille emplois nouveaux. Impôt 

sur les Investissements « suppres- 
seurs » d’emplois, exonération de 
la T.VJL en faveur des produits 
dont la durée de vie sera allongée 
et garantie, lutte contre, la fraude 
fiscale... ; 

— Mener une politique de Té- 
formes structurelles : nationali- 
sation du crédit et des entreprises 
mentionnées par 1e programme 
commun, restructuration indus- ' 
tri elle, réévaluation des bilans, 
indexation des prêta élargisse- 
ment de Tasslette de l’impôt sur 
les bénéfices, aide A la création 
d’entreprises, suppression des ai- 
des A fonds perdus aux entre- 
prises, obligation de garantie de 


cinq! ™ peur ' 
s cycles, ftouir 
r, les mealAa 


M. ANDR1EU A MAL ÉCOUTÉ 
M. MITTERRAND 


Commentant, dsuis FHumaniti 
du 12 septembre, la fin du débat 
sur le plan de soutien de l’écono- 
mie, au Palais-Bourbon, M. René 
Andrteu écrit : 

a Répondant aux orateurs 
l’Assemblée , M. Fourcade 
dédoré en conclusion : «Au cours 
de ce dAbqt, fai noté m’ élément 
important : le programma 
contins» de la gauche n’existe 

plUS. 9 

» M. te ministre des finances 
prend set désirs pour des réalités. 
' *Sans fioute aût-41 ptfeuq «ata 
mis François’ Mitterrand ne. 'lui 
.fmeniisse pas . ce prétests, 'en 
omettant dans son intervention 
de te référer au programm 
commun, s 

M. Andriou a mal écouté 
M. - Mitterrand. Celui-ci a men- 
tionné une fols le programme 
commun, ainsi que nous l'avons 
indiqué (le Monde du 2 septem- 
bre) lorsqu’il a déclaré : « L’opi- 
nion sera juge lorsqu’elle connaî- 
tra tous les éléments du plan en 
trois étapes, et dans la ligne des 
objectifs du progr am me commun 
de la gauche, que lut soumet 
aujourd'hui même le parti socia- 
liste. » (Journal officiel du il sep- 
tembre page 6 141.) — R. B. 


• La Fédération des socialistes 
réformistes se félicite de la déci- 
sion de M. -Christian Chàuvel, 
membre de son comité directeur, 
député ex-RS. de Loire-AUan- 
tiqae, qui s'est abstenu dans le 
vote sur le plan de relance. Fai- 
sant allusion au départ de 
M. Caillavet du Mouvement des 
radicaux, de gauche, la Fédéra- 
tion des socialistes réformistes se 
félicite de cette évolution, paral- 
lèle A la sienne, c qui renforce le 
centrant de ceux qui sont décidés, 
pour éviter à la France tout ris- 
que de portugalisatbm, à pro- 
mouvoir un. -socialisme ' démocra- 
tique libre de tout lien avec le 
parti com mu n ist e». . . 


MEME SI VOUS 
MESUREZ 
2 MEIRESi 

NOUS 

VOUS HABILLONS 
ETL PRET-A-PORTER 


en costume' 
draperie 
. J»** 
velours 



trais (puis de cinq) ans 
automobiles, les 

ment ménager, 

contrôle de' la publicité (as 
intégration da ces dépenses, d» 
le bénéfice imposable), droit: 
veto pour les travailleurs i 
l’embauche ou le Ucendemc 
réforme de la a Sécurité sooialr 

La «c nouvelle consommatior 

• La troisième étape vbe 
engager une évolution vexa 
socialisme, en définissant les 
tères de la sélectivité du crédi 
de l’aide publique. EDè retiens 
trois thèmes principaux : 

— Un nouveau mode de j 
duction, afin de modifier le i 
port capital-travail, de rédufr 
gaspillage humain et écologl 
de diminuer la taille des ot 
de réduire très considérables 
la durée du travail et d'olla 
la durée de vie des objets ; 

— Un nouveau mode de ré 
tiüon du pouvoir ; 

— Enfin, une nouvelle inset 
de l’industrie française visant 
rendre moins dépendante du < 
tallsme mondial L’Etat, es 
M. Mitterrand, devrait encom 
la constitution, dans lés sach 
dés A définir (énergie, Info: 
tique, électronique, antonu - 
construction mécanique, char'"' 
navals, aéronautique, cl 
lourde, pharmacie et alhw 
tton), de grands groupes, de 
A assurer à la France son i 
n orale technologique. 


ru 


75017 PARIS TH. 380 35.13 
pflRffflrefimmnr 


M. ANSQUER: M. Mfflerra 
de bonnes fédérés. 

M. Vincent Ansquer, mi: 
du commerce et de l'artisar 
déclaré au micro de France- 
lé Il septembre : 

« Je vois que M. Mtttem. 
de bonnes lectures. Son cc- 
plan reprend notamment def 
positions précises de mon ra 
< anti-gaspillage », tien an 
dans F opinion publique qua.' 
Val publié en juillet dem 
assouplissement du crédit 
consommation pour ta pre 
acqui si tion de biens dur 
exonérati on da ta T.VJL. e ■ 
oeur des produits dont 2a 
de vie sera allongée et gart 
dans le cadre dune no - 
croissance, définir un no ■ 
mode de production a fi 
modifier 2e rapport capita ■ 
vaü. de réduire le gasp ■ 
humain et écologique, de n 
très considérablement la •'■ 
du traoaü et tValbmger la 
de vie des objets. Je constat i 
V a des convergences de ; 
entre VopposiUon et le goût ' 
ment. C’est Vune des gr. 
préoccupations du président -. 
République, qui avait so 
Vavis des leaders de l'oppa. 
sur ta situation êccmumbn 
sociale .et sur les remèd 
apporter. Les proposition! 
M. Mitterrand vont dans lé 
de Vactkm entreprise par le 
vemement, nous progrès t 
aftw» dams 2a bonne vote , 
lentement sans douté.' s 


NE PAS CONFONDRE 
ENDETTEMENT 
ET CRÉDITS PUDUÇ 


N. Georges Marchais et t 
■arvice d'études ont mh tta 
dents, mercredi soir, les spéc 
Uatee ea annonçant, à U trtbo 
do .l'Assemblée nationale, qna . 
deux sronpes sldénumques-p . 
rat Ustnmr et -Sactlor araJe 
reçu on cinq ans, de 1070 >, 
U74. près de U -nlUlaxda 
rtanes de crédits publies {as 
dernières . partions > 

vendredi U septembre). ■ J 
oherehaut bien, l'on arrivait 
2,05 m il lia r ds de francs de prl 
accordé» par le Vends de déi 
loppement économique et sod 
pour le. financement de nué 
de Poe. Jeudi tes teehn 

du 1PXL rectifiaient: e 
u milliards de francs re pris a 
***** «a fait l’endettement |£ 
bal des «eux Ormes, et 
montant des crédite poNtt* if 
8n revanche. M. Marchais, 
raison quand n totülgne qnê ii 
effectifs globaux de ces M 
Qanes on» été amputés è 
6 MO personnes. Si cenx drtntoê 
«ont passée de U OU A 42 S90 p# 
sonnes (+ 4508), «eux de OseX^ 
■ont. eux, n teams do 

penonnes (—U 736) da tÿ 
de la restrnetnratlon de là SUH 
nirgie lorraine, qui entraînas 
■oppression d'autant d*wnpW 
«m» cependant qtrtl y Mît f 
licendements (le non-renoatti 
louent des contrats, lee départ 
A la retraite et lu dêpleeoawrt 
y suffisant). -comme A Vu B 
Sonner, filiale commune dUtinn 
et de Sacllor, a créé dans 1 
même temps 3 MO emplois, > 
solde global pont «et troto ea* « 
A peu près auL- 





ISTg 


LE MONDE — 13 septembre 1975 Page 7 


POLITIQUE 


« publies 

i type diK 


iM PUBLIANT 
«L'EN J£U» 


4ML entend se donner un « corps de doctrine 


^ M. Ytss Guéna, délégué général d* 1TUXR. 

■ - h«. présenté à la pressa. Jeudi lt Mptambra. l’on- 
"• 1 •. •fcX.Big* dâxm LuqueL uns la tîJxa ■« l*Eaïn »* 
à rassemblé lcfl différantes orientation* 

: . .* £ 0 ‘ella avait définie an cours de ses assises 
...V"-î > K lionales de Nice le 15 juin demie*. S'ajoutant 
;^;'x principes fnndamentwmr légués par le général 
r j j, Gaulle, celles-ci -constituent désormais le 
■J 1 corps de doctrine » du mouvement gasBista. 
ouvrage. dont ÎTLDJH. veut- assurez une large 
' ROUïp’lâ fusion, ne se présenta pas rramna txn programme 
"“t {N gouvernement. Bien . que rUJUL se défend e. 
! .voix voulu donner la' réplique aux « petits 


livres ■ éditée par les signataires du pro gra mme 
. commun de la gau cite. « l'Enjeu ■ ■ s'en - composte 
pes moins de nombreuses suggestions, proposi- 
tions et revendications. Certaines soûl »«” 
lécs et précâses pour être transformées rapidement 
en projets de loi ou en réformes concrètes., pour 
, peu que le gouvernement le vcuîUa. 

L'inspiration de cet ou v rage correspond A nu 
double objectif que M. Jacques Chirac a exposé 
devant le bureau exécutif de rU-DJL du 3 sep- 
tembre. qull a répété devant celui da 11 sep- 
tembre. et qu'il préc is e r a à plusieurs reprisas 


i •• 
I ’ ■ 


V^-Jans la préface qun a donnée 
'--jet ouvrage, M. Chirac, repre- 
■*"- l’essentiel de son discours 
r assises nationales de Nice, .le 
i - ’- juln dernier, écrit notasmusnt : 
^ mode de scrutin actuel 
•- . \ assure un contact direct et 

• v'' ; wrfn entre V&ectem et son 
-- .j' .ruté s’oppose aux combinations 

partis politiques qui se dtipu- 
r^-mt jadis la gestion de la mi- 
■ ■ i- 's de la France. » A propos dé 
'-'.'.-politique européenne, le premier 
:-.'V'üstre estime : « Pour soutenir 
■.'■.''préstdent_de la République ; et 
- . V prendre une part plus active 

• - cette construction. rü-DJL, 

xvement politique le plus jntta- 
de notre pays doit prendre 


ttnttiattoe d’une • large confron- 
tation avec. les. autres jiartti poli- 
tiques de TSurope des Neuf- » 

- A propos de la situation écono- 
mique, M. Chirac éczlt r « Seule 
unie croissance suffisamment ra- 
jjida nous permettra d’assurer le 
plein emploi et d’atteindre, sms 
contrainte mats- seule artifice, ce 
qui doit étre ax 'des objectifs de 
notre société libérale, le droit au 
travail pour tous ». et Q. ajoute : 
« Cette troisième voie à Jaquette 
nous a conviés le général de 
Gaulle, cette société libérale de 
type avancé 'que nous propose le 
président de la République refuse 
à la fois les barreaux, du collec- 
tivisme et ^injustice du capita- 


CORRESPONDANCE 

Ce qni sépare le parti radical de HiDJL 


DUS 

i 


t'- * 


ous avons - reçu la lettre siti- 
"te de Mme Brigitte Gros. sé~ 
rendit n secrétaire général du 

ECûlHi ’. V . radica:L socialiste : 

D . ■ ai pris connaissant» avec 
JC uconp d intérêt de l’article de 
Yves Guéna, délégué générai 
L’UJXK, que vous aves publié 
,, .... -s votre édition du mardi 

... . pcembre. . • • 

l’on pouvait encore se poser 
' Iment la question de savoir ce 

sépare VU-D-R. du parti radi- 
■ r&rtlcle de M. Guéna, Intitulé 
rr a. -. - - -L’enjeu » permet de répondre 

, i renient à cette question puis- 

- . ausd bien on ne peut mieux 

oser les options fondamentales 

gaullisme et les propositions 
..Manifeste radical 

^ ‘ -ma nous limiterons voiontal- 

- . nt à ces deux thèmes essen- 

m. >. . ’ que sont l’Indépendance na- 

y ■ e et l'ECU. - ’- 

K , " *- représentent exactement les 

E,.- - s de liberté et dtndépen- 

\ -i nationale en 1075; que re- 

e ent-iis, que signifient-ils 

, iis que la France et l’Europe 

♦ .tributaires de décisions, pri- 

. ît d’autres pays en matière 

V' - ~gie et de réglements monè- 

w ’ • • internationaux. N’y a-tr-il 

i, 5 ' tuelque atopie à engager 

>«. . Tançais à souscrire de nou- 

vi.'* i la grande ambition de la 

é~. - s indépendante» alors que 

** - - dons et les Etats sont, plus 

*> ' amate. dépendants les uns 

ir. ■ - u très et donc interdépen- 

9* 

ï, . parti radical, depuis le Ma- 

: e au moins, a toujours été 

an d’une Europe unie dls- 
' t d’institutions parlementai- 
lutis au suffrage universel 
lissent prendre des décisions - 
sant politiquement les pays 
Communauté europé enne , 
idère de défense pour arrë- 
escalade permanente des 
.s militaires, nous n'avons 
„ de demander la réduction 

' • d grammes d’armement nu- 

et l’ adhésion de la France 
— - — vlté de non - prolifération, 
jar la solidarité et par un 
i-' *1: commun des Européens qhe 
,j.t être balayées les lncer- 
de notre temps. 

' ^ aussi par un effort 
;* ’^in de tous les. Français, et 
ulement de quelques têtes 
’nnes, qull peut être mis fin 
oérissement de la natlom. 
le l'Etat Four les radicaux; 
îocratie n’est pas dans le 
isme et le parisianisme ;• 


nous faisons nôtre la formule de 
Lamennais solvant laquelle s la 
. centralisation, d’est l'apoplexie à 
la tête et 2a paralysie aux extré- 
mités. » : ce qui vient, de se 
passer en Corse, et que seuls les 
aveugles ne .pouvaient prévoir, 
confirme bien que le cen t ralisme 
administratif, est une forme de 
« menée antinationale ». pour re- 1 
prendre la formule de M. Guéna, 
et. en tout cas, -une erreur. C'est 
une idée reçue; trop reçue, que 
celle qui consiste A. affirmer bien 
haut que la liberté des citoyens 
de décider de leur sort sur place 
eux mêmes porterait atteinte & 
l’unité nationale. L’unité natio- 
nale dans une France coupée en 
deux est suffisamment dégradée 
pour qu'on puisse se demander 
-quels en sont les responsables. Ce 
ne sont pas les radicaux, lesquels 
proposent une redistribution du 
pouvoir de déctsfen pour tout ce 
qui Eoncerbe la vie de&'rêglodS. 

L'Amalgame qui consiste A 
mélanger le . régime présidentiel, 
l’unité nationale et le pouvoir' xé- 
glanaL pour les condamner 
ensemble, est trop commode: ce 
n’est qu’un aQbl pour refuser la 
vraie liberté . des citoyens ; la 
liberté de décider de leur sort. 1 a 
s figure du gouvernement » doit 
s'incarner d&g» un véritable pou- 
voir de décision régionale pour 
que les citoyens puissent eux- 
mêmes, ainsi, que récrit Jean- 
Jacques ..Servàn-Schrelber dans 
•le Pouvoir régional « concevoir, 
organiser et contrôler le dévelop- 
pement économique et social, et 
ainsi garantir et contrôler f em- 

E lot ». C’eut le pouvoir, régional 
îl qtTil a été proposé en Lorraine 
par Jean-Jacques Servan-Schrei- 
ber devant le premier ministre, 
.qui '■ peut, aujourd'hui , .assurer 
l'avenir de la nation. - , . 

Ce o’est pas remettre en cause 
les institutions de la France ni 
l'élection du président de la Ré- 
pubUqùe au suffrage universel que 
de réclamer; suivant le mou de 
Clemenceau, ce grand réforma- 
teur : « l'organisation du régime 
de liberté régionale où nos pro-, 
pinces ■ reviendraient ' à la vie 
dune expansion dtndépendanee. 
après tétouftement décrété depuis 
Napoléon— Débarrassés des obsta- 
cles. d'une organisation, propre, à 
tout empêcher, les Français qui. 
après tout , ont le droit de n’etre 
pas de Paris, retrouveraient 
d’heureuses issues aux mouve- 
ments de la vie régionale, qui sont 
en tout pays la condition néces- 
saire de la liberté ». 


LA MARGUERITE 
SÈMEBIENDES CONCURRENTES 




dans .les- prochains mois i mieux faire connaître 
TU J) JL à fr a vers le pays, démon Irez qu'elle a pu 
surmonter le vida laissé par la disparition du. 
génépi de Gaulle qui, comme récrit M. Guéna, 
dispensait ■ naguère la lusxïère en ions domaines • 
et affirmer que les pmllîiitw d'aujourd'hui possé- 
dant xme doctrine po&fique propre. Mais 11 s'agit 
aussi, selon une formule employée par M. Chlrêr 
devant ses amis, de « gauchir 1TLDJB. ». de refuser 
la cla w em aat A dxoiia que lui avait attribué une 
partie de l'opinion, et où ses alliés de la majorité 
voudraie n t bien la maintenir- C’est le sens de 
certaines propositions ■ progressistes » contenues 


d a « U l'ouvrage. Elles c or res p ondent bien aux 
moyens — sur ptusieurs sujets — des 
militants gaullistes et de certains élus qui sont 
résolus désormais A Iss exprimer de plus en plus 
nettement pour mieux se différencier, dans la 
majorité, des républicains indépendants st de* 
centristes. 

L'UJDJL. qui avait longtemps hésité A être soit 
une organisation de masse soit un parti de cadxs*. 
vendrait aujourd'hui apparaître de plus en plus 
comme mouvement populaire et non comme 
un club de notables. — A. P. 


Mme. Le développement de la 
participation, grande idée du gé- 
néral de Gfluue. nnn être un des 
fondements de notre société. Cette 
société (Tmittatme. de responsabi- 
lité et de libre choix que nous 
voulons promouvoir ne peut se 
développer que si. sans remettre 
eu cause Pexurtence souhaitable 
du risque individuel, nous mettons 
enp lace et améZforons un système 
collectif, de garantie et de protec- 
tion minimu m. » 

. EL Yves Guéna, délégué général 
de VU-DJL, écrit, dans l’avant- 
propos de l’ouvrage, qu'avec celui- 
ci 1TJJDJL dispose désormais d’un 
s corps d’objectifs ». Ceux - d 
concernent aussi bien les principes 
ganJllstes relatifs aux institutions, 
a la politique étrangère et ' A la 
défense nationale que les pro- 
blèmes que posent «Za crise de 
civilisation », s l’économie à re- 
penser » et la c nouvelle dimension 
du problème social ». Au fil de 
ces chapitres, on peut relever cer- 
taines prises de position : 

REGIONS- L’Etat devrait 
accroître progressivement les 
attributions des réglons, et par 
conséquent leurs ressources, en 
matière d’emploi et de formation 
professionnelle- £2 conviendra 
cependant de .rester attentif A ce 
qu’un pouvoir régional ne ^puisse 
se dresser en face de celui de 
l’Etat, car celui-ci demeure le 
seul garant de l'Intérêt national 
donc de l'intérêt de tous. (_> E - 
conviendra que les ressources 
nouvelles qui . seront attribuées 
aux régions soient suffisamment 
évolutives. Q serait souhaitable 
-que l’augmentation des dotations 
' des réglons fasse l'objet de 
contrats Etat- région, dont le 
contenu pourrait varier d’une 
région A l’autre. 

LA DEFENSE NATIONALE. 
Ses objectifs sont : 

— La protection de l'indépen- 
dance gt lq sauvegarde de l’inté- 
gtitè du territoire conçu' comme 
on sanctuaire qui doit être invio- 
lable ; ' . 

-— La participation an maintien 
de la paix dans deux zones qui 
sont, pour la France: essentielles : 
le continent européen et le bassin 
méditerranéen -, 

— Là défense de dos communi- 
cations maritimes essentielles ; ' 

— L’exercice des responsabilités 
mondiales de la France dans les 1 
DOM -TOM. auprès -des. Etats In- 
dépendants qui contractent des ' 
liens privilégiés avec la France, 
enfin dans une zone quelconque 
du monde pour la protection des 
nationaux français ou A la de- 
mande de l’ONTJ pour le maintien 
de la paix. 

La force, nucléaire stratégique 
doit parvenir à un niveau suffisant 
pour porter des atteintes graves A 
on adversaire, quel qu’il soit 
- LTLDJL rejette résolument 
toute solation qui ferait dépendre 
d’un pays étranger la fourniture 
d’une- matière première, d’un sys- 
tème ou d'une technique, et toute _ 
théorie 1 d’emploi qui reposerait, 
d’une manière ou d’une autre, sut 
une double dé dont l’une serait 
rijinw une malt) non française. * , 

. LA. FAMILLE Effort exception- 
nel ■ en faveur des primes A la 
naissance, plus particuliérement 
pour le premier et le troisième 
enfant ; développement des aides 
ménagères A domicile ; extension 
des horaires variables pour les 
femmes ; déduction dans la décla- 
ration des revenus des frais de 
garde des enfants; prise ai 


compte pour le calcul de la re- 
traite du temps passé A élever les 
enfants ; gratuité totale des 
transports et fourni tores scolaires. 
Rappel du principe de la neutra- 
lité A l'école A l’égard de toutes 
les convictions religieuses, philo- 
sophiques et politiques. > 

L’INDUSTRIE. B faut déve- 
lopper une véritable politique de 
concurrence et élaborer une véri- 
table loi antitruste allant bien 
au-delà des réglements actuels. La 
création d’emplois doit, en prio- 
rité. passer par la création d’en- 
treprises nouvelles dans les sec- 
teurs de relative faiblesse afin 
d’aboutir A une situation de rela- 
tive autonomie. Elaborer une liste 
des secteurs sensibles dans les- 
quels les investissements étran- 
gers ne seraient qu’exceptionnels. 
Pour la recherche scientifique 
une priorité sera accordée aux 
recherches ayant un grand Impact 
collectif (énergie, espace, aero- 
nautique. informatique mais aurai 
santé, transports, agriculture, 
exploitation des océans). 

LA REFORME DE L’ENTRE- 
PRISE L’U-DJL rappelle la né- 
cessité du pluralisme syndical 
réaffirme qu’il ne peut y avoir de 
véritable démocratie dans l'entre- 
prise - sans que soit semis le 
principe de lia liberté totale’ de 
candidature A toutes les élections 
professionnelles. 


Développer la participation aux 
résultats et A la propriété de 
l’entreprise. L'intéressement de- 
vrait être appliqué aux entre- 
prises de cinquante A -cent sala- 
riés et être rendu plus simple 
dans sa formulation technique. Le 
personnel devrait participer aux 
organes de gestion et de contrôle 
(assemblées générales). Les socié- 
tés enonymea (au-delà de mille 
personnes) devraient séparer les 
fonctions de contrôle et de direc- 
tion en adoptant le statut des 
sociétés A directoire et conseil de 
surveillance où la représentation 
des salariés serait du tiers. 

Des sanctions devraient être 
plus souvent appliquées aux chefs 
d’entreprise coupables d’abus 
caractérisés on de faute lourde de 
gestion. 

PROBLEME FONCIER, c Les 
communes doivent conserver pu» 
partie de leurs réserves foncières et 
n’en consentir que la concession 
an bénéfice, notamment, des loge- 
ments sociaux dont le coût serait 
ainsi diminué ; contrôle plus fer- 
me de l’usage des sols urbains ; 
attribution aux collectivités locale» 
d’une partie des droits de muta- 
tion et de plus-values. Institution 
d’un impôt foncier anrmri assis 
sor la valeur vénale déclarée des 
terrains. 

POLITIQUE DES REVENUS. 
L’éventail des salaires doit être 


resserré, grâce au relèvement du 
SMIC, an freinage de la croissance 
de- salaires les pins élevés, un 
abattement fiscal supplémentaire 
étant accordé A la famille béné- 
ficiant de deux salaires. A propos 
des revenus dn capital l'üJDJL 
propose : 

— Une large exonération en 
' faveur des successions qïri ne com- 
portent que la transmission de 
biens d’usage familial et en parti- 
culier du logement ; 

— Une modulation plus équita- 
ble de la taxation, notamment en 
faveur des successions moyennes 
et de celles qui t’effectuent en 
ligne directe; , 

— Une imposition des plus- 
values dont l’origine est essentiel- 
lement spectaculaire, étant toute- 
fois précisé que r imposition- des 
plus-values doit tenir compte de 
l’intégralité de F érosion monétaire 
et ne pas contribuer d alourdir la 
pression fiscale, le produit des 
nouvelles taxes devant être affecté 
d’abord d un allégement de l’im- 
pôt sur le revenu f rapp an t les 
plus modestes: 

— La mise en place d'un sys- 
tème fiscal qui favorise r épargne 
populaire grâce, notamment, d 
des abattements en faveur des 
revenus d’épargne petits ou 
moyens. 

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Page 8 — LE MONDE — 13 septembre 1975 


DÉFENSE 



La récession menace la Polynésie 


(Suite de la première page.) 

Vingt-quatre heures sur vingt- 
quatre, les équipes de forage se 
relaient et creusent & la vitesse 
d'un mètre à l’heure en moyenne, 
en- combinant la technique du 
forage pétrolier et celle du forage 
puisatier. H faut moins d’un an 
pour préparer l'expérimentation. 
Le puits équipé, deux jours suf- 
fisent pour descendre l’en gin et 
bourrer le puits avec des agrégats 

â ui empêchent les matières solides 
S gazeuses de filtrer le sous-soL 
« 71 rdy a pas de borne prévisible 
à Ta modernisation de l’arme 
nucléaire », commente M. Claude 


CSP que la France devra accep- 
ter quelque retard dans la 
modernisation de sa panoplie de 


ustensiles en cuivre des hôtels 
locaux. 

« Nous avons le souci de per- 


dlssuaslon. Le remplacement, en turber, le., moins mal possible 


1975, des tirs atmosphériques par 
des expériences souterraines au- 
ront des effets sur certains des 
programmes ' majeurs & long 
tenue, s’il en demeure et sH est 
encore possible d'en mener plu- 
sieurs de front. A Papeete, on 
considère, du reste, qu'aucun res- 
ponsable politique n’a engagé 
l’avenir en indiquant formelle- 
ment que la France a renoncé 
«jnr pi sÿB i y ftÆHgriR a tout jamais. 
Le vice-amiral Tardy se contente 
prudemment d’observer que le 


Polynésie a été habituée & 'vivre 
au-dessus de ses moyens. «L'essor 
considérable du produit intérieur 
brut .et du nioeau de vie de la 


Ayçobeny, directeur technique chef de l'Etat a constamment 
des wwaîs au Commissariat à affirmé que « la France se réser- 
l'énergie atomique (CELA.}, pour voit la possibilité de faire tout ce 


expliquer la continuation de ses 
essais par la France. Et Le vice- 
amiral Jean Tardy, qui commande 
le CEP, ajoute : « Zt n*s a 
aucune raison possible de suppo- 
ser qu’on arrête les essais, à 
moins de décider qu’on se passera 
de Varmement nucléaire, s De loir 
côté, les techniciens Justifient les 
prochains essais par la nécessité 
de continuer A « müttariser » ou à 
miniat uriser les armes déjà défi- 
nies et à pratiquer de nouvelles 
expériences de physique - pour 
mettes au point des têtes 
nucléaires multiples. 

80 millions de francs 

Georges Pompidou, en deman- 
dant, dès 1972, aux ingénieurs qui 
avalent commencé les premiers 
sondages géologiques en 1965 de 
se préparer aux essais souterrains, 
et M. Valéry Giscard d’Estaing, en 
décrétant que la campagne de tirs 
aériens en 1974 serait «normale- 
ment* la dernière en Polynésie, 
n’ignoraient pas que leurs déci- 
sions devaient, à terme, calmer 
l’inquiétude, voire la colère des 
pays riverains du Pacifique. Les 
essais souterrains ont la réputa- 
tion d’être plus Inoffensifs, et, de 
fait, l' expérience du 5 juin à Fan- 
gataufa a montré . que la lave 
vitrifiait les produits de flmlon et 
que le coraüen « piégéaitn 

les iodes et lœ gaz rares, rédui- 
sant notablement • — «ans toute- 
fois les éliminer radicalement- — 
les risques d’une contamination. 
La sécurité sismique parait assu- 
rée. Sur me de Tnraia, à 150 kilo- 
mètres de Faagataufa, la secousse 
enregistrée lors de l'essai du 5 juin 
était analogue à celle d'une noix 
de coco tombant à proximité de 
l’enregistreur. 

D'au vient, alors, cette nostal- 
gie des essais aériens que ne par-., 
viennent pas toujours à dissimu- 
ler certains deS techniciens franr 
çaJs de Polynésie? « Les tirs en 


qu’ü faut pour sa défense a. 

LA SOIXANTIÈME 
EXPÉRIENCE 


L'essai souterrain Hector; en 
préparation sur l’atoll de Fanga- 
t&nXa, sera le soixantième tir 
nucléaire de le France en une 
quinzaine d’années : 

• Entre la 13 février i960 et 
le 25 avxU 1961, on a recensé 

, quatre expériences aériennes an 
centre de Benant; au Sahara. 

•■* Entra le 7 novembre 1961 
et le 16 février 1666, on a compté 
treize tirs souterrains au centre 
dTn-Ecker, an Sahara. 

• Entre le 2 Juillet 1966 et le 
14 septe m bre 1974, on a enre- 
gistré quarante et un essais 
a£m05pbédqn£S sur les atolls de 
JUnnuoa . et de FangatanXa, en 
Polynésie française. Les premiers 
tira des campagnes de 1966 et de 
1967 ont eu lien sur des barges 
ancrées dans le lagon et, dés la 
«■jrnipaffn» de 1968, les essais ont 
au Uea la charge suspendue à 
un ballon entre 4M mètres et 
6M mètres d'altitude an -dessus 
du lagon. Toutefois, en 1966, . 
puis en 1973 et 1974, des tira 
d’amies nucléaires, ont eu lieu, 
depuis des avions SOxage-lV, 
Mirage ni-E et Jaguar. 

• • Le S Juin 1975, AcUUe a 
été le premier tir souterrain en 
Polynésie. 

En Janvier 1975, l’ensemble des 
tira aériens et souSexralns détec- 
tés dans le monde Vflenft à 
972, dont 5SZ expériences; soutes- 
raines. 


Dans . ces conditions, là seule 


mie 'S manière de compenser ht hausse 
puits Sont plUS OTléreUX que les trnnrïrtnTiti» rhï mAt - Ami pvni. 


expériences atmosphériques, cons- 
tate le vice-amiral Tardy, alors 
que les crédits nucléaires des 
armées ^augmentent pas dans Ta 


impartante du coût- des expé- 
riences est de limita: les frais de 
fonctionnement du dispositif nu- 
cléaire' en Polynésie. Depuis I960, 
les effectifs militaires n’ont fait 


mtmm mnmrfftM « UT iwnhmnr 'ra eUBUUUS uuuuun» UUUb DUS 

évalue à 80 mnikm ff de francs le 1100 dfc roltré : de 14000 hommes 
coût du premier ttr Achüle. Et “W** dans la premiôrB cam- 

nabïWBfftaai 


ramené à environ 40 minions de 
francs, il n’en demeure pas moins 


que ce prix dépasse de loin celui 
d’une expérience aérienne (17 mil- 
lions de francs en moyenne). 

D’un autre côté; et malgré là 
succès d’AcfciSe, les essais 
souterrains restait un pari tech- 


L3 de ajouter 2 000 civils du CEA. et 
nninR de ses entreprises associées. Le 
dispositif aérien et naval a été 
simplifié. Sur la hase de Mururoa 
)_ sera regroupée une infrastructure 
ré le loglstlcrœ réduisant au minimum 
ssals les coûts du transport, de stoc- 
tech_ kage ou de déchargement depuis 


nique compte tenu des ambitions 5*2*55®;., de 

de la France et des difficultés à canservaaan seront expeaies al- 
réunir des mesures ou & avoir la iffi SKSlLj! 6 ^ anœ , 
même qualité du diagnostic sur le de .j^gga et seuls les vivras 
tir et le fonctionnement de l’arme continueront, de venir de 

Pour la mise au point de JAmn. 

leurs charges multiples, les Etats- - « Au moment oà tout le monde 
Unis ont prêvtLà ce Jour, plus est atteint de démoralisation dé 
de deux cent vingt ess a i s , soit flaücmniste comme aimp à le 
près de 40 % du total de leurs dire son directeur, l'Ingénieur en 
tirs aériens et souterrains, alors ' chef de raimc m ent de Dinechîn, 
qu’il est demandé aux tec hnic i e ns- seul l’arsenal de Papeete sa dé- 
français de se limiter à un nom- clare prêt à investir et à embau- 
bre réduit d’expériences sauter- char. Première entreprise locale 
raines pour un programme avec 650 employés, l'arsenal ré- 
comparable. pare ou entretient des navires 

Ainsi le sentiment prévaut militaires ou commerciaux' et il 
parmi certains techniciens du se charge arasL. de l'étamage des 


par l'économie locale et Tadvdntatra- Polynésie est directèmcnt lié à 
au- tfon du territoire », confie le vice- r arrivée du CBP a, reconnaît 
des amiral Thrdy. Mais g est évi- M Valy, qui estime à 3300 dol- 
ong dent que le repu du CEP atjrm de lazs par an (2) la part du pro- 
est graves conséquences. Déjà, deux dutt intérieur brut par habitant 
jiu- cents emplois ont été supprimés, et qui juge « cette dépendance 
on La durée du travail a été réduite, économique extérieure du terri- 
res- lé volume des salaires distribués taire & incompatible avec lé pro- 


M 

APRÈS LES INCIDENTS A EUROPE l s J y TC?* 
Le comité de soutien à l’armée iuterrieudrr * _j ; tl66 
«quitte à sortir légèrement de la légalité 


M. Joël Dupay de Méry. qui 
co ndu isai t, mercredi 20 septembre; 


a été restreint. Le maire cTOtepa, jet, aussitôt écarté, d'une auto- 
village sur raton de- Hao dont la ngmte interne considérée comme 


lazs par an (2) la part du pro- le co mm a nd o de vingt mili ta n ts 
dutt intérieur brut par habitant du Comité de 
et qui juge « «fie dépendance Mcmde du U «ptemtoe). a 
économique extérieure du terri- expliqué 

taire » mcampatfiblo avec lé pro- studios d’Europe 1 à Paria 
jet aussitôt ëcartA d'une auton co mme une volonté de dialoguer 
nantie Interne considérée comme »yec Maxime l e 
« une préparation à la rupture j*naitdes propos jugfe witimUi- 
des liens avec la métrovote at une tariStes et qui a reçu, dansrette 


dutt intérieur brut par habitant 
et qui juge « cette dépendance 
économique extérieure du terri- 
toire » incompatible avec lé pro- 


population est passée, en dix an», « une préparation à la rupture 
de- deux cents à mille cinq cents des liens avec la métropole et une 
habitants, avec une école ou exer- voie conduisant à Pindépen- 
cenfc treize I nstit u te urs, redoute da n ce jl. 

de devoir se priver un jour de Cette revendication, un leader 
l’électricité, de l’eau courante, des de l'opposition, M. John Tcarikl, 
transports înterlnsalaires, du ra- conseiller à l'Assemblée terri to- 


massage salaire ou des évacua- 
tions- sanitaires garantis par les 
armées. 


« H faudra, . transférer à cer- Papeete où. ü élève des vaches et 
tatnes sociétés dvües des activités des poulets» n'hésite pas à en 
que nous assurions gratuitement, analyser tous les risques : a Si je 
suggère le vice-amiral Tardy, et pouvais parler ^indépendance 


m UWCt HL 7 |*CW UWmo M IHW "TT”" ^ .V' ■ - n.inVinJ 

conduisant à Tbidépen- action, teax gifles « 

-Jiqnes ». M. Dupuy de Mery a 
b revendication; un leader affirmé ona le a comitédesouü^i 
iCf T vk.n TearikL à l'a n née 8, dont II est le prem- 
ier à l'Assemblée terri to- dent, * désoriiLais 

riale dont Ü fut lé président, choqua /og pM 
ancien député et, présentement, à «orffr légèrement de 

retiré sur 60 hectares proches de “ JS LSSff*’ 

«lèUUm dM netMft riposter à « toute tentative dantl- 


laisser, avant le départ des 
moyens militaires, à Ytnttinttoe 


locale, étatique ou privée, le temps sommes encore 


aufonnrhüi , Ü faudrait qu'elle ait 
lieu tout de suite, car nous 


crrp rVes 

sacrifiées. 


Envisageant l’avenir du Comité 
de soutien à l'année, M. Dupuy 
de Méry s’est montré optimiste: 
deux Tnin* six cents adhérents ; 
trois mille signatures pour le 
« contre-appel des deux cents s 


Méry a annoncé un prograos 
de réunions publiques dont u& 
espère-t-il. aura Ueu «Fiel à ' 
fin de l’année à la Mutualité 
Paris. 

L'objectif essentiel de ML Dura 
de Mery est de c sa fabe e 
tendre » et * participer, non p 
la force mais par notre présence 
aux échanges de vues sur l'arm 
. et la nation. « n est paradai 
que les mass-.media sote. 
ouvertes systématiquement a 
agents de la su bv e rs ion et qi 
soit nécessaire de sortir du oac 
de la stricte légalité pour que 
citoyens soucieux de feipf 
civique et des intérêts supérin 
de la nation puissent s'exprime 
u-t-U conclu. 

pi Glande Uuctnn, qui put 
prit à ltmlirton, «THnae, de . 
côté, que Maxime le Forestier a 
frappé, jeté à terre et que du ml 
rlel a été brisé dans le studio, tai 
que le> techniciens d’Xurape 1 
dû m barricader pour garder f 
tenue.] 


rémunération symbolique des ser- 
vices sodan x qu’elles continueront 

de fournir et, par exemple; sur __ __ _ 

l'atoll de Hao, où le nombre des tons pas envisager un retour en “™ ■— 

va passer en deux ans arrière, a Et ML Traxiki de L > affaire Binoche » continue objectifs poursuivi* par le gém 
lçtt rente à dtaqcente, il a conclnre : « Tout ceci, cette de provoquer des réactions. Bfia de Gaulle, mais apporte 
SÎJÎSaÏ** 5 e k la retealte. alors qu’ü était lumière nouvelle sur la voleur 

TÈaçptepaxo a recueillir l’eau de nœuvre du gouveptemont pour ^ cà^ro de réaerve, pour obstacles que le pro mo te u r 

drtm 7toiia couper l envie ditre indé- avolr exprimé vigoureusement frotté de coopération a rencm 
CEP, qui e n traînerait pendant. Je e ute p ers uadé qu e dans des P articles du mensuel sursaToufa» 

1 arrêt du dessalem ent de l'eau de notre société mettra longtemps à ra ,iincfji FAvvéL et les co- La re v ue gaulliste publie 
mer. « Le Polynésien, crcrit pou- ss remettre - - si elle en s urv it — du Monde <26 juillet 1975) nouvel article du général, m 

votreg alq üer M . Maurice Valy, ^l’bnpactm~ov&qué «rPI natal- ^^aintés Al'feard de l’Allc- même thème, qui porte en t 
secrétaire général du territoire, loti on dn C BP et duCJEJL dans rna g n» le. généralartcicUvé dans une citation de Jacques Balnv 
«wèafle retourner aux sources et le Territoire de la Polynésie. » rrurematiionaZ Herald Tribune du « L'Allemagne, changeante 


changer de mode de vie, et com- 
bien d'entre nous sont prêts à le 
faire? Trop gâtés, nous ne vou- 
lons pas envisager un retour en 


1/ « affaire Binoche 


L' « affaire Binoche » continue 
de provoquer des réactions. Mis 


repli du CEP, qui entraîner ait pendant. Je «utt persuadé que 
l'arrêt du dessalement de l'eau de notre société mettra longtemps à 


objectifs poursuivi* par le gétu 
de Gaulle, mats apporte 
lumière nouvelle sur la valeur 
obstacles que le pro mo te u r 
traité de coopération a renom 


mer. « Le Polynésien, crcrit pou- 
voir expliquer M. Maurice Valy, 
secrétaire général du territoire. 


^Tmnettre-rieUe ensmrzdt- JEÏEdu SBndî 
de l’tmpact provoqué par Ftnstal- 
lotion du CEP et du CSA. dans 


souhaite retourner aux sources et le Territoire de la Polynàmie. » 


continuer à bénéficier (Ftut fort 
nioeau de vie. b 


JACQUES 1SNARD. 


Au-dessus de ses moyens 


(1) Le taux de etuuua est de 

B l franc fraacris pour 1808 fraxtee 
Pectoqiie. La oririre dee foncüon.- 
_ „ , noires, civils ou mXUtrirea, venus de 

En s'installant il y a »n> métxopoüe. est augmenté en Poly- 
dizaine d'années, le CEP a boule- ^ d’un facteur 303. 
versé les équflihres locaux et: _j 2 > }* drin * r à A* franc* 
aujounThui, son repli affecte Dxn & u - 

profo n déme n t l’économie polyné-— - 

si e nne . . A sa manière, le docteur 

Manqnene traduit là situation en f r ll n f C 

ces termes : c Maintenant, le . vU.K.J,). 

Polynésien préfère acheter saboite hhAnncc I r lUTCni\HTinU 

de conserves chez le commerçant PKUrvJL >L INluoJU.ilUN 

pécher ». DE TOUS IfS ESSAIS NUCLÉWKS 

métropolitains qui sont souvent mirriincf 

accuses, à tort ou à raison, de ralllhlltt) 

venir en Polynésie pour t faire 

du franc Pacifique CL), consi- 

SSMÆS D.n^c.rrwonHMJ 

.du CEP et -qui. Nations unies (New- York). — 
aujouroTi^. regrettent* «a. rfeas- LTIrfion '»oviérique j a j/rcropsé, le 
? ax i - A c y ESg te l’ttdgttiié et de jeudi 12 sSKnhre, que » plx>- 
la a^erston de son terri totte, à session “ordinaire dsé l’As- 

cause de r Saignement des rmur- semblée générale des Nations 
cnes zotiruisseurs et acheteurs, uni» qui commence m ar d J, 
d^n®*raplüque «evé adopte .une résolution lecomnrau- 
” o/oo et avec un grave dont à tous les pays de conclure 
chômage des jeunes (on a compté un traité interdisant tons les 
récemment cent dix candidats essais' nucléaires, y compris les 
d ®F, postes de surveillants «a»Jn souterrains, qui n’avaient 
pénite nti a ire s), la Polynésie fr&xi— nas éÉc iw cim dans, le traité de 


10 sep tembr e. toujours semblable à 1 ■ 

M. Raymond Aron, dam le Fi- taème l » 

garo du 12 septembre, combat les . 

opinions exprimées par le général 

Binoohe, main conclut son article, • La promotion au grade 
intitulé a Le droit aux o pinions général de division du généra 
inopportunes » ; a En vérité, tante brigade Pierre Rrasart (le Mc 
cette discussion ne se justifie que du 12 septembre) s'accompagna' 
par la sanction infligée au général la décision du guuvemamcnf 
Binodhe. J’aurais figé inutile de le maintenir dans ses fonct.'l'l 
lui répondre si la gouvernement actuelles de commandant si 
ne Ixd avait répondu, sottement, rieur des forces armées du Tl 
par vue punition. » tolre français -des Afaxs et 

Quant à EAppeZ, il. écrit dans Zssas. En mai dernier, à Dj&h 
son numéro de septembre : cJtien le général Brasart avait tôxu 
de ce qufvécrit ici mima le prfraË- profx» assez vifs à Pencontn 
rai Binoche, et pour lequel ü a certains Journalistes et de n 


i r U.R.S.S. 

PROPOSE l'IHMHCTION 
DE TOUS IIS ESSAIS NUGüEAISES 
MILITAIRES 

De notre correspondant J 

Nations unies (New- York). — 
LTMon 'sa^érique^ a jfrôn^é. le 
Jéndl 12 eBnwnhre, que tt pbo- 
session ordinaire, dé l’As- 


• La promotion ou grade 
général de division du généra 
brigade Pierre Rrasart (le Mc 
du 12 septembre) s’acooinpagn ” ‘ 
la déolfuon du gouvernement 


de ce qufa*écrit ici même le géné- 
ral Binoche, et pour lequel ü a certains journalistes et de n 
été mesqu ine m en t et bzopportn- . breuses personnalités avalent 
nément sanctionné, rien ne ïap- clamé quH soft relevé de 
pose en quoi que ce soit aux MimnmniBrwnt attribué en ] 


çaise a été frappée de plein fouet MoscoiTde 1983. 


unies, qui commence, mard i, 
adopte .une résol uti on recomman- 
dant & tous les pays de conclure 
un traité interdisant tous les 
essais' nucléaires, ÿ compris les 
essais s o uterrains, qui n’avaient 
pas été iw çiray rfmw jj> .traité, de 


Comm ent pcarrrait-H en être 
autr e ment dans un pays où le 


opasmon . soviétique est 
dans une lettre adressée 


HPRII" 

EMBATTABLEL 

à quotité égale 1 * ■ 


CEP garantit 'au territoire des par M. À G romyte o aa seerftafte 
ressources fixes en versant un général de l’ONTJ, M. Waldhehn. 


forfait fiscal annuel de 588 mü- . Le tes 
lions de francs Pacifique et en exh M 

payant des taxes do uanière s ’ En-tbi 
chaque fais quü im porte des- Qte la 
marchandises ? A ce Jour, les même si 


. Le texte (Ton projet de traité 
est annexé à cette lettre. 

> En tait, ü est d’avance certain 
que la proposition soviétique; 
même si eue -est adoptée, comme 


activités liées aux wwafo nu- ^ es* probable, par P Assemblée 


cléaires représentent la moitié 
du produit intérieur brut, évalué 


énérale, a très' peu de chances < 
l'être mise en application: 


& 35 milliards de francs Pacifique, D'abord, parce ’ qu’elle semble in- 
et environ pour 13 % la main- ' aocepttable aux pays qui n'ont 


d'œuvr e sala riée locale est occupée 
par le CEP ou le CEA La réduc- 


pas signé le traité de 1963, la 
France et la Chine, notamment. , 


tlon des. activités nucléaires . n’a' En second heu. le projet -sovié- 


aucane chance d'être compensée 
par une expansion dn tourisme, 
qui représenté 18 à 20 %'àn~ pré- 


tique, ne prévoit pas d'inspection 
sur place,- ce qm le rend dtf- 
fleflement acceptable par les 


par le développement de certaines 
cultures, comme le coprah, dont 
les cours s'effondrent. 

Avec les essais nucléaires, la 


des essais effectués à des fins 
pacifiques, traditionnelle- pomme 
de discords de toutes les négo- 
ciations sur ce thème.' 



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/en.Sam.9h-211 

ïm. F@tes 9 h- 20 i 


PARIS 13* 1 40. Oual aAoStmOts, I 
tenMTAu«tei«Bt, TéL 331J2J8 




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* venCie 







LE MONDE — 13 septembre 1975 — - Page 9 




ïfptNTs 4 


JUSTICE 


cnàl 


~ * O^niee ijj x : Tandis qne les mouvements de protestation se mnltinlient 

S^îûincnt dp 7^ ~ x : ** : : — 

-SÎ-.V:,; "Vn réforme dn régime pénitentiaire italien 
ri 1}$% n’est appliquée qne partiellement 


POLICE 


« La journée d'action du W septembre 
traduit un mécontentement générai » 

estime M. Georges Séguy 


lame. — Appran ns par 1» Perlemenl an coaxs 
c ^î 'été. la réforme dn système pénitentiaire n'a 
t . J 'iVza été appliqué* qne paxfielleiBéxii tm. Italie. 
■V. gaines mesures, contenues dans la loi —'comme ./ 
Régime de esmi-ISbacfté. — nécwrofaaaf es ®ff«±. 

. ; '' jouvellea d îsp o âfl oiat matérielles et ) nridiq n« 

pourront d* ce Ldt entrer en vigueur avant - 


plnfietu* mois. Ces retards ont déçu les détenus, 
qin se sont livrés & plusieurs mouvexmajs d* wro- 
ieüeüoa. Moins de deux, semaines après la 
révolte de l'établi «Sentent .péniteafiaîro 
{Romm). les p ris on n iers de Monza (Lombardie) 
ont mis le f en à leur matelas le 8 septembre et 
dressé des barricades. 


ualîté 


'raqu'à ces dernières semaines, 
;. C L J Régime pénitentiaire italien était 
.. •-\w : ‘ï par le code pénal de 1331, 
• ;-' J rté ft l'époque fasciste : un régime 
alque, parfois Inhumain, appliqué 
des locaux trop petits, mal 
_ ; r atenua, à l'équipement* sanitaire 
‘ K i^Went Plus de la moitié des insti- 

■ . longue peine sont d'anciens 

. ,'. i , ’ rs 'i; r »enl8 1 châteaux ou casernes 

avant 1890. ■ 

qjgagôe cm 1947, la réforme du 
^ t Tie pénitentiaire aura mta près de 
» décennies pour aboutir. EHe 
: ^ ~ " — s ipôchera pas l'Italie de- rester 

-a -..retard par rapport i des pays 

■ “WÇfcrope du Nord, car fa nouvelle 
*ne résout, dans l’Immédiat, ni 

„ ',~ r j- r rorüblèina du personnel ni. celui 
' bâtiments. - • 

. ./*. UN REGIME DE SEMI-LIBERTE 
. . 'mettra à certains, détenus de pas- 
' " à l’extérieur une partie de fa Jour- 
-• pour travailler, étudier ou pré- . 

Z?ïïr leur réinsertion sociale. Habîl- 
.;;-'Ç.en civil, Ils seront accueillis par 
Instituts spéciaux, et cinquante- 
’ ' ^sections de surveillance, de qua- 
-L* membres chacune, seront Insti- 
►s sur tout le territoire. La 
— . rme prévoit, d'autre part, des 
retiens de peine, correspondant ô 
’-’t Jours pour chaque semestre.de 
'te encourue. 


>. Maintenir 
les relations humaines 

UN SERVICE SOCIAL sera orga- 
."i an dehors .de la prison pour 
détenue dont la peine est fnfé- 
- . ^rra à trente mois (trente-six mois 
—ar les prisonniers âgés ds moins 
- vingt et un ans ou de plus de 
j heanta-dbe ans). Ne .pourront 'en 
■^léflcler ni* les récidivistes ni les 
— -surs d’extorsions de fonds et d’en- 
■ —wmenta. Le traitement des détenus 
IWtravaîl «ara Inspiré des rémuné- 
I JW syndicales;^ ils auront droit 
F A allocations familiales. - . 

IB' LES PERMISSIONS, très réfos 
lu’à présent, eanont concédées 
1 Kr des motifs - gravas et vérifiés m. 

M Après les déclarations 
jJe M. Poniatowski à Nice 

uiucc ntimiiB - 

CATS 
AT 

ME 

septembre 
L Michel 
d’êven- 
automa- 
contrôle 
t » d’une 
Français 
te morts 
soulèvent 
laizes de 
s. 

rocafcs de 
Lznunloué. 
ge irons - 
autotna- 
fugement 
ne i le 
l’une teOe 
du mi- ■ 
frrtértettr 
pubUque- 
itution- 


De notre correspondant 

On tiendra compte de certaines 
« exigences . personnelles et üuni - 
Haies ». Le Parlement a rejeté, tou- 
tefois, . une innovation audacieuse 
qui était contenue dans , le projet 
de lof.: elle accordait aux détenus 
des permis spéciaux pour une durée 
maximum de cinq Jours «dans la 
but de maintenir- -feins relapons 
humaines », autrement d tt, d’avoir 
des rapports sexuels. 

• LA CENSURE d? là correspon- 
dance est abofie, sauf décision 
contraire du juge de' surveillance, qui 
devra rcependant en donner officie!-, 
fement la -raison. Toutes les lettres. 
Journaux et périodiques - en - vente 
fibre à l’extérieur, pourront pénétrer 
dans les établissements ' péniten- 
tiaires. Les entretiens des détenus 
auront lieu dans des locaux, parti- 
culière. sous le contrôle visuel, mais 
non auditif, du personnel de surveil- 
lance. Les communications télépho- 
niques «ont admises pour entrer en 
contact avec des membres de la 
famille et même, dans des cas parti- 
culière, avec des tiers. 

• LES PUNITIONS sont réduites 
et l'Isolement dans les cellules 
dîtes - «-de rigueur», est supprimé. 
Quant aux cellules .normales, elles 


devront être bien aérées, convena- 
blement chauffées et éclairées, 
dotées d’équipements hygiéniques et 
ne pas abriter, dans la mesure du 
possible, plus d’un détenu. Méfiant, 
té législateur a même précisé que 
chaque prisonnier devrait disposer 
d’eau potable. il a prévu dans les 
cellules une prise de courant pour 
permettre aux prisonniers de sa 
raser. Ceux-d auront un délégué 
pour veiller à ce que la nourriture 
soit « saine et suffisante ». 

Paradoxalement, cette io] entre en 
vigueur au moment où — inquiets 
et excédés par le développement de 
toutes les formes de crtmlnaUté' — 
les italiens réclament une plus 
grande sévérité dans l'évaluation et 
1'appBcation des peines. Dans un 
pays où la vendetta a des racines 
profondes, certains sont tentés de se 
faire Justice eux-mêmes. Lundi der- 
nier, 8 septembre, quand deux 
bandits ont pris onze personnes en 
otages dans une banque de Milan, 
réclamant 200 millions de lires, le 
.procureur de fa République leur a 
dit : « Rendez-vous, sinon 1$ foute 
va vous lyncher .* Après huit heures 
de tractations, auxquelles assistaient 
en effet des mHlieré de personnes 
surexcitées, ils se sont rendue. 

as. 


Dans une in<»r- glM<g accordée 
à T Agence cent r al e de pressa 
et reproduit* par - l’Huma- 
nité » dn 12 septembre, M. G. 
Séguy. Secrétaire général de la 
C.G.T. estime que la journée 
de manifestations organisée le 
18 septembre par- les princi- 
paux syndicats de policiers, est 
un év énem e nt « d'importance 

et UB i nâi^^M i Ui n iifit 

sérieux, générai *t justifié ». 

* Les personnels de la police 
avaient reçu l’assurance qu’avec 
rarrivée de M. Poniatowski au 
1 ministère de l'intérieur un climat 
nouveau naîtrait, propice au 
règlement positif de leurs reoen- 
dieations, dit M. Séguy. on an 
après, non seulement leurs pro- 
blèmes de salaires et tttndices ne 
sont pas résolus mais, encore, 
leurs conditions de travail, et spé- 
cialement d’utilisation, se sont 
aggravées. » 

Le secrétaire général de la 
C.G.T, tout en regrettant que la 
Fédération autonome des syndi- 
cats de police, qui organise cette 
journée, n’ait pas retenu le prin- 
cipe de Puni té d’action proposé 
par la Fédération C.G.T. de la 
police. Observe que « le mécon- 
tentement de ces personnels est, 
à bien des égards, similaire à celui 
que manifestent les autres sala- 
riés de la fonction publique et 
tous les travailleurs. H est évi- 
dent qu’au niveau de cette 
action revendicative, une solida- 
rité objective les rapproche, s 
» C’est ce qui explique le fait 
que les personnels de la police 
répugnent à être utilisés systé- 
matiquement contre les travail- 
leurs en lutte pour leurs reven- 
dications ou bien dans des opéra- 


tions de caractère ouvertement 
politique. 

s Pour nous, traction des per- 
sonnels de la police s'inscrit dans 
le cadre du développement de 
Faction revendicative, particuliè- 
rement intense en ce mois de 
septembre, s 


La prise d'ofages 
de l'avenue de Brefeul! 

UNE MISE AU POINT 1 
DE LA C.F.D.T. 

Aprts la prise d’otages de l'areu ne 
de BretenU et les précisions données 
dans a le Monde n dn 11 septembre 
sur une réunion d'urgence des orga- 
nisations syndicales représentées au 
C. LC en un comité d’hygiène et 
de sécurité, la section syndicale 
C.F.B.T. dn C.I.C. nons écrit : 
s A aucun, moment la C.F.D.T, 
dont les représentants sont Inter- 
venus tant au siège social que sur 
les lieux dn drame, n’ont mi« en 
cause le manque de système de sécu- 
rité. Nos interventions, an niveau 
de notre section syndicale, ont en 
pour objet de s’assurer que tontes 
les mesures seraient prises pou ne 
pas faire courir aux victimes de 
l'agression des risques supplémen- 
taires. (_) 

n Lors de la réunion dn C.H.S.' 
dont votre Journal lait état, nons 
avons dit fcelaj «t ajouté qn*i nos 
yeux aucun moyen technique de 
sécurité n’est en mesure d'éviter de 
telles' prises d’otages, qne cette 
forma de criminalité dépassait le 
cadre professionnel et qn’enfln la 
C.F.B.T. ne pouvait séparer ce phé- 
nomène d’un problème de société. 0 


M. Séguy constate encore que : 
c SI. Poniatowski privilégie sys- 
tématiquement son utilisation à 
des fins de répression antisyndi - 
cale. ïl la met sans vergogne 
au service du p at r on at. JI veut 
en faire une pièce maîtresse de 
roffensive du pouvoir contre les 
libertés. Ainsi, il suscite le desor- 
dre qu'a prétend combattre, il 
jette le trouble parmi les poli- 
ciers eux-mêmes et tend à les 
isoler de la nation, a 

Enfin, M. Séguy rappelle que 
le programme commun de la 
gauche propose des réformes de 
la police : 

« La police judiciaire sera rat- 
tachée au ministère de la justice: 
les polices parallèles seront dis- 
soutes ; dans les départements 
et les communes, les assemblées 
élue* et leurs exécutifs seront 
directement associés aux mesures 
intéressant le respect de l’ordre 
républicain, s 

Toutefois, la Fédération géné- 
rale des syndicats de la police 
nationale C.G.T. avait, pour sa 
part, dans sa brochure a Four 
une police unifiée, démocratique, 
au service de ta pojntlaiion et 
de la nation ». écarté l’idée d’un 
rattachement de la police judi- 
ciaire & la justice. 

- • Attentat contre V agence 
Iberia à Paris. — Des bidons 
d'essence avec des mèches en- 
flammées, ont été lancés par des 
inconnus, ce vendredi 12 sep- 
tembre vers 7 heures 30, rinna la 
vitrine de l’agence parisienne de 
la compagnie aérienne 
située 114, avenue des Champs- 
Elysées, à Paris. Un défaut d’in- 
cendie a pu être rapidement 
maîtrisé, nû»j p l’explosion a en- 
dommagé le terminal d'ordina- 
teur. 


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MM. Daniel Le Sont Incarcéré 
W/ vol de chèques. — Mis en 
rjté sous contrôle judiciaire lé 
Maillet dernier, ML Daniel Le 
l’une des trois personnes 
es après la disparition an 
1974. & Lyon, de ML Yves 
Laflèche, vient d’être in- 
iré de nouvèau pour avoir 
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L 


Page 10 — LE MONDE — 13 septembre 1975 


ÉDUCATION 


LA PREPARATION DE LA RENTRÉE SCOLAIRE 



M. Ksby annonce des sanctions pour reins 
d’accueillir des enfants dans les maternelles 


VIVE LA RENTRÉE I 


« Nul ne -peut s'autoriser à 
prendre la lourde responsabilité 
d'interdire raccès d’un enfant à 
une classe régulièrement ouverte », 
précise un communiqué du minis- 
tère de i 'éducation, en réponse à 
la décision du Syndicat national 
des instituteurs (SJJX) de limiter 
l’accueU à trente-cinq élèves par 
classe dans les écoles maternelles. 

« Le maximum de trente-cinq 
élèves présents par classe. Indique 
aussi ce communiqué, est déjà 
atteint dans les trois quarts des 
cas ; sa généralisation a été an- 
noncée comme un objectif à at- 
teindre dans le cadre de la 
réforme du système éducatif, 
c’est-à-dire à partir de 1977. On 
ne peut envisager de l’exiger 
actuellement en se contentant de 
refuser certains enfants, et tout 
en sachant que les moyens néces- 
saires pour leur accueil ne sont 
pas disponibles dans l’immédiat. » 
Le communiqué Insiste sur l'effort 
fait ces dernières années pour 
réduire l'effectif moyen par classe 
en maternelle : « En six ans. cet 
effectif s’est abaissé de 12 % ; 
lundi prochain, plus de trois müle 
cloues maternelles nouvelles se- 
ront ouvertes et aucune n'aura 
plus de quarante élèves. » 

M. Haby a déclaré, d’autre part, 
le il septembre, k Antenne 2, sur 
un ton rogne, que des sanctions 
seraient prises contre les institu- 
trices qui refuseraient d’accueil- 
lir des enfanta. Ces sanctions 
pourraient aller des retenues sur 
le traitement au passage devant 
une commission de discipline. 

Les consignes adressées par le 
SüX à ses sections sont les sui- 
vantes : c Inscription des enfants 
dans l’ordre où Os se présentent 
et selon les disponibilités des 
classes ; limitation à trente-cinq 
de ces disponibilités d’accueü et 
éventuellement inscription en 
attente sur une liste particulière 
du nombre d’enfants supplémen- 
taires. Pour cette limitation des 
enfants admis, l’ordre chronolo- 
gique est en effet le seul critère 


s ou os ies mm emenes (Suite de la première page.} 

S ***! !e uî p S? sen 5L te élSff u PI to t a^cammunlqi3 

pseudo - Information fondée 
£??• ffute- sur Jes valeurs les plus contradlc- 

a» toires. Entre la culture de l’école 

réa et œUe de la télévision, il pour- 
tement *, notamment dans « les ra it y avoir complémentarité. ■ La 

a’autî£ tn V^mlèxe se rétractera d’aiztant 

nr? l mntiK^iîii a iL i P lus «tr elle-même que la seconde 
pré-rentrée qui a lieu ce vendredi ^ réduira au divertissement sans 

Sr 5Sî. t ?5 br m u densité. Et que dire aux garçons 

iJivlté & envisager les e t aux mies qui entendront slmui- 
modalités d application et de tanément parler de l'injuste 
* populansation » de cette me- condition féminine et prônerl'avl- 
ure. D est vraisemblable que I on üssement de la femme dans mie 
£ ien df a , compte des situations pornographie plus ou moins dls- 
familiales et des accords déjà tin eues ? 

donnés aux familles comme le D a toute façon. & quoi bon 
sectlon de enseigner à uSs^énératicm qui 
Paris du syndicat. ne demande plus qu’on lui trans- 

Selon les estimations du S-NX. mette du savoir, d’autant plus 
il faudrait créer huit mille cinq qu’après tout ü n’y a plus de 
cents postes pour satisfaire cette savoir qui vaille d’être tr ansmis ? 
revendication. « Mais noos som- Heureusement, cet « & quoi 
mes prête à discuter pour réaliser bon ? » permet, par son 
progressivement cet objectif », de renverser la perspective. Pas 
déclarent les dirigeants du de savoir & transmettre? U faut 
syndicat. avoir été au contact de l'appétit 

La Fédération des parents insatiable de garçons et de filles 
d'élèves de renseignement public. Plus °u moins jeunes coupés trop 
présidée par M. Antoine r.à g * r T lfr J tôt de l'accès an savoir pour bien 
si elle « estime nécessaire une comprendre la dérision du nou- 
réduction des effectifs de classe, veau terrorisme intellectuel exercé 
surtout à l’école maternelle (—}, au nom de l'Ignorance bienfai- 
n‘ accepte pas qu’une décision santé présentée comme savoir 
d’une telle importance soit prise spontané. Qu'on discute du conte- 
de façon unüatérale ». De son mi du savoir à transmettre et de 
côté, la Fédération des associa- la méthode de transmission, 
tions de parents d'élèves de mais qu’on n'accentue pas l’écart 
l'enseignement public (Fédération entre favorisés et défavorisés en 
Glraudeau) avait présenté, avant niant l'utilité même de l'ensel- 


la décision du &NX, le plan 
suivant d’abaissement des effec- 
tifs : trente-cinq à cette rentrée ; 
trente à la rentrée de 1976 ; vingt- 
cinq & la rentrée de 1977. 

Le parti socialiste, de son côté, 
c apporte son appui à l’action du 
SNJ. » et annonce qu’ c avec tous 
les membres de l’éducation natio- 
nale et les parents d’élèves, le 
parti socialiste s’opposera à toute 
mesure de répression contre des 
initiatives qui ont pour finalité 
l’amélioration de la condition 
scolaire et l'intérêt des enfants ». 


gnement ! 

Un enseignement dont par ail- 
leurs les thèmes les moins uti- 
litaires, les moins Centrés sur la 
rentabilité future sont plus pro- 
ches de la sensibilité d’aujour- 
d’hui que bien des professe ors 
traumatisés ne veulent l’admet- 
tre. Le chevalier errant, toujours 
vainqueur et toujours solitaire : 
plus que jamais on est dnwg la 
Légende des siècles. Sans même 
insister sur Bruce Lee et son 


possibilités de l'exercer aujour- 
d’hui que naguère. Paradoxe ? Pas 
du tout l Le monde actuel n'est 
pas plus laid, n’est pas plus dé- 
courageant que celuîd.'mer. Au 
contraire, le seul fait qu 11 puisse 
paraître plus laid est un «i g r y 
profondément encourageant : les 
représentations figées empê- 
chaient de voir llnlustice proche ; 
l’absence d’un système d’informa- 
tion généralisée empêchait de 
connaître l’injustice lointaine. 
Maintenant un Jeune est choqué 
par une réalité plutôt améliorée, 
mais enfin • regardée comme non 
« naturelle ». Quelle nouvelle faci- 
lité pour renseignant soucieux de 
faire découvrir autre chose que 
des formules vides ! 

Soucieux donc d’influencer. Oh ! 
je sais, le mot a mauvaise répu- 
tation 1 Vouloir Influencer ? Fl 
donc t Parents, professeurs, gar- 
dez-vous-en bien, laissez faire la 
libre spontanéité I Etant bien en- 
tendu en même temps que la 
société, l’horrible Société, fait 
peser sur le malheureux ado- 
lescent des contraintes Irrésisti- 
bles. En d’autres ternies : 11 vous 
est interdit d’ajouter votre faible 
Influence réfléchie et bien Inten- 
tionnée aux fqr mldflhl»fl I fifliw} - 
ces nocives de l’environnement 
général. Fariboles ! S’il y a désar- 
roi, c’est qu’il y a place pour 
l’Influence qui permet à l’incer- 
titude velléitaire de se transfor- 
mer en liberté consciente géné- 
ratrice de volonté. 

Mais, pour que l’influence 
créatrice- de liberté puisse s’exer- 
cer, il faut encore que l’éducateur 
ait A transmettre autre chose 
que sa propre morosité, ses pro- 
pres complexes, son propre décou- 
ragement. La première Influence 
c’est celle qu’exerce la person- 
nalité. Face à une génération 
tentée par le « rien ne vaut la 
peine de rien », les meilleurs 
enseignants seront d’abord ceux 
qui donneront par leur seule 


Le secrétaire géaéral de la FEN : 
refuser le «ras-le-bol ». de l’école 
et faire preuve d’imagination 


insister sur Bruce Lee et son présence Je témoignage de la 
mythe, comparez donc le Roland possibilité de l’équilibre et de 
du Petit Rot de Galice avec Lucky la Joie. 


M. André Henry, secrétaire 
général de la Fédé ratio n de l’édu- 
cation nationale (FEN). a tenté 
d’élever le débat sur la rentrée 
scolaire, à l’occasion d’une confé- 
rence de presse, réunie le 11 sep- 
tembre. H a exprimé l’inquiétude 
de son organisation devant une 
situation, sociale et économique 
qui. selon lui, est d'une « gravité 
exceptionnelle - » : il faudrait 
« un changement de type et de 
contenu de la croissance, privilé- 
giant les investissements sociaux 
et collectifs et assurant une 
orientation nouvelle de notre 
économie », estime le secrétaire 
génér&L 

La scolarité jusqu'à dix-hoif ans 

M. Henry a surtout insisté sur 
l’Idée lancée récemment par son 
organisation, celle d’une < forma- 
tion Initiale pour tous les jeu- 
nes », assurée par l'éducation 
nationale, en prolongeant la sco- 
larité jusqu’à dix-huit an». Une 
telle mesure répond, pour la FEN, 
à la nécessité de s’attaquer aux 
causes structurelles .du chômage 
des Jeunes, et de remédier à 
« l’inadaptation de notre système 
éducatif », c Faut-Ü prendre notre 
parti des réactions négatives des 
élèves — « ras-le-bol » de l’école, 
a CE. T. casernes », etc. — ou bien 
imaginer quelque éhose d’autre 
pour réhabiliter l’éducation natio- 
nale dans notre pays ? ». a no- 
tamment déclaré M Henry. ' 

Selon lui. «on a trop souvent 
confondu la faillite du système 
d'éducation et la faüllte des 
montres dans leur enseignement 
Les enseignants ont eu à subir le 
poids des habitudes, des instruc- 
tions ministérielles, et aussi de 


cette conception élitiste fortement 
■ ancrée. Nous prenons notre part 
de responsabilités, mais c’est le 
• gouvernement et le patronat qui 
sont les principaux responsables 
de cette dégradation. Pour leur 
part, les syndicats de la FEN sont 
prêts à cette remise en ca uses . 

Le secrétaire général de la FEN 
a, d'autre part, réclamé un 
accroisse men t: important des créa- 
tions de postes dans les secteurs 
de l’éducation, de la recherche et 
de la culture, critiquant « un bud- 
. gel 1376 faible, dont le ministre de 
réducatton n’a pas de raison de 
se vanter». U a proposé deux 
mesures concrètes pour remédier 
en partie an chômage parmi les 
enseignants : d'une part mettre 
fin aux emplois ou vacations que 
ce rtains fonctionnaires cumulent 
avec une pension de retraite (mi- 
litaires notamment) et encoura- 
ger les retraites anticipées, ou le 
départ dés l’âge normal (ainsi, 
cinquante-cinq ans pour les ins- 
titu t e urs). D’autre part, la FEN 
c n’acceptera pas que tous les 
maîtres auxiliaires ne soient pas 
réembauchés, alors qu'il existe des 
besoins dans renseignement 
secondaire ». Le refus total des 
heures supplémentaires pourrait 
aussi, pour la FEN, permettre de 
faire face & la situation actuelle 
en favorisant les créations de 
îxjstes. 

M. André Henry a annoncé que 
sa fédération organiserait «une 
grande journée nationale d’action 
et de propositions », qu’elle 
souhaite faire coïncider avec la 
journée d’action C.G.T.-CJPJD.T. 
du 4 octobre. Toutefois, cette pro- \ 
position d'action commune n'a. 
pas encore reçu l’accord de la 
C.G.T., alors que la CFD.T. a 
déjà donné le sien. î 




M 

3 ... -t-'.;'-: 

m 


Jongler avec les chiffres 
et jouer avec les mots 


Oui sera accueilli et qui res- 
tera à la porte ? Telle est la 
question que se posant aujour- 
d’hui de nombreux parents, qu’ils 
soient ou non Inscrits à une 
association de parents d'élèves. 
Le décision du Syndicat national 
des Instituteurs (SNJ.) — qu I 
groupe 90 % des Institutrices 
d'écoles maternelles — risque 
tort <f être Impopulaire 
Le S.N.I., apparemment, 
compte sur sa puissance pour 
obtenir rapidement satisfaction. 
C'est, en effet, avec quelque 
trois cent quinze mille adhé- 
rents, le plus important syndi- 
cat d'enseignants, et ses res- 
ponsables sont prêts è lancer 
dans la bataille rensemble 
des militants — c'est-à-dire aussi 
les maîtres des écoles primaires 
— au cas où des sanctions se- 
raient prises. Cette décision est 
d’autant plus spectaculaire que 
le S.NJ. a, jusqu'à présent, pra- 
tiqué mec les ministres succes- 
sifs de T éducation, une politique 
de négociation. 

Au reste, le mot d'ordre de 
cette rentrée n’est pas entière- 
ment nouveau, puisque, depuis 
quatre ans. le S.N.I. a mis en 
ouvre des consignes de limi- 
tation d quarante des effectifs. 

Interrogés, d'autre part, sur 
F intérêt des enfants dans carte 
opération, les responsables du 
SNI répondent : « Est-ce que 
l'intérêt des enfants est d'être 
entassés dans des classes de 
quarante élèves ? - Trente-cinq, 
est/menl-ils par ailleurs, a’ast 
pas une proposition démago- 
gique, ce chiffre figurant dans 
le dépliant tiré par le ministère 
en février dernier, à plusieurs 
millions d'exemplaire s destinés 
eux famllfea : « Limiter l'effectif 
des classes maternelles à trente- 
cinq enfants (au lieu de qua- 
rante-cinq ou cinquante aujour- 


d'hui) pour permettre une édu- 
cation plus individualisée, plus 
efficace. » 

Outre qu’il ne manqua pas de 
pédagogues ni de médecins pour 
estimer que trente-cinq, c’est 
encore trop, on peut surtout 
remarquer que le ministre de 
T éducation jongle avec les sta- 
tistiques,' sans craindre de se 
contredire. Contrairement au dé- 
pliant de lévrier, fi est vrai fort 
Imprécis, M. Haby prétend au- 
jourd'hui. d'une part, que Peltec- 
tlt des trois quarts des classes 
maternelles est de moins de 
trente-cinq élèves, tf autre part, 
la circulaire publiée au Bulletin 
officiel du ministère de (édu- 
cation du 11 septembre 1975 
précise : « Il est souhaitable que 
ie nombre d’enfants dont seront 
effectivement chargées les Insti- 
tutrices d’écoles maternelles et 
de classe enfantine ne dépasse 
pas quarante élèves présents. - 

Ce texte laisse donc entendre 
* que rien n'est changé au règle- 
ment de 1921 fixant è cinquante 
le nombre maximum (Tentants 
Inscrits. Le taux moyen d'absen- 
téisme esr, en effer. selon le ser- 
vice de statistiques du ministère 
da réducatton de 20 °/« soit, en 
moyenne 40 élèves présents. 

Des statistiques du ministère 
de P éducation ; portant sur 
Pennée 1972-1974 montrent, en 
outre, que 17(3 % des classes 
maternelles avalent de SI i 
35 élèves ; 44 Vo da 38 à 40 ; 
27JB °/o de 41 à 45 et 63 °/o 
plus de 45 élèves. Au total BS V» 
de classes da plus da 30 élèves 
et 787 % de plus de 35 élèves. 

Comment est -on subitement 
passé, pour cette rentrée, à la 
proportion Inverse, alors que 
le nombre des élèves ne cesse 
de s’accroître dam les écoles 
maternelles ? 

CATHERINE ARDTTT1. 


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Luke : tout y est, même le che- 
val Intelligent ! Plus sérieuse- 
ment: la protestation d'Antigone 
la pure contre Créon et sa rai- 
son d’Etat n'est-elle pas par- 
ticulièrement compréhensible à 
ceux qui font le pim fermenter 
la des enseignés ? 

Et l'enseignement a-t-il vrai- 
ment jamais consisté simplement 
à transmettre du savoir? Depuis 
un siècle au moins, U se veut 
aussi communication du goût du 
savoir, de la disp onibilit é à la 
découverte ultérieure, de la curio- 
sité enrichissante. 

H se trouve que cette voca- 
tion - Iâ, l’enseignant a plus de 


Le bon éducateur est un' édu- « « Arrêtez le gommage lo- 
cateur joyeux. Bt pourquoi ne le Cinq cents enseignante de 
serait-il pas? A cause des mal- l’Institut coopératif de l’école 
heurs et des misères de ce moderne (pédagogie Freinefc), rén- 


monde ? Doivent-ils tuer l’in- 
tense satisfaction qu'il éprouve 
d’exercer l’une des très rares pro- 
fessions dont la pratique justifie 
par elle-même votre existence? 
« Quel “beau métier, nom de 


nis en stage k Perpignan, aiment 
l’attention d» parents d'élèves à 
propos de la rentrée des 
sur « la vaste entreprise com- 
merciale des grandes surfaces » 
et « sur ( inutilité de certaines 


Dfen-f ». se dit le docteur Antoine ( fournitures scolaires ». Us conseil- 


Thibault devant un cas difficile. 
Si seulement cette exclamation si 
justifiée dans l'enseignement 
comme dans la médecine pouvait 
éclairer la rentrée. 

ALFRED GROSSER. 


lent anx parente.de «se concer- 
ter avec les enseignants pour ne 
faire que les achats indispensables 
et préserver l’enfant de (attrait 
de .la surconsommation s. t En 
effet, déclare ce groupe, (enfant, 
pour sfépanouir et apprendre, a 


Un projet de loi sur le contrôle des organismes privés 
de formation continue sera déposé en octobre 


Avanl de présenter à la 
presse, le jeudi 11 septembre, 
le rapport de la co mmissi on 
m ad hoc > sur * l'avenir da la 
formation -, M. Paul Granet. 
secrétaire d'Etat auprès du pre- 
mier ministre, chargé de la 
formation professionnelle, a 
fait le point des activités de 
ses services. H a en pa rtic u l ier 
a nn oncé le dépôt, dans les pre- 
miers jonrs d'octobre, d'un 
projet de loi sur le contrôle des 
organisme» privés d» forma- 
tion continue et le mai n ti e n 
du taux de la contribution pa- 
tronale obligatoire pour la for- 
mation à 1 % des salaires en 
1976. alors que la loi do 1971 
prévoyait d'atteindre 2 96 Tan 
proc h a in . 

M. Granet a expliqué que le 
projet de loi sur le contrôle des 
organismes de formation vise & 
« combler un vide juridique », car 
i actuellement seul le contrôle des 
j fonds dépensés par les entreprises 
au titre de la participation obli- 
| gatoire peut 8e faire aisément. Le 
i projet de loi qui vient d’être sou- 
mis à l’ensemble des partenaires 
sociaux prévoit notamment : 
une déclaration obligatoire d’exis- 
tence pour tous les organismes de 
formation, (Interdiction de toute 
référence dans les publicités au 
caractère libératoire du 1 Té des 
actions de fo rmation proposées, 
l’Interdiction du démarchage ; 
enfin, des poursuites pourront 
être engagées contre les orga- 
nismes dont les activités ne cor- 
respondent pas aux finalités de 
la formation continue. C’est, a 
commenté M. Granet, le début 
d’un c contrôle qualitatif ». 

Le secrétariat d’Etat a expliqué 
aussi que le projet de budget pour 
1978 ne prévoyait pas d'augmen- 
tation du taux de la participation 
obligatoire des entreprises au 
financement de la formation ; ce 
taux restera, comme en 1974 et 
1975, fixé à 1 % de la tmss» des 
s alair es. Je gouvernement ayant 
estimé qu'il n’était pas raisonna- 
ble, dans la conjoncture actuelle. 


censés par T ANPE) sont actuel- 
lement en stage de préf urination 
et reçoivent une indemnité de 
360 francs par mois. 

lin rapport 

sur l'avenir de la formation 

Au cours de cette conférence 
de presse, le président de la 
commission sur « l'avenir de la 
formation », M. Philippe Blamont, 
ancien directeur du Centre Inter- 
national de perfectionnement 
professionnel et technique de 
l’Organisation internationale du 
travail (QLT.), a commenté les 
principaux points ' de son rap- 
port (1). 

La minceur du texte — une 
trentaine de pages plus deux an- 
nexes sur la formation des cadres 
et des femmes — branche avec 


nés, supérieur au coût réel de 
VtnnovatUm.» La commission re- 
commande d’ «encourager forte- 
ment. au besoin par des incita- 
tions financières », la recherche 
et l'expérim en t ati on. 

Le rapport Illustre ces recom- 
mandations générales par un 
cer tain nombre de propositions 
concrètes : 

• Donner les moyens « légaux 
et matériels » à (Agence nationale 
pour l’emploi de mettre en perma- 
nence en présence offres, deman- 
des d’emploi et moyens de for- 
mation sur l' e nse mb le du terri- 
toire na tional (par un système 
d’informatique), afin de permettre 
une liaison constante entre forma- 
tion et emploi. 

• Généraliser les formules de 
contrôle tripartite (pouvoirs pu- 
blics, patronat, syndicats) aussi 


l’ambition du projet : c Formuler bien pour l'Agence national e pour 


des recommandations sur la 
manière de faire face aux be- 
soins généraux de formation en 
France à partir de i960 jusqu'à 
Tan 2000 environ. » D'évidence, 
l’auteur du texte a voulu éviter 
& la fois de se lancer dans la 
futurologie et de se perdre dans 
le détail de propositions de ré- 
formes. Dans un style clair, dé- 
pouillé de tout lyrisme, il a cher- 
ché A dégager quelques grandes 
orientations, appuyées sur des 
propositions concrètes. 

Plusieurs Idées-forces se déga- 
gent de ce rapport : 

• Les formations initiales doi- 
vent être réformées dans le sens 
d’une plus grande polyvalence et 
d*nn apprentissage réel de la vie 
active : la durée des études ini- 
tiales devrait être raccourcie ou 
au moins ne pas être prolongée. 
Mais vu le retard des effets de 
toute réforme de l’école. « la for- 
mation continue ratera, long- 
temps encore, le co rre c ti f indis- 
pensable des formations tnitia- 

• Le concept de formation d ott 
être élargi : dans le domaine du . 
travail, une {dos large place, pour 
tous Jes salariés, quel que soit leur 
niveau de qualification, doit être 
faite, aux « réalités éco n omiques 


d’alourdir encore les charges so- et sociales». Dans le domaine du 


ciales des entreprises. 

Enfin, M. Granet a déclaré que 
les 353 millio ns de francs sup- 
plémentaires accordés à ta for- 
mation dans le cadre du plan de 
relance représentaient on accrois- 
sement de 12 % de ses crédits 
pour 1975 ; pour l’essentiel,- ces 
sommes seront affectées aux 
actions en faveur des jeunes sans 
emploi. Déjà, selon le secrétaire 
d’Etat. 20 000 jeunes sans quali- 
fication ni emploi (sur 130 000 re- 


« non-travail ». qui ira s’élargis- ^ • V 
sont en raison de la réduction des temps r 
horaires et de l’avanceeznnt de pour ai 
I‘âge de la retraite, fl faut privi- raattan 
légler tontes les formes de partiel- 'aire di 
patian à la vie locale et a la vie et (enh 
de groupe. note fil 

• La recherche pédagogique 
doit être prioritaire. M. Blamont Ara» » 
conclut son rapport en écrivant . - 

«Le cofif réel de la routine est, ... j. 
en matière de formation comme 
dans beaucoup d’autres damai - ccdes (T 


l’emploi si sa mission /fout élargie 
dan s le sens Indiqué d -dessus que 
dans les organismes chargés de la 
formation. Le renforcement de la 
concertation entre partenaires 
sociaux Implique notamment un 
effort en faveur de la formation 
spécifique des repré se ntants des 
travailleurs « afin qu’üs salent à 
même de participer autrement 
que dtuue manière purement for- 
melle à la définition, à ( exécution 
et au contrôle des formations 
continues ». 

• Assurer mt contrôle continu 
des résultats. Tout en reconnais- 
sant les difficultés d’une «évalua- 
tion qualitative des formations». 
la commission demande de prévotz 
dans les conventions de finance- 
ment s une évaluation de V action 
des formateurs par tes formés 
eux-mêmes et de porter les résul- 
tats de cette évaluation à la con- 
naissance tant des corps de 
contrôle que des comités d’en- • 
tr «prise ». 

• Organiser un véritable congé 
de formation de manière k ce que 
les salariés ne se sentent plus liés 
une fols pour toutes à leur entre- 
prise et & leur situation de travail. 
Ce point, on le sait, doit faire 
l'objet de très prochaines négo- 
ciations entre le patronat et les 
syndicats. 

• Utiliser les « considérables 
temps morts du service national » 
pour donner ou améliorer la for- 
mation technique ou le savoir- 
faire des jeunes. « Le maniement 
et (entretien d icn chut de combat, 
note ML Blamont. ne sont pas 
sensiblement différents du manie- 
ment et de r entretien d’un bul l- 


besOtn d’outils très simples créés "■ 1 
de ses propres mains, à partir v 
desquels ü peut développer sa-' v .- 
propre recherche. La réussite et* :V 
le bonheur des- enfants ne san< \ 
pas des produits de consommai î 
tien.» . - 

9. Grève dans (enseigneme± Z 
agricole. — Le Syndicat natinrft r 
de l’enseignement technique aàî jj 
cote public (SNETAP, affilié àl fi 
Fédération de l’éducation nàtiorj 
nale) a lancé un mot d’ordre 
S^ève pour les 16 et 16 septembre f : - : 
Ce mouvement, qui concerne le t V- 
personnels d’éducation et de 
velllance des établissement 
publics d'enseignement agricole®*-* 
rendra difficile et, dans cert&huv .i "J, 
cas. impossible la rentrée dis*- 
15 septembre, ai particulier dan# -? 
les e tablis sements, fort nombreux' 
qui comportent un internat Les? V 
personnels d'éducation et de smÿ« 
v aillance de l'enseignement agrt-% 
cole veulent ainsi protester contré ' ' 
les disparités croissantes de sta^‘ V , 
tuts. de salaires et de condition**' 
de travail existant avec leun-l ' ; ; :y 
homologues de l’éducation natio-V* v.' ; 
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• • * LE MONDE — 13 septembre 1975 — Page 




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temps attendu, en France, une revue (awtmqut de cette 
^'iedsmqMttmôraleqtdiksaéeutffiàféjt^ede 
mim tUlafomtde ^eiïeahtm^ deUfmteu 

smpEt? K»n^ilsBIocIi-L^iié 

•L'Expansion est un mensuel pour les entreprises, sans dente. 


autrement dit stmulant et ouvert à tons la murants de 
pem(e. Cest m im tru m eBt de Uasail indispensable pour 

r « .i .r . if r V / r n. T T f. * .... fnJnMi'un i* * 


Jacques Delors 
•Pon la chefs d'e ntre p rise , UreL’Expansim , destttniufbrmi 


est m outre, un 
outil dsUupaü que Fon garde corüsertderfférena chaque 


affaires? 


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jument sérieux, oit & industriel troupe de bornes aatürer 
der(fbdoiapoursagestitmstre^queamvestuaesa$c- 

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Page 12' — LE MONDE — 13 septembre 1 975 


CARNET 


H s été- accompagné, le U »«P- 
teobre, (Uns a denâére domwure. a 
La patnte-Bone&eoubu (*8). aprea 
un mrvlcfl rellglaux oélébré par «on 
«ta, le Mn B-Obxwxu. 

• Oot avis tient lieu d* faire-part. 
M. et Mme J. Oumtu, 

305. boulevard <ta la Gara, 
mus Parts. 

Mme veuve J. Baiser, 
î. ru» du Général-Lapacrino. 

44X00 Nantes. 


M. at Mme Jean - Claude Bouvier 
et taure wftnt» 

Mlle Anne-Marie Bouvier, 

Mlle Marie-Thérèse Vlgntar. 
ont la douleur de faire part du 
décès de 

M. Henri BOUVLEK. 
commandeur de la Légion d’honneur, 
croix da guerre 1914-ioia, 
croix de . guerre IS3&-1MS, 
médaille de Ja Béststance. 

• "SSBaST 

de rseota polytechnique. 

ancien prisuint 
de la Chambre syndicale 
des raftlneura de pétrole. 

président d'honneur 

des anciens offldere d’artotarla 
. de tranchées 1014-1918. 
survenu le ? septembre & l’âge de 
quatre- vingt-deux sas. 

Les obsèques ont été célébrées 
dans.lTnUmlté en l’église du Createt 
(07 Ardèche). 

CM avis tient lieu de tains- part. 

Une messe â son Intention sera 
célébrée ultérieurement A Parla. 

13 bis, avenue de la Motte-Plcquet, 

75007 parla. 

59. avenue de la Bourdonnais, 

75007 paria. 

10. avenue Farder. 

73006 Paris. 

[Henri Bouvier était né te 4 Juillet 1893 
A Paris. Ancien élève de l'Ecole poly- 
technique, U devient Ingénieur chez: Saint- 
Gobain pois fonde en TV» ta Société des 
raffineries de pétrole de U Gironde, dont 
Il essore ta direction générale Jusqu'en 
1951. En T945 R est élK président de la 
chambre syndicale des r affin eure de- 
pétrole, fonction qu'il assure Jusqu'en 
1949.- Il était depuis 1958 vice-président de 
la Campe unie de partfdfntfon, de recher- 
ches et d'exploitations pétrolières 
(COP A R EX) J 


cran 17 septembre, A -10 h. 30. en' 
l’écQm Saint-Germain -des- Prés. 

18. rue de l'Abbaye. 

79006 Parla. ' ' • 

La bioçrœphié de U. Chaubard 
a paru dans le Monde du 10 sep- 
tembre. 


— M. J. R- Trfllac et Mme, née 
Yvette Darrtannlc, 

ML André Balança et Mme. née 
Denise Dnault. 

sont heureux d’annoncer 1b mariage 
de taure entants 

Franchi at Marie- Hélène, 
qui sera célébré le 18 apptambre A 
14 heures, en l'église Saint-Germain, 
de Dourdan. 

98. avenue de Sufffcen. 

75015 parta. 

Château de la Bromsrf, 

81410 Dourdan. , 

Le Parc fleuri, avenue de Paris, 
91410 Dourdan. I 

Décès | 


— Ha pta an Seigneur de rappeler 
â Lui 

Mme Georges GOKFADX, 
wto Blanche MMrtffl. 
décédé A lambereart. le 5 septembre 
1875, A l'âge de quatre-vingts ana, 
réconfortée par 1e sacrement dm 
malades. 

La cérémonie religieuse M l'inhu- 
mation ont eu lieu, le mardi 8 sep- 
tembre 1873, A Lnmbersart ot 

De la part de 

M. et Mme Henri (THalluln- 
QoTfaox. 


Général Maurice TAB0UIS 


Noua apprenons le décès, survenu 
ta Jeudi 11 septembre A Cl boure 
(Pyrénées- Atlantiques), du 

général (CIL) Maurice TABOUIS, 
dont 1» obsèques auront Heu samedi 
13 septembre A 16 heures sn l'église 
de la MadeüelTift & Paris. 

[Né le 6 mars 1900 â Paris et ancien 
élève de Saïnt-Cyr, le général de brigade 
(cadre de réserve) Maurice Taboab a 
participé i la guerre du RJf (1924-192» 
avant de commander, pendant la seconde 
guerre mondiale,' le 3* régiment de 
tirailleurs marocains, il participe ensuite 
à ta guerre d'Indochine, notamment de» 
ta secteur de Quang-Trt et, promu colonel 
en 1951, n est chargé de l'action psycho- 
logique en Algérie, en 19», auprès du 
général LorilloL 

Promu général de brigade en 1956, Il 
est adjoint au gouverneur militaire de 
Paris et, en 1958, n est placé en deuxième 
section (cadre de réserve). Il est alors 
chroniqueur militaire à < Paris-Match > i 
et entra, en 1962, à ta rédaction du quo- 
tidien parisien « l'Aurore ■, où il signe 
des articles sur tas p ro blèmes de défense.) 


— Mme veuve Jeanne Baiser, 
L'ambassadeur da Rance i Sin- 
gapour et Mme Jacques Casseau, 

M. et Mme François Goubard. 

Le Père Bernard. Gasreau. aaUstan 
da Dm» Bosco. 

. M. et Mme Robert Magne, - 
M. et Mhu Paul Quuu. 

M. et Mme Michel Oasseau, 

M. et Mme Pascal Tersou. 

M. et Mme Jean Gtarault, 

M. et Mme Georges Gérerait. 
Leurs enfants et petits-enfants, 
ont la grands tristesse de faire savoir 
que leur père, grand-père: arrière- 
grand-père et onota 

Georges GASSBAU, 
médaillé militaire 
croix da guerre 1814-1918. 
s’est éteint, dans la paix du Seigneur, 
le 6 septembre 1875, dans ta quatre- 
vlagt-âcttxlèmo année. 


— Mmi Elisabeth CsUlag. 

M. et Mme Pierre Caülsg et leur 
fille Olatre, 

Parents et alliés, 

ont la douleur de faire part du 
décès de 

AL Louis KOVACS, 
survenu le 5 septembre 1875 A 
l’hôpital américain da NeuilXy. 

Les obsèques ont eu Heu dans la 
plus, stricte Intimité. 


— On nous prie d’annonoer que le 
Seigneur a rappelé A Lui la 10 sep- 
tembre A l’Age de soixante- trois ans 
M. André LHXSPÏTAOC, 
tertiaire de l’ordre de Saint-Trançols. 
De la part de 


— M. et Mme Francis Dardot et 
leurs enfanta, 

M. et Mme Henri Vivier, taure 
enfanta et petàta-enfanta. 


Les Galeries Lafayette et Roset vous présentent Togo : chauffeuses, canapés et canapés^anate^S^ 
possibilités de revêtements différents. Pour composer votre coin salon comme vous l’entendez. Vous rînimw 
choisir entre de très nombreux modules sur montants en aluminium. En laqué blanc, laqué noir ou Sw, 
vivre entouré de choses que vous aimez. Les Galeries Lafayette et la ligne Roset, pour vous sentir bien Chez 
















L£ MONDE — 13 septembre 1975 — - Page 13 





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du TOURISME 
et des LOISIRS 


LES RIVAGES DE L'INTÉRIEUR 


i f assivière 


f • • Alpes ou 

Limousin : s»s 

S lourds el 

terme j 

f ». économe 

t » retombée 

tJfiion . poSatS 


Sacrée 


•‘r tï.iipr'i^J^ 


tiutour 
§/u lac 


Pour les autorités politiques et 
administratives régionales. Famé- 
nagemant du lac a toujours cons- 
titué une des opérations d’équi- 
pement et d’aménagement du 
territoire parmi les plus impor- 
tantes. Opération de développe- 
ment volontaire, par le biais du 
tourisme, comme le taxent les 
stations de sports d'hiver dans tes 
Alpes ou l'aménagement du litto- 
ral dans le Languedoc. En espé- 
rant que les Inves tiss e men ts 
lourds et peu rentables A court 
terme créeraient ■ des courants 
économiques induits dont les 
retombées profiteraient & une 
vaste zone et inciteraient les 
populations des villages A rester 
Jt3 et A mettre en échec, par leur 
seule volonté. la loi de l'exode 
rur&L 

A Masgrangeas 

i 

. Jusqu'à ce jom% beaucoup d*ïn- 
vestissements ont été engagés. 
Tnft.ii n faut reconnaître que les 
retombées sont ' pour le moins 
« légères ». 


« ceinturer » le lac avec des Im- 
monbles même petits os des vfl- 
laa. n y aura deux pointa forts 
autour ‘ de deux villages de va- 
ches, qui ont ouvert leurs 
pertes le 1* Juillet de cette an- 
née. mais ailleurs c’est la nature 
vlezge qui monopolisera les rives. 

A Masgrangeas, géré par le 
Tourtng - Club de France, on dé- 
nombre une centaine de rési- 
dences familiales. avec chauf- 
fage, un camping - caravaning 
trois étoiles, une d’accueil 

et d’animation. Dans les tons 
ocre, brun et texte de Rtenwi», les 
maisonnettes sont bien Intégrées 
en hameaux denses an cadre 
forestier. 

Le village de Pierrefltte, géré 
pax Vacances nouvelles, est plus 
original par la très large place 
laissée aux activités « commu- 
nautaires ». Les gîtes sont au 
nombre de soixante-dix-huit, 
dont huit gîtes pluri-famfllaux 
en dix lits pour deux familles. 

En outre, on prévoit trente em- 


HAITTE- ^ 
î J Stl^isssrff- 
"uMOGES 


VIENNE 


EymmGeiv 


Vnbusson 


^mmrm&s 

T^yTTsEentioiB 

i 


Les travaux ■ d'infrastructure placements de tentes qui consti- 


ayett 


a JT JEAN-FRANÇOIS BR$- sentent, pour leur part, un budget 
fyl GERAS, secrétaire gêné- de 3>T millions. Mais le gros de la 
L*X« rai du comité d’expansion dépense (25 mflllons) est cansti- 
u T.frmxicin , raconte cette anec- tué par la construction de deux 
iote : « H V ® quelque temps, villages de vacances. de conoep- 
jour lui montrer la région oà fl tion architecturale et sociale très 
trofetaSt d’installer une usine, différente ; l’un, Masgrangeas, 
'ai promené en avion au-dessus en. Creuse et l'autre, Pienefitte, 
ta lac de Vasstotère lè P.-D. G. en Haute-Vienne, 
rime grande société. Une de ses <*» yfii ngP<t| dans l’esprit de 
■éücences te nait a ux^ leurs promoteurs, ne doivent pas 

ladres Qifü devrait décentraliser, gtxe « assenés », comme des 
iprès avoir survolé le lac, u~rrva , sm les. rivages fragiles du 

ertf « Retu™ mois à Limoges, • i^c. q œ s'agit pas Ici de copier 
fen ai assez vu. J e suis ■ Vm urbanisiné touristique lourd, 
> convaincu. Je signe le contrat ; du. genre de certaines- stations de 
<rta 2 ptantattott— » ■■ -i spârta' d’hiver- ou. ■ de la eflte du 

H est vrai que le spectacle du' Languedoc. Pas question de 
\c de Vassïvttte, dont les 1100 .. 

ec tares débordent A la fois sur __ 


réalisés pour ressentie! par la 
syndicat mixte interdépartemen- 
tal, présidé par le Dr P. Ferrand, 
. (maire .de Royèn), atteignent 
4fl,o mnHnmi de flancs, chiffre 
dont on peut mesurer fimpact 
lorsque Ton sait que le budget de 
l 'AffthUeBAmAftii régional du. Li- 
mousin en 1975 n'atteint' que 
17 millions. Les 14 Mlnmé trea de 
réseaux d’assainissement ' repré- 
sentent, pour leur part, 'un budget 
de JU millions. Mais le gros de la 
dépense (25 millions) est consti- 
tué par la construction de deux 
villages de vacances. de concep- 
tion architecturale et sociale très 
différente ; l’on, Masgrangeas, 
en Creuse et l'autre, Pierrefltte, 
en Haute- Vienne. 

C es villages, dans l’écrit de 
leurs promoteurs, ne doivent pas 
être c assenés », comme des 
coups, .sur les rivages fragiles du 
Lac. H ne s'agit pas ldi de copier 
lin urhanismé touristique lourd. 


tueront, en cercle, on véritable 
village de toile. Congo pax une 
architecte Islandaise, le village, 
qui a délibérément choisi le bé- 
ton accroché au flanc (Time 
presqu'île, offre des logements en 
terrasses (probablement trop 
grandes pax rapport aux autres 
pièces habitables), et ü s’est 
fermé aux voitures qui restent 
sur un vaste parking extérieur. 

Par un contrat précis, les deux 
gestionnaires se saut' engagés, 
pendant dix ans, A rembourser 
au syndicat intereommunautalre 
50% (tes. annuités des emprunts 
qui ont servi A effectuer les 
travaux. 

L’opération de Vasstvtëre — 
1075 a .été l’an I du., .tourisme 
« organisées » sur les rives du lac — 
aura wrtrafné un effort coûteux 
pour les . . Collectivités locales qui. 
dans ce recoin de la France . la 
plus. pauvre, et en dépit des far- 
tes subventions, ont bien du mal 
A Joindre les deux bouts. Mais 
elles sent ' persuadées que sV-jku 
lieu de Jouer d’abord la carte 'du 


tourisme social elles avaient pré- 
tendu tout de go faire venir 
la clientèle riche et dépensière, 
c’eût été prétention folle et 
échec cinglant. 

Clin tPœü à V Allemagne 

Maintenant que les équipe- 
ments *sa< yr» ttels sont en on 

lient proposer des formules de sé- 
jours variées mais bien établies. 
On peut — c’est ce qu’on va faire 


en 19*76 — chercher A sensibiliser rencontre permanente entre les 


la clientèle de toutes les réglons de 
France et cligner de l’œil vers 
l’Allemagne fédérale. Cest par 
Vasslvlère qu’on va tenter de faire 
s’ouvrir le Limousin au-delà des 
marches du Central : le lac 
sera le fanion de la région. 

Vassfvlère vent aussi Être autre 
chose que le lac — et son eau. De 
infime qu’en Bretagne le mot 
Armer désigne, ensemble, la mer 
et la eflte qui la borde, de même 
ici il faut que les cantons qui 
entourent le lac soient associés A 
son essor et pénétrés par les ri- 
chesses qu'on espère voir arriver 
■sur ses rives. C’est da.w« cet esprit 
qu’on parle du « grand Vassi- 
vièrê ». Les responsables du vil- 
lage de Pierrefltte l’expliquent 
bien, avec des Intonations de 
sociologues autant que efaména- 
geurs, lorsqu’ils disent : « Cam- 


i creuse et la Haute- Vienne, au ' 
led des contreforts du plateau de 
U 9 mm n " m ‘'*'" c tarez l’émerveiüe- 
,i îent Eaux argentées toujours 

m M-risotées par la brise pour la plus 
rende Joie des amateurs de te- 
stes. Rivages découpés, criques, 
ges, promontoires, forêts, de 
1 ns noirs glissant sur des ver- . 
ta tantôt escarpés, tantôt plus 
ix. Des et presqu'îles, recoins 
our ceux qui braquent le brochet 
- . t larges plans d’eau pour les fana- 

.ques de motonautisme. Mate le 

rlns remarquable reste la « vir- 
■■Vv pVi.'f.V ï-àafti » dû landes et des farSta. 
“V ^ ‘ ‘ règlements, d’urbanisme .ont 

V-/.,-"' jÿ. .viÿfTi Jusqu’à maintenant être appli- 
Lj VV /.Y.V- ^’julyiés avec rigueur, et ce sont les ' 
jjyaatre cinquièmes des surfaces en 
ordure du lac qui sont c zadés » 
.'t- 1 - \ par conséquent, interdits au 

P*’’- . . éton, A la brique, A la pierre de 

C- - ..fe rtile ou aux cabanona mltenx. ' 
*^üne route de promenade a été 
V- ■ instruite autour du lac, H y a 

K» « « r • - ** -ois .sas, par les deux départe- 

îents, en épousant harmonieuse- 
îent tous les zigzags de la côte. 
t - . ans doute, ne pourrait^elle être 

. '.‘ v îfaite aujourd'hui A cause des 
. V{ V',.éclslans gouvernementales, prises, 



(Dessin de CADÏER.) 


ment faire pour investir ; attirer ln j acte 
des usagers, rentabiliser les ■ fn- Avec 
Vf stJfseyi eniS-jm du^.moins pro- 
voçiier des- mouvements sans créer . . 

une « station classique » aoec les ' . - _ 

coûteux gadgets que céda repré- l Hnnfq 
sente? Cè n’est pas facile de 
foiré admettre que’ le modèle de vJl^. 
la ■ station » rtest pas le seul 
possible ni le seul rentable. En FR> 
effet, si Vattrait des hauts pin- 
féaux limousins réside essentiel- paru : 
lement dans le lac, partie inté- moitaue 
grante de la nature, libre. U est 
évident qui en fabriquant autour tembn). 


vacanciers A demeure, les gens 
de passage, et les paysans limou- 
sins eux-mêmes. Pari évidemment 
difficile, car comment s’y pren- 
dre pour que le tourisme ne soit 
pas, dans les pays pauvres» nn 
parasite et pour que les tou- 
ristes ne soient pas seulement des 
« agente économiques de pas- 
sage » ? 

H y a quelques mois, la télé- 
vision diffusait l' émission « le 
Pain noir », tirée de l’oeuvre de 
Georges - Emmanuel Clander. 
C’était en Limousin. La terre ni 
l’industrie ne parvenaient A 
nourrir les hommes et les fem- 
mes de ce pays, qui émigraient 
vers les grandes cités. Mais les 
habitants des villes surpeuplées 
découvrent aujourd’hui, après les 
excès de l’urbanisation, les vertus 
vivifiantes d'une campagne 


Avec Vasslvlère, peut-être 
va-t-on v.oir revenir vers le. pla- 
teau de Mfflevaichês les émigrés 
dii c Pain noir », soudain sou- 
riants, -et, sur leurs traces, ceux 
qu’ils n’auront pss eu de mal A 
convaincre. 

FRANÇOIS GROSR1CHARD. 

Duu cette xnAme série, ont . déjà 
pore : « Le Léman, une langueur 
mortelle » (« le Mande du tourisme » 
du 30 août) et « Serre- Ponçon & la 
recherche du plein emploi » (s sep- 
tembre). 


Du delta du Nil aux colosses d‘ Abou-Simbel 


fi VA -♦'V^aaiTlère d’asphalte ou une « gan- . 

pavillonnaire- » lie long de la - 
IjKk^ÛaâpPbute entre l’arrlère-pays et 
écrin du lac. 

- Les risques « d’endommager . » 
^assivlôre en .voulant trop sl'axné- 
iager » étaient pourtant nom- 
^»mnc et tentants depuis ce Jour 
le 1952 où KD-F. décida de créer 
P m barrage sur la Maulde. af- 

luent de la Vienne, A 650 mètres 
'£Éi$*$fr r l’altitude. D'autant que le lac de 
rasai vi ère a toujours été, pour 
s habitante du Limousin, un 
^^ggÉeu commode — et très recherché 
de Icéslis. de week-end et de 
vacances ; les rentrées ' 
,-Mpur Limoges le dimanche soir en 
:^®®^HFémoigûcnt_. 



TROIS 

MILLE 

ANS 

DE 

PELAGES 


E NTRE Alexandrie, la capi- 
tale de Cléopâtre, où le 
Phares de Ptolémée Sôter 
brûlait sur le bras occidental du 
dette. 11 y a déjà deux mille 
ans, et- Port-Saïd, créée il y a 
un peu plus d'un siècle, lois du 

percement du canal de Suez, le 
NU s'épanouit comme un. lotus, 
la Heur qui Inspira les bâtisseurs 


de temples de la basse Egypte A d'avoir aussi l’amour de ITils- 
en Juger par les chapiteaux de tolre et un certain esprit de tolê- 
leors coktîneÆ Et le fleuve, sous rance pour la chaleur qui, en été, 
la poussée de son flux qui char- . peut attendre les 50 degrés A 
rte- des milliards de tonnes d’eaux l’ombre. 

apporte 101x1 dftns _ la H faut également s'armer do 
Méditerranée les terres, les sables patience, car, dès l’arrivée A 
et. les déchets organiques arrachés Calro-Alzport, de longues fonna- 
au cœur du continent africai n , jjtés de décla rations de devises et 
-A 6500 kil o mè tres. de son embou- contrôle, rappelleront que nous 
ebure. sommes ici au carrefour du 

33 y a »iftng cette 'aventure monde méditer ranéen, de l’Asie et 
nïiiate de quoi exciter le voya- l'Afrique. Et puisque les pyra- 
geur. C’est l'exemple unique' an mides et le Spbynx sont à por- 
m ohriw (Tune « avenue » aqna- tè®. tie la ma i n , sur le plateau 
tique large parfois de deux kilo- rocaOleux de Chnaeh, pourquoi 
mètres, bordée d’oasis, que Ton 110 P*® profiter de l’escale caî- 
peut remonter de la mer Jus- '• rote .P«m les visiter et assister, 
qu'aux lacs de r Afrique arien- Après le coucher du soleil, A 
taie. Soyons moins ambitieux, fad m lraMe spectacle * son et 
oublions- pour l’instant l’Albert lumière », qui évoque si bien 
NUe et le Victoria' Nlle . qui tre- l’époque des bAtiBseors de l’em- 
versent le nord de l’Ouganda, Pb® égyptien ? 
avant de former le Nil blanc; 

ignorons aussi le Nil bleu Jaillis- T , 

saut du . fantastique château „ -L*e djebe 

dû eau éthiop ien pour rejoindre au • . 

galop son frère Jumeau A Khar- A pins de 700 kilomètres du 
toum. 1 Et TwnfHiK-wwp is à remtm- Caire, . voici Louxor et Btemak. 
ter jusqu’aux première et deuxjè- Dans ce site gr andios e coupé en 
me où ie génie de üeax par te vallée fertile du NE 

l’homme a dressé un barrag e qui * ^'art de Vartihitecture, a. dit 
a formé ta roche et le sable. ChampoHion, n’a Jamais été auss i 
entre les déserts de Libye et de sublime, aussi large, aussi gran- 
Nuble, un lac artificiel quatre dtose— » A une heure de vol de 
fois plus, grand que le lac T-^mnn te cap ita le, moderne, le voyageur 

découvre 1a Thëbes antique, c&pi- 
Ponr se lancer aujourd’hui dans taie de la haute Egypte. L'histoire 


Mais les pyramides sont an 
Caire ce que l’Arc de triomphe 
est A Parte. Tout Juste un a amu- 
se-gueule » pour touristes « bla- 
sés ». Car, dès le Moyen Age, les 
Européens et les Arabes ont suc- 
cédé aux pinards de nécropoles 
et les croisés c omm e les égyptolo- 
gues de Bonaparte et ceux de la 
reine Victoria ont déposé au Lou- 
vre, au Brttish Muséum et an Mu- 
sée des antiquités de Turin (le 
premier . musée d’égyptologle du 
monde), leurs plus fabuleux tré- 
sors. Heureusement ü en est 
beaucoup resté on Egypte et si ta 
chasse aux antiquités se poursuit 
de nos jours, elle est sévèrement 
contrôlée par le gouvernement 
égyptien qui estime A 20 % seule- 
ment la totalité des richesses 
archéologiques ' découvertes A ce 
Jour. 


Le djebel pétrifié 


A plus de 700 kilomètres du 
Caire, voici Louxor et Kamak . 
Dans ce grandiose coupé en 


Le tombeau de Toutankhamon, 
l’enfant-rol mort à seize ans, qui 
doit toute sa renommée A ta dè- 


l’homme a dressé un hurrag p qui * Part de Vardhitecture, a. dit 
a formé ta roche et le sable, Champollion, n’a jamais été auss i 
entra les déserte de Libye et de sublime, aussi large, aussi gran- 
jSTuDie. un lac artificiel quatre dtase— * A une heure de vol de 
fois plus, grand, que le lac T-^mnn te cap ita le, moderne, le voyageur 

découvre la Thëbes antique, c&pi- 
Ponr se lan cer a ujourd'hui dans taie de la haute Egypte L'histoire 
l’aventure, U suffit de disposer de est gravée sur un calvaire A peine 


deux par 'la vallée 'fertile du NE couverte d’un sarcophage inégala- 


deux A trois semaines de loisirs 
et cTun viatique d’environ 3 000. P, 


76490 VILLEQUIER, en NORMANDIE, par A 13, sortie Bourg-Aehard ’ 

DOMAINE DE VILLEQUIER 



Direction Maurice LALONDE 

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altéré grâce A la sied té de l'at- 
mosphère qui a laissé aux cou- 
leurs pariétales toute leur fraî- 
cheur originale. Les hiéroglyphes 
nous signalent une éclipse de lune, 
phénomène qui. il y a plus de 
trente siéclffs, a provoqué une pro- 
fonde émotion dans le pays. Des 
dynasties de Ramsès et de Ptolé- 
mée ont lait écrire leurs gestes 
sur les bas- reliefs. Dn feu d'arti- 
fice de colonnes papyrif ormes Qe 
papyrus était le symbole de la 
haute Egypte) conduit A une salle 
hypostyle, découvrant eUe-mfime 
le temple d’Amcn. 


ble et du trésor qui raccompa- 
gnait, est tout près, dans ta Vallée 
des Rois. Il faisait, ce matin-là, 
A huit heures, 44“ C A l’ombre. Un 
lieu à visiter très tôt, sons peine 
de suffoquer dans une atmosphère 
de fournaise- Cette gorge tran- 
chée a vif dans le djebel pétrifié, 
c’est l’équivalent de ta Vallée de 
1a Mort aux Etats-Unis. Car, sitôt 
quittée la frange limoneuse qui 
borde le fleuve, pas le moindre 
brin d’herbe, ni te plus petite 
trace d’épineux. Seules les * sand- 
fUes » (mouches des sables) rap- 
pellent par tenir harcèlement que 
la vie y subsiste- Encore ’es 
sandflles ne peuvent - elles vi- 
vre que parce que l’homme s’est 
accroché à cette terre du déses- 
poir. que les pharaons avaient 
voulu réserver A leurs seules sé- 
pultures. 

LÉO PALÀCIO. 

(Lire là suite page 14J 


DEBAT 

LES CALANQUES 
EN SURSIS 


du lac une station avec ses 
immeubles, sa circulation intense 
et ses flonflons, on tuerait ce qui 
fait Vattrait du site, sam créer ce 
qui fait V attrait d’une station : 
Vasstvière ns peut, par bonheur, 
à notre avis, devenir ni une capi- 
tale du ski, ni une capitale du 
bronzage, ni une capitale de la 
roulette, ni surtout, ce qui est à 
la mode, les trois à la fois. » 

Au contraire, on cherchera A 
faire de Vasslvlère un lieu de 


P AR décret en date du 
29 août 197 5, pan# eu 
Journal officiel du 4 sep- 
tembre. est classé, parmi les 
sites pittoresques du départe- 
ment des Bouches-du-Rhône, 
r ensemble formé sur les commu- 
nes de UsrseMle et de Cassis 
per te messit des Calanques, far 
que ce/ ensemble figure sur le 
plan au T/20000 annexé eu pré- 
sent décret. 

Ce texte marque certainement 
une étape Importante dans la 
lutte opiniâtre menée depuis des 
décennies par des associations 
auxquelles U convient do rendre 
un juste hommage, et, depuis 
quatre ans, par les municipalités 
de Marseille et de Cassis pour 
maintenir intact le magnltique 
monument naturel que corurifue 
le massif des Calanques. Mais 
ce serait une grave erreur que 
de croire la bataille en vue do 
sauvegarder les calanques défi- 
nitivement gagnée. 

Pour aller plus loin et plus 
vite. U est Indispensable de met- 
tre un terme & le méconnaissance 
dans les faits des Intentions 
solennellement proclamées, et eu 
refus de dégager les moyens 
financiers nécessaires. 

Depuis de nombreuses années, 
une campagne s’efforcait de faire 
prendre conscience & roplnlon 
de la beauté mervei/ieuse du 
massif des Calanques, chanté 
par Rimbaud ef par Mistral, et 
de le nécessité d’en maintenir 
l'Intégrité. Dans la réalité, les 
atteintes eu massif des Calan- 
' ques ont été nombreuses, et si 
les dégâts n'ont pas été plus 
considérables, ce/a est dû & la 
nature môme du massif, au relief 
tourmenté c&Ianco ne slgnllle- 
t-H pas en provençal escarpé) 'et 
(f accès difficile ainsi qu'à r ac- 
tion Inlassable d’individus, de 
groupes ai d’associations réu- 
nie autounThuI essentiellement 
au sain du Comité de défense 
des sites naturels (COS INA). Ces 
atteintes réelles ou potentielles 
avaient trois origines : 

— La volonté d'exploiter ses 
ressources naturelles. Ainsi la 
carrière de Port-Mlou ouverte 
en 1913 a saccagé le paysage 
de la plus profonde des calan- 
ques, qui s’étend sur 1 kilomètre 
carré. En Vau, la plus presti- 
gieuse des calanques a failli, 
dix ans plus tard, être i son 
tour transformée an carrière. 

— Le désir d’ouvrir le massif 
& une pmmotlon touristique dé- 
vastatrice. Régulièrement divers 
projets ressortent ; construction 
d'un complexe scientifique et 
attractif, réalisation, sous les 
auspices de la chambre de 
commerce, (f un téléphérique 
aboutissant ou sommet de Mar- 
seülo-Veyre, installation à Calle- 
kmgue d’un téléscaphe dont II 
reste les vestiges, réalisation 
d’une route des calanques ou 
d'une autoroute de dégagement 
sud-est de Marseille , etc. 

— Le s conséquences de rur- 
banisation de Marseille : sous le 
couvert de le législation sur les 
ZAC, le massif a été grignoté. 

II est Important que la décret 
portant classement des calanques 
mette déflnlHvement un terme i 
ces atteintes. 

Depuis deux décennies, les 
imJîces soulignant nntérét des 
pouvoirs publics pour ta sauve- 
garde du littoral méditerranéen 
dont pas manqué ; cet Intérêt ao 
manifeste notamment dans la ré- 
daction d'Innombrab/aa rapports 
ou schémas d’aménagement et 
la création constante de nou- 
veaux organismes : 

Mois les protections juridiques 
‘ ou administratives ne suffisent 
pas, car elles dépendent trop de 
Pair du moment, aujourd'hui tavo- > 
table à r environnement, et qui 
peut rétro moins demain. Des 
moyens financiers Importants 
doivent être dégagés par rEfat 
afin que la collectivité s'assura 
immédiatement et définitivement 
de la maîtrise foncière de la 
totalité du massif. 

Il est regrettable, d’un autre 
côté, que les pouvoirs publics 
n’aient pas cru devoir retenir la 
formule du parc national ou ré- 
gional dsmàndêe par les muni- 
cipalités da Marseille et de Cas- 
sis- 

Les défenseurs des Calanques 
ne doivent pas encore se démo- 
biliser. Bien au contraire, l'es- 
sentiel reste A faire. 

GILBERT RASTOIN. 

Hoirs de Cassis. . 


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4 


Page 14 — LE MONDE — 13 septembre 1975 * 


LE MONDE 


Tourisme 


TROIS MILLE ANS DE PILLAGES 


(Suite de la page 13.) 

Oui ! Des hommes peuvent 
vivre entre la roche ardente et le 
ciel d'un bleu de lessive. Terrés 
dans de misérables masures en 
pisé, de même couleur que la 
montagne, dont Us ne sortent le 
Jour qu'à l'approche d*un car de 
touristes pour tenter de vendre 
de fausses antiquités, et la nuit 
pour fouiller quelques centaines 
de tombeaux encore Inexplorés 
par les missions officielles, pour 
éloigner les Barbarlns des ruines 
et des richesses qu'elles peuvent 
abriter, le gouvernement a fait 
construire une cité moderne avec 
une adduction d’eau potable, tout 
près du NIL Mais, depuis trois 
mille ans. les ancêtres de ces tro- 
glodytes vivent des richesses des 
momies royales ou prlncières, 
celles que le mort doit avoir à ses 
côtés pour permettre à son ftme 
de retrouver, dans l’au-delà, ses 


avion Jusqu'au barrage d’Abou- 
S Imbel (une demi-heure de vol), 
au-dessus du lac artificiel qui 
s’est formé entre les deux pre- 
mières cataractes et se poursuit 
au-delà de la frontière souda- 
naise. 

Abu - Slmbel - Airport n’est 
qu'une baraque de fibre-ciment 
où l’on vend du Jus de mangue 
sirupeux et des bustes de Néfer- 
titi en albâtre, et où un car vous 
attend pour le transfert au bar- 
rage. « Surtout pas de photos en 
cours de route », prévient le guide. 
En fait, l’aéroport est une base 
militaire, et quelques batteries de 
D.CA rappellent au voyageur 
qu’il est au Proche-Orient; mais 
les soldats, bons enfants et dé- 
braillés, mitraillette sur le ventre, 
saluent les touristes d’un geste de 
bienvenue. 

Ramsès IX dont les mânes nous 
avaient accueilli à Louxor, est 
encore présent à Abou-Simbel. 



bijoux, sa vaisselle, ses plus beaux 
atours, le tout bien ordonnancé 
autour de sarcophages, plaqués 
d’or et rehaussés de pierres pré- 
cieuses. Comment s'éloigner de 
pareilles splendeurs et permettre 
à des étrangers de s’en emparer ? 
Alors les Barbarlns sont restés 
sur la terre des morts et vont 
puiser leur eau potable à des ki- 
lomètres de là. 

Si pendant longtemps (et mal- 
gré la traduction de la pierre de 
Rosette découverte par l'officier 
d'artillerie Bouchard et traduite 
par Champolllon) beaucoup de 
pages de l’histoire égyptienne 
nous ont échappé, c’est parce que 
de précieux papyrus avalent été 
enlevés des tombeaux et cédés & 
des marchands vénitiens et lom- 
bards qui les revendaient pour 
les brûler comme de l’encens. Mais 
à Deir-el-Medinah, les autoch- 
tones savent que leur pays garde 
encore dans ses entrailles 80 % 
des trésors pharaoniques ou pto- 
ilémaîques. Les missions étran- 
gères doivent surveiller leurs tra- 
vaux, car les ouvriers de la région 
sont habiles à camoufler certaines 
de leurs découvertes. 

De Louxor & Assonan, sur deux 
cents kilomètres de fleuve, navi- 
gant au milieu de graciles felou- 
ques, deux hôtels flottants de la 
chaîne Internationale HTltnn. 
1* cc Isls » et T « Osirls » permet- 
tent de réaliser une croisière de 
détente, allant d’une rive à l’au- 
tre. au gré des biefs et des éclu- 
ses en dérangeant à peine les 
buffles pataugeant dans la vase 
tiède. Durant quatre jours et cinq 
nuits, ces bateaux, du style 
« aviso colonial » — mais de cons- 
truction récente — offrent à une 
soixantaine de passagers de vastes 
et confortables cabines climatisées 
avec salle d’eau, une excellente 
et originale cuisine, une piscine 
et des soirées animées Et. à cha- 
que escale, des calèches pour des 
visites accompagnées aux temples 
d'Edfou dédié à Horus, le dieu- 
faucon ; de Kom-Ombo. dédié à 
Sebek, le dieu -crocodile ; de Phi- 
lae. dédié à IsLs, aujourd'hui me- 
nacé par les eaux du bassin de 
retenue entre le barrage Assouan 
et celui de Sad-el-AIL 

A partir de là, sur option spé- 
ciale, on peut se faire mener par 


Mais ici ses dimensions sont 
gigantesques. En ce point le plus 
absolu d’un désert, qui couvre les 
87 % du territoire de ta R.A.U., 
des colosses taillés dans le granit 
rose, déjà menacés par les eaux 
du barrage, ont été sauvés grâce 
à la campagne menée à l’échelon 
mondial par rUNESCO. 

Ramsès se présente comme un 
géant de pierre hiératique dont 
le visage Impassible attend cha- 
que matin les premiers rayons du 
soleil levant. Et, sous cette lati- 
tude, le soleil est toujours au 
rendez-vous. Le pharaon porte la 
barbe postiche tronquée, le 
pschent royal, et trône, entouré de 
toute sa famille. L'ensemble re- 
présente une masse compacte de 
33 mètres de hauteur et de 38 mè- 
tres de largeur. La façade du Naos 
s’ouvre sur le grand temple pro- 
fond de 63 mètres. Le dieu Ré, à 
tête d’épervler. veille sur la 
famille pharaonique. Plus loin, 
face à un maigre bouquet d’aca- 
cias & gomme, a été reconstitué 
le petit temple d'Athor. 

Sur le djebel, la forteresse arabe 
d’Addèh semble monter la 
garde à la frontière entre l’Egypte 
et le Soudan. Il y a des siècles, 
par cette même trouée, les pha- 
raons faisaient venir les bols 
précieux, les gemmes et l’ivoire. 
Mais par là aussi, à plusieurs 
reprises, les envahisseurs de- 
vaient menacer la Haute-Egypte, 
surtout à l'heure de la déca- 
dence. Combien de trésors ont dû 
reprendre cette route, au travers 
des marches tutélaires déjà 
ébranlées vers le Koush. la loin- 
taine Ethiopie, le pays légendaire 
du Fount (le sud de la péninsule 
arabique ou la côte des Soma- 
lis ?) d’oû les Pharaons rece- 
vaient leur or. 

C’est avec émotion que le tou- 
riste découvrira à Dar-El-Bahrl 
une inoubliable série de reliefs et 
d’inscriptions hiéroglyphiques re- 
traçant l’expédition ordonnée par 
la reine Hatcfcepsout vers 1495 
avant J.-C- où l’on volt le prince 
de Fount offrant aux légats égyp- 
tiens des épices, des babouins et 
des peaux de léopard. 

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DEUX RETOURS 


C ’EST Jacques Hèbertot qui 
m’a fait connaître Cagna. 
Ce jeune cuisinier venait de 
prendre la gérance d’un minus- 
cule restaurant de la rue des 
Dames, il l’avait appelé la Fi- 
celle. soit qu’il fût normand lui- 
même, soit en hommage au Nor- 
mand animateur de théâtre. (La 
ficelle, on le sait, est une crêpe 
garnie d’un appareil crémé, que 
la Normandie partage avec la Pi- 
cardie.) 

A la Ficelle. Cagna gagna 
une étoile au Michelin et s'af- 
firma comme un créateur durant 
onze années. N 7 était-ce pas suffi- 
sant pour entendre voler de ses 
propres ailes ? Il vient de s’ins- 
taller 14 . rue des Grands- Augus- 
tins. Ce fat un restaurant renom- 
mé en s notre avant-guerre » que 
la Reine Christine 1 7 œuvrait au 
fourneau une cuisinière dont les 
plats mijotes faisaient la joie de 
Daudet. Il y a quelques années, 
un ancien de chez Flo avait repris 
la maison et, s'avisant qunénrl 
Heine avait vécu (où était mort, 
je ne sais plus) en face, l'avait 
transformée en brasserie vague- 
ment munichoise sous le nom de 
la LoreleL Voici cette vieille 
maison (qui a fait partie du col- 
lège des Charités-Salnt-Denls et 
dont les façades sont classées) 
devenue Chez Jacques Cagna et 
ayant trouvé dès son ouverture 
l'étoile méritée ailleurs. (Par pa- 
renthèse. soulignons l’Innocence de 
son successeur de la rue des 
Dames, qui croyait avoir acheté 
l'étoile avec la barque. Innocence 
peut-être malicieuse ! » 

Donc, vous irez chez Cagna, dont 
le menu, court mais riche, pro- 
pose la ficelle normande (bien 
évidemment 1 15 F), un foie gras 
de canard z maison a (35 P), une 
fricassée de petits gris aux croû- 
tons (18 FJ. une salade de pam- 
plemousse (10 F), une terrine 
d’anguille aux pétoncles avec 
beurre blanc et ciboulette (30 FJ, 


un turbotin fard (3S F), le homard 
breton au beurre blanc, le confit 
de canard aux pommes sarla- 
dalses truffées (35 F), et il est 
bon que Cagna le précise, les véri- 
tables ne l’étant point, 

on le sait, un coquelet aux mo- 
rilles à la crème (32 FJ, un gre- 
nadin de veau au gingembre 
(35 F), de délicieuses noisettes 
d'agneau à l'estragon (35 F), des 
grillades et des plats du jour, des 
desserts heureux dont les profi- 
teroles au chocolat garnies de la 
glace de votre choix (10 F), lHe 
flottante, des sorbets «maison» 
(14 F), etc. La maison est fermée 
le «uwwii wi^H et le dimanche. 
Elle sera vite connue du Tout- 
Paris gourmand. 


Voilà donc le Manoir Topsy de 
ma Jeunesse devenu Chez Bau- 
TRonn. Je l’avais annoncé le 
tout premier il y à quelques mois 
lors d’un article sur le Napo- 
léon de l’avenue de Friedland, 
animé lui aussi par ce chef qui 
travaille tout à la fois, Alsace 
oblige, dans la choucroute et. 
Océan propose, dans le poisson. 

J’aurai l'occasion d’y revenir 
mais, déjà, je puis assurer que 
l’on parlera de Baumann r de son 
décor, de son étonnant bar où l’on 
peut, des déjeuners aux soupers, 
se régaler de salades (cervelas, 
gruyère, cùlmariezme. strasbour- 
geoise, de poissons, etc.), d’en- 
trées chaudes, d’un plat unique 
(la choucroute paysanne, est à 
20 F), en buvant d’incomparables 


Alsace et Océan 

Les tribulations de cette en- 
seigne gastronomique me font 
péter que J'ai souvent eu envie de 
réaliser une sorte de « géographie 
gourmande de Paris ». Et, tenez, 
en voici un autre petit chapitre. 
En 1929, avenue des Ternes, le 
Manoir Topsy (auberge de style 
anglais dont le propriétaire était 
alors M. Delsangles) avait pour 
spécialité le poulet Topsy (12 F), 
le cassoulet (8 F) et une tarte à 
la crème (5 F). Après la guerre, 
le Manoir Topsy fut un temps 
repris par M. Carie (qui avait 
vendu son Cheval pie de l’avenue 
Franklin - Roosevelt à Marcel 
Trompier pour en faire son Anne 
de Beaujeu). Puis, vendu une 
nouvelle fols, cela devint la Cuil- 
lère en Vois, puis la Saladière 
(restaurant végétarien «fana le 
vent). Las 1 le vent frtvolant 
était on vent mauvais, la Sala- 
dière s'effondra pour devenir le 
Relais Porcher qui ne dora guère 
{dus. Enfin, un barman du Crazy 
Borse y installa le Kiosque qui. 
comme beaucoup de médiocres 
restaurants, n’eut pas d'histoire 
et peu de clients. 


bières, du restaurant du premier 
étage (avec un salon d’affaires 
charmant pour une dizaine de 
convives). Il n’y a pas moins de 
neuf choucroutes (vendues aussi 
à emporter), mais toujours le 
légume est ce qull doit être, léger, 
craquant, sans graisse (grâce & 
un < truc » de cuisson dont Guy 
B&umann peut être fier), mais 
aussi de nombreux plats et des- 
serts. Mme Bacxnazm, pîwrehie et 
attentive, veille sur l’heureuse 
destinée de cette nouvelle maison. 

LA REYNPÈRE. 

★ Chez Jacques Cagna, 14, me 
des G ronds -Augustin*, 75ÛA6 Paris, 
téi. 326-49-39. 

★ chez BaTunann, 64, avenue des 
Ternes, 75017 Paris, téL 380-16-66. 


i fcV ' . ' 

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en- 

± ( 


La bouteille du mois 


PARFAITEMENT ÉCLECTIQUE. 


V; 


On ne parle guère de cet 
, excédent mais particulier restau- 
rant qu’est « Raftatin et Hono- 
rine » (16, boulevard Saint-Ger- 
main; téL : 033-23-21). H fait 
le plein, cependant, de ses fidè- 
les. Ceux-ci savent choisir entre 
les tentations de la carte, soit 
la farandole a bénauzme » des 
bots-d 'couvre (y compris le foie 
gras), suivie des fromageons de 
chèvre et de la guirlande des 
desserts, soit une entrée, un plat 
«orvanàllau solide et les mêmes 
desserts, si séduisants et 'quel- 
quefois Inattendus. Bref, c’est là 
que J’ai découvert ce pinot noir 
de Benilly. 

C’est à l’ouest de Qolney, sur 
les rives de l’Amon, que le petit 
vignoble de Reollly donne des 
blancs Issus du cépage sauvl- 
gnon, comparables peut-être à 
ceux qu’un personnage de Balzac 
faisait naître à Isscmdun. Mal» 
il y a aussi du pinot gris, ves- 
tige d'autrefois, et du pinot noir. 
Co dernier est, on • le sait, un 
très grands cépages rouges et 


qui a lait la renommée des vins 
de Bourgogne— et de Cham- 
pagne ! 

Le pinot noir de SeuïUy (ap- 
pellation contrôlée) donne (du 
moins celai bu chez < BafbUn 
et Honorine s, qui vient de chez 
M. René M&lbète, propriétaire- 
récoltant à Nenilly, Indre) un 
vin solide, mais léger, an goût 
fruité et bien plus que « bon 
ordinaire agréable ». comme a 
écrit un œnologue distingué. 

Sur le foie gras, les grenouilles 
bordelaises, le rromage et les 
fraises des bols du dessert, dé- 
montrant un parfait éclec- 
tisme. le vin de 9C. Malbête 
(millésimé 1974. U faut le boire 
Jeune 1) s'est révélé parlait. Et 
si, comme on peut le penser, 
1975 se confirme une année heu- 
re use, ce sera peut-être bientôt 
l'occasion d’une agréable bou- 
teille du printemps prochain que 
ce Renüly_ 

En attendant, allez goûter son 
frère aîné rtiw « Kaffatln et 
Honorine s. — L.-IL 


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MIETTES 

#»■’ à'.' 1 . 

• Cent seize étoiles / M. OIVo •' • 

Veraau, président des Relais ctejf . .Vf 
campagne, châteaux, hôtels,™ • ■- 
passe ses vacances à La Baule 
« dans l’appartement 6 A d’un buil- 
ding » comme il .l’annonce à ses fl 
ouailles dans une longue lettre 
Intitulée Devoirs de vacances. 

Ainsi fait-il le bilan de l'an I 
de la fusion que Pon sait M. Oll- 
vereau a. depuis octobre dernier, 
effectué 90.000 kilomètres, dont 
40.000 en auto, autant en avion et 
10 000 en train. 

M. Olive reau semble satisfait 
que. pour la France métropoli- 
taine, ses cent clriquante-slx mem- 
bres totalisent 116 étoiles au Mi- 
chelin (il ne dit pas combien de 
couronnes au Kléber, ce serait 
pourtant intéressant Q. Mais fl an- 
nonce cinq ou six nouveaux élus 
pour l’an prochain et quelques 
éliminations. 

Détail comique. Paul Bocuse 
revient dans les Relais gour- 
mands au titre étranger pour le 
restaurant Rengaya-Paul Bocuse 
de Tokyo. Que va-t-on dire à Tra- 
dition et Qualité ? . 

• 30 % cf augmentation sur les 
clalros, . 40 % sur les bêlons, 
dont on n’est pas sûr qui/ y 
en^ aura pour toute la saison : 
voilà ce qu’on annonce aux ama- 
teurs d’huîtres. Et l’annonce de 
recherches bretonnes pour fa 
création de « creuses blanches », 
c'est-à-dire de bâtardes de portu- 
ises et d'huîtres plates, n’est 
pas pour les consoler. En atten- 
dant la réouverture du Chalut 
(94. bd des Batignoïles, téL 387- 
26-84) a été un succès. 


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UE MONDE — 13 septembre 1975 — Page 15 


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Le marchand de sable sur les hauteurs r 


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ES chambres d’enfants, par 
nnp distribu tion saugrenue 
de l’espace, sont souvent les 

«es les plus petites de rappax- 
, -j virent Sot mie surface res- 
"'• i rv’inte de 10 à 12 mètres carrés, ' 
r^-afant doit pouvoir dormir, 
pjier, se détendre et travailler, 
.tmeublemênt d’une telle pièce 
; donc être conçu pour libérer 
-V maximum de place au soL 

"''•Ciles Uts superposés constituent 
L, solution classique pour coucher 
J( vix enfants dans la même 
. **• l ambre. Deux points i mportants 
***■'.. surveiller lors de l'achat : ' 
couchage solide de la petite 
p belle permettant d'accéder an 
* v v,. scqjérleur et la protection de 
lul-ci par une rambarde em- 
^O/'s^s. chant l'enfant de basculer 
ridant son sommeil. Nous avons 
auvê plusieurs modèles nou- 


,: -u 


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veau* dont la taille — 0,90 m de 
large sur 1*90 m de long — 
convient même à des adultes : 
ce type de couchage peut &tn» 
utile dans -une maison de 

vacances. 

Le bots naturel, en diverses 
essences, s’adapte à tous les 
décors. En pin, les montants de 
-pied des lits forment échelons 
pour grimper au deuxième Ut 
( Habitat, , 970 F avec sommiers en 
lattes fixes) (1). En bols africain 
verni, des Ute superposés avec 
échelle amovible sont vendus en 
« kit s, à monter soi-même ; une 
notice explicative est jointe & 
renvoi te Frédéric », Gautier, 
MO F sans sommfieis). In. fabri- 
cant propose . un nouveau som- 
mier ii cadre métaULqoe et lattés 
courbes, avec un' encadrement de 
bourrelets évitant- le glissement 
du wwdadAa UBSAOTLEn châtai- 


gnier massif, les panneaux de tète 
et de pied des lits sont en lattes 
horizontales, avec échelle fi*«> au 
pied tRoche-Bobois. 1 622 F avec. 
« sommiers » faits de planches 
en aggloméré). Sous le lit Infé- 
rieur peuvent se gifeyr soit un 
grand coffre soit deux tiroirs 
(747 F et 950 F). Armoire et 

-commode de même style complè- 
tent la chambre. 

Bonne imitation de «a» pfrt, gu 
plastique P.V.C* pour deux lits 
superposés avec dosserets marron 
et ‘échelle fixe (Catalogue de 
La Redoute, 795 F}. Deux- tiroirs 
peuvent prendre place sous le lit 
du bas. En gros tube laqué jaune, 
de sty le plus décontracté, les dos- 
serets sont de forme arrondie ; 
l’échel le amovible se fixe sur le 
bord du lit su pé r ieur et f carme 
barre de protection (Habitat, 
690 F). 




-•a».. 


UN BON POINT 
FAMILIAL 


M 


î^. 

* ’o 


1 Il y a du nouveau nto de 

M.^'-rt/ohrafs/té. Le magasin Point 
• v,.,:/ où le designer Ben Swlldena 
exposait ses meubles et lumf- 

■ ' 'va ^nalres et le boutique de vôte- 

'mente pour enfanta Bonbon qui 
^ taisait face (tenue par sa 

: , r ,. ‘ :: * c t bello*œur) ont fuahnni pour 
■ .ir ,.'. devenir Bonpoint. ■ Sur deux 
-'-.niveaux, c'est un vaste magasin 
, < entièrement nouveau et consacré 

’7 aux entants. 

r ". - Au rez-de-chaussée, on y dé- 
\ . \[ ’* , couvre les meubles figuratif» 

.. * créés per Ben Swlidens, dont 
7 une « maison » de rangement 
. i- • qui passionnera les petits. En 
^ bots laqué de dessins de cou- 
... leurs vives et tendres, c'est une 

■ "• superposition, sar 2. mètres de 

-, " Peut, de cases et de niches. 
Une fenêtre s’ouvre et on dé- 

— s^, couvre une plie de puits bien 

rangés : derrière la porte de 
la maison c’est la penderie. 
Pour Hnstant c’est très cher 
' mais tü ridée plaît aux parents 
- (Ma plaira sûrement aux en- 
■» ‘tenta) une fabrication an petite . 

■ série abaissera la prix. 

Des petits'' sièges d’angle 
, (80 F) peuvent ! 'aütud barrir -dv 
support-lit à pflssar aux quatre 
coins d’un matelea posé sur une 
planche. Dés couettes peuvent 
être commandées dans des tis- 
sus exclusifs et aux dimensions 
' ' désirées: une bonne Idée pour 
des Dis superposés, pas faciles 
A faire chaque matin. ' 

. COté habillement, le critère 
. recherché est la quotité (du tissu 

■ et de la coupe) pour un prix 
.. raisonnable. De le Naissance A 
' dix ana.=r. plus un rayon pour 
.. adolescents ' et des soue-vête- 
_ ments aux manteaux, le choix 

est grand. A signaler une colleo 
1 tien de robes, collants et chaus- 
. sures assortis pou r tes futures 
. mamans. — J. A. 

ie BONPOINT, «7, me fie lTTnl- 
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Mobilier compact 


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de la place, avec le combiné Bt~ 
rangement-écrltotre. Pour un 
enfant, un lit surmonte un meu- 
ble de 80 cm de haut en agglo- 
méré laqué blanc. Celui-ci com- 
prend des . rangements fermés 
par deux portes et un élément à 
quatre tiroirs, 'encadrant iwi* 
tahlette-écxitolre de 70 cm, avec 


Ut surélevé également, maie 
en chêne wu«if teinté rouge au 
vert, sur un élément-coffre de 
rangement fermé par Hwi» portes 
coulissantes (Roche-Bàbois, 

1860 F). _ La tête du lit peut s'ap- 
puyer contre un panneau mural 
comportant trois étagères (532 F). 
Une table -bureau, de 130 cm x 
68 cm, se fixe par une équerre 


deux niches & livres dessous . sur le bandeau de façade du lit et 


(1290 F. avec matelas, création 
Trois-Suüses, catalogue automne- 
hiver}. 


(1). Sauf indication, 
11 ta n Inclut "paa celui 


le prix fin 
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75017 Parla, et centra commercial 
Maine - Montparnasse, 17. rue de. 
l’Antvto. 73015 Parla. 

•ie Gautier, 85700 Le Bo opère, 
indique ses fièpasltalzw. 

★ Roche - Boboia. « Youngstore ». 
213. boulevard Balnt-Germaln, 75007 
Parla. 


forme plan de travail en épi. 

Four un adolescent, un lit & 
Installer ou centre de la pièce, ou 
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en bois laqué bleu pétrole 
(« Compact Floride », Gautier, 
1 600 F, sans s ommi er). Renouve- 
lant le « cosy » des années 30. le 
Ut est bordé d’un caisson formant 
écritoire, suivi de rangements à 
abattant, tiroirs et niches avec 
étagères. 

JA NY AUJAME. 


SUS AUX RENARDS / 


A 


*— v COLOQISTES et amie de 
w* la nature sont Inquiéta : les 
■*— ' petits carnivores de la 
laune française, qui constituent 
un maillon Indispensable dans 
t’équilibra biologique, sont mas- 
sacrés de toute part. 

C’est IA une situation d’autant 
plus Invraisemblable que les ra- 
paces, qui occupée/ une posi- 
tion écologique comparable, sont 
légalement protégés. 

Le principal prétexte de cette 
hécatombe, c’est le rage, qui, on 
le sait, continue A progresser 
vers Pouest : les renards en 
étant les principaux vecteurs, 
les autorités leur livrent une 
guerre sans merci. 

Après le déterrage, la strych- 
nine, te gszege A le chloropl- 
crlne, c'est maintenant le terrible 
acide cyanhydrique qui est em- 
ployé sur le Iront de le rage. 
M. André Jarrot te lui-même pré- 
conisé dans une circulaire adres- 
sée aux préfets en mars der- 
nier . _ 

Le but dû massacre dés re- 
nards est de faire tomber leur 
densité A un au/et pour 250 hec- 
tares : au-dessous de ce chiffre ^ 
la rage s’éteindrait. Or cette 
thèse m repose sur rien de sé- 
rieux, et la rage a même réap- 
paru dans des zones où ce seuil 
avait été atteint. De toute évi- 
dence, la vaccination des ani- 
maux domestiques, chiens sur- 


tout, constitua la melilauro pa- 
rade contre la rage. 

Las renards tués ns sont paa 
perdus pour tout le monde. Les 
gardas, après avoir touché la 
prime de 30 F par spécimen tué, 
revendent (es peaux aux four- 
reunt_ Il sutift de regarder les 
vitrines des boutiques de tour- 
rures pour constater r apparition 
massive des peaux de renards-. 

Ce n’est paa tout : le lutte 
contre ceux-ci éclabousse nos 
autres carnivores sauvages, déjà 
Intensivement détruits sous pré- 
texta qu’ils sont « nuisibles ». 
En effet, pour ne pas rentrer bre- 
douilles le Jour de rouverture . 
les chasseurs lèchent de plus 
en plus de gibier d’élevage : 
faisans, perdrix, lièvres, etc. Sur 
le plan écologique, c’est déjà 
une faute, faute qui se double 
d’un crime : le massacre des 
belettes, fouines , martres, blai- 
reaux. etc., qui risqueraient de 
menacer ce gibier artificiel. 

Même les chais I 

Des chiffras ? En une année, 
la fédération départementale des 
chasseurs de la Sartha a fait 
tuer 1 830. renards, 1 877 belettes. 
7 382 fouines, 481 putois.- De 
ce fait, certaines espèces sont 
en vole de disparition. 

Et, là encore, les fourreurs 
sont le a grands bénéficiaires. Ils 
vont, par exempta,, s'approvi- 


sionner A la scandaleuse Foira 
A la aauvaglna, qui as tient cha- 
que année, an février, A Chalon- 
sar-SaOna : des monceaux de 
fourniras y sont exposés, et jus- 
qu'à des peaux de chats domes- 
tiquas I 

Outra qu'elles risquant de 
transformer peu A peu nos cam- 
pagnes en désert, ces destruc- 
tions sont d'une grande cruauté. 
Des » diterreurs » se livrent 
toujours A leurs concours : c’est 
A qui tuera le plus de renards 
ou de blaireaux en une Journée 

Le piégeage est tout aussi 
révoltant- SI c’est une femelle 
qui est prise, elle se ronge le 
patte pour s’échapper et retrou- 
ver ses petits : ce comporte- 
ment consterne les fourreurs... 
parce que le fourrure est moins 
betie. 

Face A ce génocide, las dé- 
fenseurs de le nature réagis- 
sent Une Association des omis 
des renards et autres puants 
(ARAP) vient de se créer (1). 
Son présidant est le docteur 
vétérinaire Christian Bouperof. 
Elle entend agir par tous les 
moyens pour la réhabilitation 
et la protection de ces ani- 
maux. La batailla sera rude, 
mais II est plus que temps 
qu'elle s'engage. 


JEAN-JACQUES BARL0Y. 


(1) 138, boulevard Murat, 75016 
Paris. 


J 


• Les oiseaux d’Ouganda. — 
La Ligue française pour la pro- 
tection des oiseaux organise, du 
2 au 13 octobre, un voyage en 
Ouganda. Au programme : visite 
de parcs nationaux et observation 
d’éléphants, stages, oiseaux, cro- 
codiles, etc. 


Sain- 


te, rue du Mont-Valérlea 
t-Cloud, ta. 771-71-34. 





W SOUPLESSE ET SANS DOUBLURE 


L E lancement' de vêtements 
■ non doublés pour l'été a été 
l'excellente initiative des 
fabricants de prét-è-perter fran- 
çais au Sa! en -européen de l’habil- 
lement TTummUn qui vient de 
fermer A la porte de Versâmes, 
avec un record de plus de vingt 
mille acheteurs professionnels. 
Pour réussir ce changement de 
structures — an propre comme an: 
figuré, — il a fallu obtenir la 
coopération de tous les industriels 
concernés, du fllateur au confec- 
tionneur. En effet, 'ces nouveaux 
costumes et ces ensembles de 
sport sont le résultat des mariages 
entre fibres naturelles (laine, 
coton. Bd ou sole) et synthétiques 
(daerbn, tergal et autres polyes- 
ters) pour obtenir à la fois le 
toucher des unes et la facilité 
(TeuLi'etl&ii des sotzesa 

Les fabricants ont été obligés, 
pour leur part, de revoir et 
d'améliorer leurs coupes et leurs 
finitions, de façon A, offrir aux 
dr wiiTUrêis de Français qui tra- 
vaillent d’avril & octobre dans des 
bureaux étouffants des tenues 
poids plume confortables, nettes 
et- moins coûteuses. En costumas, 
en blazers et en vestes de sport, 
ces non-doublés devraient relan- 
cer les ventes, qui ont ten- 
dance' & stagner depuis quelques 
saisons, et intéresser aussi la 


GUY DORMEUSE, : 
ooctome trois pièces 
désassorti à veste do 
tweed sur on panta- 
lon assorti et on gilet 
en pied - de - poule, 
tarir a - dans sine dra- 
perie de laine allégée 
dtm peu de strie et 
de lama- 

La veste sport com- 
porte on effet do dé- 
coupe è ! 'épaule, une 
martingale et deux 
poches plaquées arron- 
dies. Le guet suit les 
mêmes lignes, tandis 
que le pantalon droit 
est légèrement moins 
large do bas que l’an- 
née dernière, i 29 cen- 
timètres, suis revêts, 
133S F environ tes 
trois pièces, au stand 
fie la marqué chez 
Brmnmel au Prin- 
temps. Jacques Wan- 
jjIbt. SI, roe La Boétie. 
78008 Paris; au Mans, 
Bure Boutique. 63, ave- 
nue fin Généial-de- 
Oaulle; & Saint- 
Qnantin, Kriloff, 6, rua 
Saint-André. 

UNIC : « loafer s i. 
semelle plate. en ebe- 
vroan'golfi 


à 


clientèle jeune réfractaire 
l'habillement traditionnel. 

Sur le plan de la mode, les 
coloris du printemps 76 compren- 
nent le bleu «orage», le. gris 
< mouette » et lé belge < llèze ». 

nonrrinnnéR aux cbemlseTweu - ** printemps de Monde du 12^ avril 
«hirondelle» et vert «bourgeon». 1975 )» Ies Borçoos présentant les 


pagne, alors que le style plonner 
et la marinière annoncent les 
vacances, comme les vestes-che- 
mises destinées grandes 

chaleurs. 

Comme nous l’avons annoncé 


Les tissus offrent un toucher sec 
en gabardines, en toiles et en 
popelines dans les unis, en 
contraste avec les rayés et les 
antres petits dessins à aspect rus- 
tique, parfois flammé. 

Les tenues de loisirs restent 
toujours fidèles au blue-jean en 
coupes- et en tons délavés, à telle 
enseigne que les velléités de Chan- 
gement détonnent plutôt 

Ces vêtements légers sont dé- 
ceJntrês, & carrure naturelle, & cols 
et. revers modérés. On note un 
léger retour aux formes croisées, 
moins longues, i, poches plaquées. 
Les pantalons, quoique appliqués 
aux hanches, retrouvent souvent 
leurs poches et sont taillés plus 
droits & partir du genou,- avec 
28 centimètres de largeur au bas 
(en costumes, dn moins). Les 
chemises s’assouplissent aussi, en 
tonne moins étriquée, parfois à 
cols carrés. 

A côté des classiques, la saha- 
rienne A manches courtes ou lon- 
gues se présente comme une tran- 
sition entre la ville et la cam- 


défDés de mode — dont celui très 
réussi des couturiers — ont nette- 
ment diminué le volume de leurs 
coiffures, qu$ dégagent la nuque 
et les oreilles, quand elles ne sont 
pas .carrément taillées en brosse. 

NATHALIE MONT-SERVAN 



BEAUTE EN CLINIQUE 

Soyea juwvoyantai co mm it les 
. ]Wia Américaines • : pwn« à 
la photo ant votre nouveau-né 
et panes ch ex l'esthéticienne et 
le coiffeur, quelques Jours avant 
rentrée en clinique. Un bon 
nettoyage de peau et on ma s s ag e 
vous détendront avant le sham- 
pooing, la mise en plis et la 
manucure. 

SI vous n'eu avei pas le temps, 
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phé.te ; 26-54-89 pour Marseille, 
Aix-en-Provence et les environs) 
vous enverront une «th W-Ir l dbh a 
sur place, i un prix raisonnable : 
55 francs un soin complet avec 
maquillage et coup fie peigne, 
28 francs 1a manucure. 

Pour le moment, le publici- 
taire Henri Benamon, qnl a créé 
ce servies voilé, quatre mois, 
emploie ^ n| i Jeunes femmes qui 
vont de clinique en clinique, 
no tamment & NeuHly et dans le 
sud-est de Paris et U projette, 
éventuellement, de conclure un 
accord avec un coiffeur. 

Ce qui est valable en clinique 
res* naturellement aussi pour 
les soins h domicile. Infiniment 
précieux pour les opérées, les 
malade- et les accidentées. En 
effet, rim ne remonte autant le 
moral que d’avoir bonne mine. 

N. M.-S. 



Les porteurs d'espoirs 

L -e 

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'ETE trotte u r est un été 
Allaire. Equüeo ponctue en 
min. 17 seo, dans le prix 
de l'Etoile, une série brillant déjà 
de tous les feux de FaJtir du 
Vivier. Duc de Vrie, dn même 
Equüeo et autres GnmdvaL 

Lorsque, voilà trois «n* . après 
une série d’exceptionnelles réus- 
sit» communes, illustrées notam- 
ment par Une de Mai et Toscan, 
la rupture avait été consommée 
entre Pierre-Déslré Allaire d’une 
part, Pierre de Mon tesson et Jean- 
René Gougeon de l’autre, le pre- 
mier avait annoncé, avec une 
assurance qu’à l'époque tout sem- 
blait condamner : « C'est mol qui 
gagnerai, mot qui aurai les meü- 
leurs chevaux. Jean-René Gou- 
geon est un bon entraîneur, mata 
je suis un bon acheteur et mes 
anciens associés constateront que. 
finalement, c’est ce qui compte le 
plus. ». 

La réussite d’ All a i re est en effet 
cdle de l’acheteur. C’est le triom- 
phe de l’œil sur la mata. Cet 
homme, qu'on ne volt plus jamais 
au sulky, qui se dit un driver 
très ordinaire, a les yeux les plus 
acérés qui soient pour, détecter 
le sujet d’avenir dons le- poulain 
balourd risquant son premier trot 
en dehors de l'herbage nataL 
Comme, d’autre part, nul dans la 
France trotteuse n’ignore que, s’il 
est séduit. U a le c arne t de chè- 
ques facile, fl draine vers lui tout 
ce qui est porteur d’espoirs. Un 
éleveur veut-il vendre un « deux 
ans » qui a est » déjà en moins 
de 1 min. 25 sec. ? Cest à Allaire 
qu’il s’adresse le premier. Quelque 
part en France, un poulain a-t-il 
frisé 1 min. 30 sec. dis le débour- 
rage ? Allaire le sait (car en outre 
fl a beaucoup d’amis? en même 
temps qu’il sait, éventuellement, 
comment convaincre le proprié- 
taire de vendra 

Sa réussite fait radie de l’écurie 
Aixin Delon, dont 11 est Peu traî- 
neur. Fakir du Vivier appartient, 
pour une port, à l’acteur ; Equüeo 
court sous ses couleurs. 

Encouragé, et n’ayant pas par- 
ticulièrement. besoin (merci pour 
lui) du million de francs qp’Egui- 
leo a déjà ramassés sur les pis- 
tes, Alain Delon à décidé de déve- 
lopper sa maison de production 
hlppiqpe. H a. conclu une associa- 
tion avec le propriétaire du haras 

des Chartreux : les dix poulains 
de pur-sang nés cette année dans 
ce haras — et parmi lesquels des 
fils de Lyphard, Gift, Card. Lu- 
thier, Zeddaan — accompliront 
leur carrière de courses sous les 
couleurs de Mireille Darc ou celles 
de l’acteur. Reste à Alain Delon, 
propriétaire de ptur-saag, à décou- 
vrir un Allaire du galop- 

En attendant de vivre peut- 
être à l’heure Delon, Longchamp 
répartit les lauriers de la rentrée 
entre Anne’ s Pretender, Ivanjica 
et Delmora. 

Le premier devance Gretm 
Dancer plus nettement que ne 
linéique l’encolure affichée par 
le juge à l’arrivée du prix NieL- 


Mais si l’an tient compte de ce 
que Gram Dancer rendait 6 li- 
vres à son vainqueur, sa perfor- 
mance reste méritoira 

Ivanjica, en qui nous étions 
personnellement tenté de voir la 
pouliche d*nn seul printemps et 
d’une seule distance, se révèle 
être bien davantage en gagnant 
avec sûreté le prix de la Nonette, 
sur 2100 métros et devant des 
concurrentes comme infra Grmn, 
Sea Sands, Feuille Morte et Oak 
HüL, pour ne citer que les princi- 
pales. - 

Enfin, Delmora, aux approches 
de l’automne 1975, se souvient de 
son triomphant automne 1974, et 
s'adjuge le prix du Rond-Point 
devant l’inusable El Toko et une 
Lianga méconn a i ssa b le, pour qui 
l’avait vue sur la ligne droite de 
Deauvllle. L’explication de Fenna 
est que, précisément, elle n’est 
efle-même que sur les parcours en 
ligne droite 

Exceptions anglaises 

Chiffres définitifs des ventes de 
Deauvflle : cinq cent quarante- 
deux poulains et pouliches ont 
été adjugés au prix moyen uni- 
taire de 44 591 francs, soit un 
chiffre d’affaires de 24158500 F. 

On peut effectuer des comparai- 
sons avec 1972, dernière année 
faste, et 1974, celle du creux de 
là vague. 

En 1972 : 508 sujets vendus à 
58 243 F de moyenne, soit 
29 687 700 F. 

En 1974 : 456 sujets vendus à 
45 326 F de moyenne, soit 
20 670400 7. 

Le prix moyen est, cette année, 
presque 25 % moins élevé — et 
en franc nominal — qu'aux plus 
belles années. Il est même plus 
bas d'environ 4 % que celui de 
1974. En revanche, le no mb re des 
poulains trouvant acheteur est 
respectivement 10 % et 20 % plus 
élevé qu’en 1972 et 1974 La dyna- 
mique de ce phénomène l'emporte, 
nous semble-t-il, sur l’impression 
défavorable qui pourrait ressortir 
dn prix. A part quelques excep- 
tions (surtout anglaises et amé- 
ricaines), les écuries faisant cou- 
rir en France ont acheté français. 
Dans un premier temps, c’est ce 
qu’il fallait obtenir. Dans le se- 
cond. 11 convient d'améliorer la 
qualité. Précisément, on assiste à 
de louables tentatives, 
de Godolphln Darley et Elle de 
Brignac, pour constituer des grou- 
pements capables d'acquérir de 
grands étalons. 

Dans le même temps, le syndi- 
cat des Seveurs, sous la nouvelle 
houlette de Guy de Rothschild, 
s’oriente vers un tirage au sort de 
quelques cartes des bons reproduc- 
teurs qui nous restent, c’est-à- 
dire vers des formules corpora- 
tives hors desquelles l'élevage 
français serait condamné. Oui, la 
barre se redresse. 

LOUIS DENIEL. 


J » 












Page 16 — l_E MONDE — 13 septembre 1975 • • • 


LE MONDE DES tOIS» 



Jeunes 


LA FOI 
NE 

SUFFIT 

PLUS 


C OMMENT rendre cohé- 
rente. fructueux* et 
MifîrliltiBlnih» l' actio n 
des quoique vingt uSle jeu- 
nes de treize & trente ans 
qui consacrent en France* 
chaque année, une partie de 
leurs loisirs à des 'ac tivit és 
de travail volontaires et bé- 
névoles sur près de quatre 
cents chantiers aux buts les 
plus divers (sauvegarde du 
patrimoine architectu- 
ral, fouilles, amélioration 
des équipements ruraux, 
protection de la nature, 
construction d'équipements 
sportifs, socio-culturels et 
touristiques) et qui ont to- 
talisé l'en dernier environ 
trois cent mille journées de 
travail? Comment canaliser 
cet imm e ns e réservoir de 
bonne volonté? 


raror do colloque tenu au 
couvant royal de Ssdot-Maximlm 
( Ver •), sur I a thème ; - Los chan- 
tions de Jeunes et le patrimoine 
architectural », colloque patronné 
— dans le cadra do Fermée euro- 
péenne dn patrimoine architectu- 
ral — par les secrétariats d'Etat 
A la culture, A la Jeunesse et 
aux sports, le ministère de l’édu- 
cation et & la qualité de la vie, 
ainsi que par la Caisse nationale 
des Monuments historiques. Ces 
/Camées ont vu .se confronter les 
expériences et les pointa de vue 
d’une centaine de fonctionnaires et 
de responsables cf associations dé 
chantiers représentant une dizaine 
de pays tf Europe. 


Qu’elles soient * fédérées », au 
sein if un organisme de cogestion, 
comme Cotravaux (IJ, organisateur 
du colloque, qui a été créé en 
1950 et regroupe neuf associa- 
tions concernant quatorze dépar- 
tements ministériels collaborant 
aux plana Enancler et technique 
pour la mise en -œuvre des chan- 
tiers, ou qu'elles soient autonomes 
(tel le Club du vieux manoir), ces 
associations reçoivent des minis- 
tères concernés des subventions 
de fonctionnement La Jeunesse 
et les sports s'acquitte chaque 
année, pour sa part de 1 million 
500000 francs, permettant de 
régler les salaires des permanents 
et les dépenses de fonction- 
nement, et de 2 millions de francs 
pour les travaux proprement dits. 
Quant A fa Caisse nationale des 
monuments historiques, elle dote 
deux concours (chantiers et ani- 
mation) . d’une somme totale de 
250 000 francs per an, qui viennent 
récompenser les actions de pro- 
motion ou les réalisations exem- 
plaires. ... 


L’AVENIR DES CHANTIERS DE FOUILLES 


C ES questions ont aous-tendu, 
deux fours durant, les tn- 

v mrte fin rrtJJrwrtte tant ■ ntl 


Les thèmes généraux du col- 
loque ont porté, d'une part, sur 

la signification de l’attrait qu'exer- 
cent sur /as Jeunes las chantiers 
/aspects psychologique et socio- 
loglque d’un coté, aspect culturel 
et Gnalhê de F autre), et, d’autre 
pan: sur les problèmes posée par 
la conception et rorganlaation 
pratiqua de ces chantier*. Cas 
choix ont amené /es participants 
Am (Briser an quatre commissions 
qui ont publié leurs conclusions, 
les premières du genre. 

Le but des chantiers — r assis- 
tanca a été unanime A le recon- 
naîtra — est de donner le priorité 
A rintérét de la Jeunesse pour la 
sauvegarda du patrimoine archi- 
tectural. Cette Jeunesse est mm 
par des motivations diverses : 
désir d'évasion, goût de la vie 
communautaire, attrait pour, me 


activité concrète , mais, surtout, 
par F opération de sauvegarde d'un 
monument an péril. Le temps de 
le méfiance de radmlnlstratloa vis- 
à-vis de ces « amateurs » est 
passé, effacé par le sérieux et le 
compétence qu’ils manifestent. H 
rien reste pas moins que, dans 
ces types de chantiers, un -pla- 
fond * technique 'est vite atteint, 
qui ne peut être dépassé que 
g/éce è u/r encadrement haute- 
ment qualifié guidant èt animant 
la travail. Il faut un animateur 
pour cinq participants ; lea atten- 
tifs actuels Indiquent qWH faudrait 
donc trois mille animateurs sup- 
plémentaires, d’où Furÿence de 
multiplier tes stages de formation , 
d’autant que chaque année désor- 
mais des miniers de demandée de 
participation sont rejetées tante de 
place st d’encadrement 


Les pièges de la snbventfeo E 3 


(1) IL rua as GUchj. 75000 Paris 


Qui sont-Ua cas Jeunes accep- 
tant de prendre sur leur temps 
de loisirs (et leurs finances) pour 
participer A tins action de sauve- 
garda? La proportion d’étudiants 
est écrasante (93%) et, ce, pour 
deux raisons : le longueur de leur 
temps de vacances et leur atti- 
rance pour une activité manuelle 
considérée comme 'dérivative. Pour- 
tant U existe des obstacles A la 
participation, qui sont d’ordre 
financier ou . proviennent d’une 
Bous-lnfommtion du public. On 
constate également on manque très 
net d'intégration de la population 
locale è la trie du chantier. Les 
réticences A F égard de ta Jeu- 
nesse y sont pour quoique chose. 
Le chantier n'est généralement pas 
assez ouvert A la vie qui t’en- 
toure, ne louche que peu de 
monde et s’intégre difficilement, 
d'autant plus qu'en France (con- 
trairement à ce qui ae fait A 
r étranger), il exista des différences 


entre les campa de Jeûnas et lea 
campe d’adultes, qui accentuent 
la coupure. D’où une première 
conclusion : une Information plus 
importante doit être entreprise 
afin de faire mieux connaître iss 
chantiers de Jeunes. Pour cela. 
Fécale aura un rOle d’initiation 
progressive A Jouer. 


En revanche, N faut protéger 
les chantiers eux-mêmes . contre' 
rexplatlstlon qui peut en être 
faite par certains responsables, de 
collectivités locales qui y attirent 
lea Jeunes la temps de bénéficier 
de ta subvention E3. du ministère 
de la Jeunesse et des sports, 
quitte A faire exécuter fs travail 
par une entreprise spécialisée dès 
que lea fonds sont débloqués^ 
Enfin, une étude serait à faire 
sur les garanties que devraient 
donner lea particuliers aux béné- 
voles. Il est Immoral que la 
résultat de leur travail de sauve- 


garde profite A ceux qui ae 
refuseraient A tout bail ou conven- 
tion garantissant suffisamment fa 
continuité du chauffer et le des- 
tination dlntérôt public du monu- 
ment, que Fon sauve. 

Un chantier ne doit pourtant 
pas être une tin en sot, mats II 
doit représenter, en permanence, 
une association de promotion so- 
ciale et cufnireUe. Pour ce Cafta. 
la chantier pourrait être un véri- 
table support da. ..F Education 
nationale, et il doit, sous peine 
de faillir A sa mission, créer en 
permanence une animation Inté- 
rieure et, si possible, extérieure 
puisqu’il a la responsabilité capi- 
tale d'intervenir dans la vie cultu- 


relle de la région où II est Im- 
planté. 

Comment concevoir un chantier 9 
Il est nécessaire de prendre cm» 
c/s /7 ce de rampleur et de la 
diversité des taches préparatoire* 
A son ouverture. Des contacta 
doivent être pris avec tes Mua, 
les enseignants, las collectivités 
locales et les fonctionnaires, con- 
tact* qui doivent s'accompagnât 
d’un travail de sensibilisation des 
papulations locales èn prenant 
soin de ne pas porter préjudice 
— dans le conjoncture actuelle — 
A ta main-d'œuvre locale et en 
recourant dès que possible h . le 
collaboration d’entreprises et d*ar- 
tisorrs. 


«Formateur de formateurs» 


Sur tous ces sujets des sugges- 
tions ont été formulées, qui pré- 
voient . de développer Fiatormation 
auprès des élus locaux, st le 
besoin S'est fait sentir de Féfa- 
boratton d’un document utilisable 
par tous fee partenaires concer- 
nés, faisant Je point sur les 
problèmes Juridiques, techniques, 
administratifs, financière caracté- 
ristiques des chantiers, il a été 
également souhaité rétablissement 
par région (Tune coordination 
suivie entre les associations et les 
conservateurs régionaux des bâti- 
ments de France et des monu- 
ments historiques afin de faciliter 
les choix des chantiers par les 
associations ainsi qua fa coopé- 
ration permanente, avant et pen- 
dant les chantiers, avec In 
diverses catégories d’architectes 
concernés. 

Enfin, une large place a été 
réservée lors do. colloque A /en- 
cadrement et aux compétences du 
responsable de chantier, dont te 
proIU a été ainsi défini : • Un 
technicien - animateur qualifié et 
polyvalent ». L'obJecUI pour 1070 
est ht formation dé quarr+vlngé 


dix directeurs de chantiers, ani- 
mateurs de vie sociale, et de quatre 
cent dix chefs d'équipe. Cette 
formation est assurée par un otage 
A le direction de Ferchltecture et 
est totalement prise en charge par 
le secrétariat tFEtet A le culture. 
Elle intéressa -non seulement le 
connaissance générale de rsrchl- 
tecturo mais ouest la législation, 
la technologie des matériaux, l'or- 
ganisation matérielle du chantier. 
En outre, les associations ont été 
unanimes A constater qtfti est 
nécessaire d’avoir un personnal 
permanent qui soit * formateur de 
formateurs » A F Intérieur de cha- 
que association. Poste qui devrait 
être confié, ci possibia, à un 
conseiller technique et pédagogique 
mie en place per le secrétariat 
d'Etat A la Jeunesse et aux sports 
dans les associations demande- 
resse*. 


Face A rampleur prias par ha 
activités cF associations de chan- 
tiers de bénévoles, le tempe de la 
*BJk. m scoute est révolu, la toi 
et r enthousiasma ne suffisent plus. 




. ^ 


JEAN CONTKUCCI. 


è 


Jeux 


Échecs 


N* 623 


LA PREMIÈRE DÉFAITE DU CHAMPION DU MONDE 


(Tournoi International de M Ba u , 
septembre 1575) 


3. dé CXdé IL FM ff) Fb7 

4- CXdé Ce® 12. Tçl fi) Ttt (b) 

. 5. Cb5 de 13. DM ( 1 ) Cd7 

6 . çé (a) CTB (b) 14. TX-dl (J) 

!» CblrÇ 8 (g) afi T ®8 (fc) 

S CaS (d> F*7 15. Td2 (1) 

9. FéZ 0-0 Dç7 (m) 

10- 0-f bfi (fi) 16. Ddl DM 


Blancs : A. KARPOV (tr-R-S-S.) 
Noir* : U. ANDBKSSON (Suède). 
Défense slcfllenne. Système Panlsen 
moderne. 

L £4 ç5 Z. CIZ ta 


Bridge "■*” 

LA COUPE MENAÇANTE 


Lorsque le mort délient une 
coupe, la défense a en général 
interet & battre atout; mais encore 
faut-il que cette contre- a ttaque 
parte du bon côté comme dans 
cette donne envoyée par Antoine 
Roux. 


pera un carreau pour reprendre la 
main et faire le valet de trèfle. 


A S3 
V 9 8 7 4 2 

♦ A a 10 3 

* A2 


A H 9 
yflDl 
4 7 4 3 
* 10 9 8 5 4 


4 8 5 

V A V 10 G 
4 D V B 5 
* B D 7 


Remarque : 

SI au lieu de faire l'impasse & 
pique. Sud Joue l’as de pdqne et 
pique, Ouest prendra et contre- 
attaqoera trèfle pour faire sauter 
cette communl nation. Mais Sud 
pourra encore gagner grâce & un 
squeeze & trois couleurs sur Est. 

En fait, à. I& table. Est ne prit 
pas le roi de cœur avec l’as et 
Roux gagna son contrat en cou- 
pant un trèfle. 


é A D v 10 7 ( 2 
¥ 5 
4 9 2 
«7 63 . 

Ann. : O. dan. E.-0. vuIzl 

Ouest Nord Est Sud 

passe passe 1 ¥ 84 

passe 4 4 passe passe-. 

Ouest entame le roi de cœur. 
Comment le dédorant peut-ü 
gagner QUATRE PIQUES contre 
toute défense ? 


le coup en Passant 


C’est un coup mai connu ries 
bridgeurs moyens .et sa prépara- 
tion est parfrifa complexe. En 
voici un exemple tiré d'une donne 
■Jouée dans un tournoi amical au 
club d’Evrenx. 


Les annonces pourraient ré dé- 
rouler ainsi : 


Réponse : 

Devant la menace de la coupe a 
trèfle, Est doit prendre le rat de 
coeur avec l’as afin de jouer pique 
de sa Trudri— 

Sud doit alors , faire l’Impasse, 
car Est. qui a ouvert, peut avoir 
le roi. Ouest prend et rejoue atout 
(car s’il contre-attaqualt trèfle, le 
déclarant, laisserait passer. Est 
prendrait et rejouerait atout). Le 
déclarant tire alors tous ses atouts 
pour sçueezer Est à carreau-trèfle, 
puisque Est. qui n’a ni le roi du 
pique, ni sans doute roi-dame de 
cœur, détient certainement dame- 
valet de carreau et roi-dame de 
trèfle. 

Après ravant-demler stout, Est 
n’a plus conservé que roi-dame de 
teèllesecs pour garder ses carreaux 
(sinon une coupe & carreau aurait 
affranchi le 10). Sud va pouvoir 
alors libérer son valet de trèfle : 


Sud 

Ouest 

Nord. 

Est 

1 A 

passe 

2 * 

passe 

3 * 

passe 

3 * 

passe 

4 A 

passe 

passe 

passe. 


4 D 3 2 
V A B 4 
4 7 6 5 3 
4 A 6 4 

4 V 10 8 — — 4 7 G 

¥ v 9 S * ¥ X0 8 7 2 

4 A 10 2 0 E 4 Bi> V94 

4 V 10 '9 3 8 ■ JL B D 


4 A R 3 5 4 
¥ RD 3 

♦ « 

4 87 52 


4 AR 10 94A2 

4 D V65 4 RD 
¥7 4 8 2 * V 6 3 

Sud joue de sa main et ne 
concède qu’une levée. H lui suffit, 
en effet, de Jouer ras de trèfle et 
trèfle pour affranchir le valet de 
trèfle. Est prend, mais Sud cou-. 


Ouest a entamé l’as de carreau 
et a rejoué carreau, comment Sud 
peut-il gagner QUATRE PIQUES 
contre toute défense ? 

Note sur les enchères : 

Sur l’ouverture de « 1 pique s 
Nord n’a aucune bonne enchère, 
car U est trop beau pour répon- 
dre « SA » ou « 2 piques 8 . 
Quant à l'enthèrç de a 2 trèfles s, 
c’est peut-être la- moins mau- 


FH1UPPE BRUGNON. 


17. a FM 

18. Dn (D) CCS (O) 

19. Ca-bl (P) 1 

ers (a) 

». BJUL .. b« 
IL Td-dl (r) 

FIS I (s) 
sa caz Tc-dt (t) ! 
23 . dk an 

14. M (U) ■ 

as !! (v> 

15. «XdS fix« 
26- fixdf (V) 

rae 1 m 
27. en Txfi3 I! (y) 
». CXC3 (S) 

FXb2 

». en (u) fi4 

39. TçZ (&b) b5 1 

SL r03 CM 

32. FM Cç4 

33. ai TéS (açj 

34. aXb5 


47. TXM 

- TXC4 

48. CCI . 

49. Cç3 

50. CCS (aj) * 
SL 144 

sa 0ç6 

53. Dde 

54. 074 

55. M 

56. Dé4 

57. D«» 


58. g* 

59. 0fi4 

60. DOS 
6 L DM 
a. Déz 
63. de 
6 L Té4 

65. 0d4 

66 . Té7 

67. DM 

68 . Rfcl 

69. RdZ 

70. 0d4 
7L Rç3 

72. TÉ3 

73. B42 

74. Bél 
75- VSZ 
IB. Bél 


35. Tfi2 

36. DOS 

37. Cal (Bd) 


38. fXé4 Fd6 

39. I>ç2 Tfi5 ! 
48. tes (U) Dés t 
4L Xd-él Fb7 

42. B«1 (ai) , 

Ch7 !! (ag) 

43. Cçl CRS 1 

44. CdZ FMI («h) 
4L B*2 FXdZ 
4& XX 62 CXM+ 


D Tal 

Dd 8 
W7 
DfiS 
0 Ç« 
Fh3 
Ft5 
Dçl 
FdT 
DM 
- DM 
Ta* ! 
T*2 
Ta* 
FM 
Dbl 
ma (au 
Dg 2 + 
TaM- 
DdS4- 
Ta24- 

SS* 

Ta2+ 

Dhl-f- 

D* 2 + 


DU+I (al) 

77. BC . 

Tai t M 

78. TçS Dg2+ 

79. Bê3 DI3-+- 
89. Abandon (an). 


NOTES 

a) Une antre Idée constate en 
8 . FM, aveo lsa variantes - possibles 
6~ é3 : 7. Fé3, CTO ; & FgS et 7— a& 
qui ne seront pas partàcrülèroment 


dangereuses pour les Noirs. 

b) Uemenr que 8— &8 ; 7. CW -ça. 
Cia sulta dans laquelle les Slam» 
peuvent développer leur O-D sur d2 ; 


O-D sur 02 i 


ETUDE 

0 . KOMAH 

(1972) 



BLANCS (D) : RgQ, Cafl, Pé4, 
f7, h 8 , hS. 

NOIRS (3) : Réfl, Pd 6 , TçS. 

Les Blancs jouent et J ont nu ZZa 


SOLUTION UK L’ETUDE N* 6» 
r . Y. SOLOVXBV. • 
«dMkmstV T SSSBn. 1975. 
(HTaure : B&S, U&s. Cd2, Pfe. 


Nom : arr, ixm, pu. pm, os. Nulle.) 

L Dç7+, BXJtéi 2- DXçSiT. DXçS: ! 
8 - Ct4+, BéSI W3-,Fxô4.pftt); 4. 
CXçS, a»; 5. Cb3, Ml W3_FéB: 8 . 
Cçll, Bd4; 7.BbS, JBc3; ABjw. Rb2; 
9. Cd9+J ; & BU, FM; 7. Cal, Bd4; 
K-'BM, Bd3 ; 0. BaS. Kc3; U. CMS, 
FXbL Pftt f 



par exemple, a. P6X M7; 0. 
5-0 L 10. 0-0. Fd7 ; IL CÆ3, 1 


moment opportun ; 17. cxdS, fixas : 
18. 6X05. roa ; 19. Dd3, bS. avec us 
beau jeu pour les Nolra, on verra 
ooaunenc Andezason s*tUBptrera de 
cette rupture thématique. ■ 
t ) L’attaque du pi on bfi. souvent 
expérimentée, est moins dangereuse 


qun n» parafe. . . 

ÿ) St IL Ca4, Ca5I. 

ft) 14-, 0^ est posaôle : si 15. 
Ex A bXç5 : 18. SXb7, Ca5 muant 
la D. . 

1} Calmement, lb ■ champion dn 
monde S’efforce méthacUqnirajent ae 
renzorcer sa pression sur la cOhOrii- 
ratios ennemie quelque peu rsasst- 
. nie mais solide. 

vt) Sans craindre ia gimpurt— 

1t. CdMxdS; 17. çxd^CçS. 

n) Les erandss manauvzes poaû- 
tlonii elles «t poursuivent : reu for- 
cement de la dénoue du pion «4 et 
pression Indirecte sur aS. 

o) Incitant l’adversaire & a van ver 
. te pion L ce qui permettrait de pren- 
dre le pion é4 comme objectif, «t 
visant le plan ç. 

P) Xtemlee en jeu du Cal 




(Dessin de CADUEBJ 


0-0 L. 10. 0-0. Fd7 ; IL Cd2, DM ; 
I2. CMU FUS ; 13. Cb8- 

c) 7. CbS-ç3 est jouable, mais ne 
crée aux Noir» aucune difficulté : 
7— P£7; 8. F42. 0-0 : 0. 0-0, AS; 
10. bl DWIX. Fbl FM; EL DUS, 
<35 J ou 7 — ,'Fé7 ; 8. P62. 0-0 : 9. 0-0, 
b8 ; 10. bl Fb7 ; IL FBI Tç8 ; 
Il C02, <15! avec égalité. 

d) Demi me, le retour sur 04 faci- 
lite le Jeu des Noirs 8_ Fé7 ; ». fé2, 
0-0 ; 10: 0-0, Fd7 ; 11. Fé3, Cxd4 ; 
12. DXU4. FqS ; 13. 13, DB8I ; 14. Ut, 
05 1. et Si 14. rxu. B5I ; 15. CXB5^ 
axbA; 16- OXB5. <15!. 

c) probablement supérieur A 10 —. 
FM, et A 10 — , TB8. 

f) Un moment Important. L'expé- 
rience semble indiquer que. dans 
cette position. les Blancs n’ont pas 
intérêt & avancer le pion de deux 
pas ; ainsi, après IL 14, Pb7 ; 12. F13 
SL 12. Fé3, 051 ; 13. cX05, éX05 ; 14- 
fiXdSV CM), TçB ; 13. FfiS, Ca5 ; 14. 
DOS w 14. ta, 051), D07 ; 15. Te- çL 
Od7 ; M: D02. Tf-08 ; 17. Od5 (sinon 
les Blancs n’ont aucune perspective), 
<Xd5: 13. cxûS, DBS; 19. M. Cçfl ; 
20. dxçB. FxçS. et les Noire peuvent 
organiser leur contre- J en sur la base 
de l’attaque du pion 64. Four ne pas 
offrir aux Noire l’occasion «Truie at- 
taque sur le -pion é4. bien de* grands 
maîtres renoncent & l'avance 13-14 
et se contentent, après £2~£3. d'exer- 
cer leur pression boaltlonnélle. 

tr) On 12. 13 ; U.. Dd2; 13. Db3, 
Cd7 ; 13. Tf-dL 

ft) 12—, ces, attaquant, te pion u, 
fiat souvent Joué : 13. Dd4, Ofi-dT ; 

14. Tf-dl (al 14, 13. 051), Tfi8 ; 

15. Cc2 (si 15. X3, d51), TpB ; 1& F3, 
d5L un tbfima capital dans cette 
défense, qui desserre l'étreinte an 


Orottpé leurs forma avant da passer i 
i la xfiaUsatLon de leur thème ; 


d8-d5. *: 

u) Avec la pesQde menace 23, Cad, 
Cç5 ; 28. CxB8 ; DXbB ; 27. MI. 

u) L» première phase de la partie 
est terminée ; devant les 


S ue recèle la stratégie enveloppante 
a ch a mpion, du monda, la onuwt 


— chem pi ou. du monde, la grand 
maître suédois réagit avec énergie et 
précision, conformément au plan de 
rupture fixé par cette défense. . . 

W) 28. Cxaa. CxdS ; 27. éXd5 ne 
ferait que faciliter la tfiohe dea 
.Noire. I/utfllté du vingtième coup 


■ des Blanc» (20. Bhl) apparaît Id 
puisque al le B blanc était sur si. I 
38—, TXé3 gagnerait an 


TXé3 gagnerait après 37. Dxî 


x) Lee Noire prennent llnltlatlva : 

^ SSL r JT* I4t TxéS (t 

28— « Fxtt. Enfin 27. g3 affaiblirait 
gravement te diagonale a8-bL. 

V) QurïZa bâle atMaca anime le 
Suédois! 

*>« 38. Dxfi3. Fffc 29. D12, FXCÏ: 
M. TxçL b5 suivi de Cb8 et le pion 
d5 est regagné sans problème. 

Pxa87. Fg3l men*- 

wfîfiSi, ¥ a!i Fx ^ s * LT5cfc 

Nouv« objectif : la case «4. 
^«IJ^Parant la menace 3T-. Fxç3 et 

tSrr „ Th5 + : 4L b«l 


DS7+ et 42 — , DXB2. . 

air Evitant <réventne£Lea aurorisea 
sur te diagon» ; » >■ t — e f v 


off) Ainsi tombe te pion «H. I 

rtJ^Menace 45- ?Xd2 et 46-, 

4 I ’ 1 !5 8ue de cette deuxième 
b» N«dra ont, en beauté, re- 
BB gP ô T te qualité et un pion- 

X^fiehange 30. T42. Txé2 : 

NniS X im’» I tî e *j ï **■ Bxea donne aux 
«pire une Bn»i» gagnante. 

a*) Après de Onea et labadAusu 
manœuvres.. les Noir» ont tta.teur 

oO A noter Ici la superbe trou- 




Philatélie 


N* 1398 

MALI t « Scoutisme mondial < 


Un» série e poste aérienne i 
trais valeurs a pour sujet le e 
tteme mongl aL d'après les rsaqu 
t ré en réaa par- Didier Oufidron. 


■k ^ 8 +». Ut3m\ ilvær* 


Fatll ou échec perpÉtneL. UB * ++ * 
S^mac 001,5 û ° STftca - Si 7®. Og3. 
« M. titan, TS2+; 81 . Tel 

Dx éZ+ » 62. Bel, Tal mat Ia 
prem ière d éteitè de Karoov. aeoroî 
son accession i te «rararme. aafnna 


CLAUDE LÊMOi NE. 




198 francs maliens, tabac, , bien 
et pourpre ; 


ï) Essayant d'envisager une éven- 
tuelle rupture par d6-dS. 
rj Cédant au Cbl une cbh 'aux d2. 
m) Lorgnant te Fé31 
t) Les Notre ont parfaitement re- 



159 francs maliens, tabac, vlxU 
et garance ; 



f 


2*0 francs maliens, tabac, ponx] 
et bien roL. 


imprimés en taille-douce dans : 
Atellora du Timbre de France. . 


Ateliers du Timbre de France, . 
gravures sont également de DUfc 
Oufidron. 


- BUREAUX TEMPORAIRES 


O 870M Limoges (hall de l"Eoc 
na t i on a l e de musique, rue Frit 
James), le 30 septembre. — Featlv 
international de musique 

G 59818 Fournies, les 20 it 1 
septembre. — Première foire-aspi 
sltlon da la Thlfireehe. 

Q 75885 Fatxls (faculté d» Pb» 
macle, salle Vxuquelln, 5, av. d 
ItHaerrntoire), du 22 au 26 Mg 
tembre. — Vlsgt-dnqulèmea Jonz 
nèea pharmaceutiques françaises. 

O 57000 Metz (pare dea sxpMl 
Uons), du 25 septembre au 7 oetobn 
— Foire üuMroaUonate. 


(f. 


O 38400 Safnt-Mnrtln-d'Bèrea (té 
bUpthèque des sdonces dn Domalç 
unlveialtalre), du 25 septembre « 
6 octobre. •— HaiaiftTn» asemblii 
genérate de runioo gfiodéslque Inter- 
nazie noie. 


t “J S ï 

M. **¥ 

% •« "l*-l 

/ ' 


• a PLAjsm ortttUnesj, :\è. 
MU d« iTtbteX de ville, rae iaj*- 


N 


tt rr «» vhwi nw 

République, ht 20 st tt aeptmribàu 
rie u h. à 17 II. à v<Kea3e*mü 


da u h. à i? a. d r< 
Juwieteçe anse la uffle de 
(A/.iJ, tut. bureau 
fonctionnera. ' 

• A SJT.T.VUT.p QÜUiÉ* 
tes 2/ st 28 eeptetflATte; 


—7— wwiiivn mv i wi tf virer- vtaTOT 

et réformais pour tes IsunMï ' 

• A ROANNE, dans le sa dn 4g? 

XXVIII* loin. le* d «t é çctobfrr 
FAssodattou. phaotttlqua local» orge» 
nfse une «epasttlo». * 

ADALBERT VITAL TUS. 


^•■■saas 


«w xr n zs septembre, - guygreai gf 
un* exposition larde polir .liiïâff?* 
Bt résumais «mmlp fa» VanmaK^ V -w 


'■«••te 














élO Ho 



RELIGION 


r -• 


Ci . 




LE RAMADAN EST COMMENCÉ 

Le jeûne, pilier de l'Islam 


A 

' r.‘ 


fl* 


l- i r.. 
t, -s- - 

,*r*‘ _ I‘ • ■ 

« . • ..._ 




i~ y 

• V •* 


t; 


" Le ramadan, mois binaire de 

■ : î je&ae pratiqué partosmwnd- 

. % muns, a commencé cette aimée 

avant raube du s septembre, 
durera jusqu'au 4' on 
... 5 octobre. Un lecteur mvszd- 

. , ' '’V : mon de Fournîtes (Nord), 
; M. Hoceîne Bayod, nous a 

■ ^ r -' ÿ; adressé à cette occasion Tar- 

■ \ :' L "* t-j. tt&e suivant: 

* p >£}* Jeûne est l'un des cinq pi- 

' 1 * ! fs de I*is1ara- Du vivant même 
Vprophèfce, la pratique du Jeûne 
rabi deux transformations snc- 
Cij rr sives. Au début de l'islam, les 

d> suim&os Jeûnaient le jour de 
sboura, c’est-àr-dire le 10 du 
° «mie r mois de l’année: le 20 
, " -« L’Ashoma est le Jour 

tout musulman doit donner 
•. ./.'''plus pauvre que lui le dixième 
' ses bénéfices annuels. 

■■■ :• peu plus tard, les nrasul- 

■ , *>ms Jeûnèrent les trois pre- 

“, : ers jours de chaque . mois. 
' la période de Jeûne fut 

" ée durant tout le neuvième 
rfs H» ■ cal endri er mJisulman,-le 
.. -ois du Ramadan, en l’an 2 de 
, : ^iégire (624), en référence à ce 

. ...Jjxut coranique r 

•• ' « Quiconque aura aperçu Tu 

• nouvelle lune marquant, le 

' commencement du mais du 

‘ • >. ramadan observera te jeûne-, 
■■ Jeûnez Jusqu’à la fin de là 

• ■■ durée fixée, et magnifiez Dieu 

.„?> -pour la bonne direction où ü 

■ :\; U vous a mis. pour lui prouver 

: ^ votre reconnaissance. » (Son- 
rate 11, 185.) 

' r ^£n icia-m, le Jeûne est rattaché 
• -, j: la tradition àNbé et surtout' 

' Abraham. Que signifie pour un 

• . . usulman le mot « Jeûne », 

: isst-à-dire « Al Syâm » ? « Al 
.-.-âm >* signifie étymologique- 
*- int : action de s’abstenir, abs- 

■ ■ .. îenœ. Donc, le ramadan est 

ne période d'abstinence com- 
été que le mnmimiLn s'impose 
;v^ir l’interdiction de manger, de 
-dre. de fumer, d’avoir des rela- 
3 ns sexuelles, de se parfumer, 
et cela depuis l’aube Jusqu’au: 
Jucher du soleiL 
Le premier ramadan marque 
s début d’on jeûne qui va durer 
Fngt-néuf & trente Jours, suivant 
|,i hme, et qui va être suivi rigou- 

it par tout le monde mn- 

’jlman. Déjà, dès le mois 
ent (Chftabane). les 


* y piét é 

et la ferveur à aborder ce mois 
de ramadan, encouragés qnUs 
sont en cela par des « hartit.h* » 
.du prophète du genre de-cenx-d : 
ptuîhs ■ — •• 

. < Celui qui -jeûne aura une 
double joie : celle qu’Ü éprouve 
lorsqu’à rompt le jeûne et ceüe 
qu’Ü éprouvera lorsqu’il ren- 
contrera le seigneur. J’en jure 
par celui qui- tient ma vie 
entre ses mains, le relent de la 
bouche de celui qui jeûne est 
- un parfum plus agréable à 
Dieu que Vodeur du musc. » 
Le ramadan est aussi un mois 
d’ascèse le sens le pi™ 

large du terme : un mois de piété 
et dé recueillement. Sa jeûnant 
f frrra-nt un Trwfa psi an, les- musul- 
mans s’efforcent de partager et 
de vivre la même souffrance que 
ceux qui n’ont pas ici-bas la vie 
belle: Os ressentent la- même 
souffrance physique que le pauvre 
qui ne -mange pas à sa faim : ils 
ressentent la même faim, la même 
soif et le même manque de force. 

Le musulman doit' Jeûner, même 
s’il ne S’acquitte pas de la prière 
canonique (cinq fois' par jour), 
mais son jeûne n’a aucune valeur 
s’il ne professe pas sa foi en lUnl- 
ctté divine et en la minci rm du 
prophète Ou Shabada). 

Un geste de paix - 

Le Jeûne ne se suffit pas k lni- 
mêmé. SI Je dois renoncer à man- 
ger. k boire, à fumer depuis l’aube 
jusqu’au coucher du soleil, je- dois 
aussi -renoncer ait mensonge, à 
l’hypocrisie, à- la naine, à la 
calomnié. Si je ne peux mettre 
tout cela dans mon jeûne pour 
en faire un .de jwITj 

et . si le manque de cigarette me 
fait bouder mon camarade d’usine 
où de .bureau, je niai plus qu'à 
aller fumer et rompre mon jeune. 

Avant de commencer le jeûne, 
il est indispensable de fane la 
paix avec ses voisins ou ses enne- 
mis : l’état de piété que 1 musul- 
man prend pendant ce mois doit 
être un état de p*!» sinon , com- 
ment pourrait -ii se présenter 
devant son Seigneur- si. nam la 
minute précédente, ü s’est laissé 
aller à la haine, au mensonge, etc.? 
L’état de piété est donc : paix du 
corps, pâte de l’âme, paix avec 
autant, paix avec Dira. Le jeûne 


du ramadan suppose d'abord cette 
paix. 

D’après Abû Hurayra, le pro- 
phète a dit : 

s Celui gui ne renonce ni à 
dire des mensonges ni à prati- 
quer des faussetés. Dieu n’a 
nsi besoin quü se prive de 
boire ou de manger .» 

Pour nuancer ce qui précède; U 
faut . ajouter que la validité du 
jeûne est conditionné par la nÿ& 
(l’intention) : si l’intention est 
bonne, l’acte lui-même zeste 
Ce choix do neuvième mois s’ex- 
plique parce que plusieurs événe- 
ments mém o rab les sont survenus 
durant ce mois. 

Par exemple, c’est le 17 rama- 
dan qu’a eu lieu la fameuse 
bataille de Badr, qui fut une vic- 
toire de l'islam sur le paganisme 
de Quraysh (624). d’est le 10 
qu’est morte Khadija, prent 
épouse du prophète à qui llSlam 
doit beaucoup. C’est le 19 que le 
prophète conquit pacifiquement 
La Mecque. C’est le 21 qu’Ali, 
compagnon du prophète, fût 
assassiné. Le Coran et la tradition 
enseignent que c’est pendant la 
nuit de la destinée (du 26 au 
27 ramadan) que furent révélés 
les premiers versets coraniques. 
Le Coran consacre la sourate 97 
à cette nuit. Un badlth du pro- 
phète nfftnw ; 

« Celui qui. pendant la nuit 
du destin, reste debout avec la 
foi et Vespobr dune récom- 
pense, aura le pardon - de 
. tontes ses fautes précédentes, s 
Fendant cette nuit, les musul- 
mans se retrouvent donc à la 
mosquée pour prier en psalmo- 
diant des versets coraniques, en 
récitant des prières spéciales ou 
en écoutant des panégyriques du 
prophète. 

Le Jeûne du. ramadan est une 
obligation pour quiconque est -en 
état de le faire : capacité légale, 
liberté, raison, santé. En sont 
dispensés, les femmes indisposées 
ou en couches, les maiariac, les 
débiles mentaux, les voyageurs. 
La dispense de Jeûne est, en fait, 
un report de date an cours de 
Tannée : on récupéré les jours 
non jeûnés. De pins, de nos jours, 
la rapidité des moyens de trans- 
ports et leur confort excluent, 
dans la plupart des cas; la dis- 
pense de jeûne. 





8 


I 



4_'île- montagne § Æ " 

Une terre da contrastes. Des sommets enneigés de plus g ^ 

"de 2000 m. Des forêts de pins, de châtaigniers et de chênes ▼ 

^ Le maquis et des vignes - Des torrents, des lacs, des rivÈres. Et, ■§ 
^ toute proche, fa mer sur Î00& kro.de côtes rocheuses, de calanques seaètesV g 
ff ' pu de longues plages de sable fin. Jg 

L'île au soleil Sï 

Septembre, octobre- comme vous, les oiseaux migrateurs poursuivent . 

Tété en Corse. Un été qui s'attarde dans Jes tiédeurs d'un automne lumineux. ■ M 
Une mer chaude et transparente. Et la quiétude retrouvée. ■ 

. Une nature préservée B 

habitants peu nombreux et accueillants, sans surpopulation touristique. ■ 
„£v, à deux pas de villes animées comme Ajaccio. Bastia, Caivv, le silence, * 
la pureté ' de vastes espaces libres ponctués de -villages pittoresques S 
* ' accrochés à la montagne- j- 

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/ 



LE MONDE — 13 septembre 1975 — Page 17 

AUJOURD’HUI 


MÉTÉOROLOGIE 



Svrtuttoit probable On temps en 
Francs entra le vendredi 12 septembre 
k 0 heure et le samedi 13 septembre 
k M heures : 

Un rapide courant perturbé 
persistera but la face septentrionale 
des hautes pressions de la région des 
Açores, de l’Atlantique à l’Europe. 
Dans ce courant, la perturbation 
située vendredi, k 0 heure, sur le 
centre Atlantique abordera l’extrême 
ouest de la France a»™ la matinée 
de samedi et poursuivra ensuite son 
déplacement vers l'est. 

Samedi matin, le temps aéra ««g-n 
fiais pour la saison sur notre pays, 
avec un dri variable comprenant des 
éclaircies et des passages nuageux. 


Des averses résiduelles se produiront 
encore des Ardennes et de l'Alsace 
aux Alpes, ainsi «u’en Corse. Dans la 
matinée, le ciel ae couvrira sur la 
Bretagne avec de nouvelles pluies. 
Ces dernières progresseront, ensuite 
vers l’est pour gagner dans la nuit 
suivante le Nord-Est et les Alpes 
du Nord, tandis que la temps devien- 
dra plus variable sur la Manche, la 
Bretagne et la Vendée. Cette nouvelle 
perturbation semble devoir être 
moins active dans le Midi, où des 
éclaircies persisteront. 

Après une accalmie temporaire, les 
venta se renforceront de nouveau 
après-midi et la nuit suivants 
sur le quart nord-ouest de la 
Rance : Us pourront devenir forts 


Visites et conférences 


. SAMEDI 13 SEPTEMBRE 

VISITES ■ GUIDEES BT PROME- 
BADX8. — Caisse nationale des 
monuments historiques. — 15 h, 
60, rue des Archives : t Hôtel Qoè- 
négaud et Musée de la chasse et 
de la nature s (Mme Bouquet des 
Chaux) . — 15 L, devant l’église 
Saint-Paul - Saint-Louis : « Quartier 
Saint-Paul du Marais » (Mme Gar- 
rden-Ahlberg. — 15 h- autobus 158 A. 
arrêt La J on chère : t Château de 
La Jonchèra et souvenir de Tour- 
gueniev » (Mme Fenneo). — 15 h, 
82, rue Saint-Antoine : « Hôtel de 
Sully » (Mme Philippe). — 15 h, 
grille esplanade, côté Seine : c Les 


SPORTS 


UN ACCORD EST DÉSORMAIS 
PROBABLE POURLA RfTÜAIÜ- 
MISSION TtltVlSË DES JEUX 
OLYMPIQUES. 

C’est le 15 septembre que le 
Comité d’organisation des Jeux 
olympiques (COJOf et l’Union 
europ éenne de radiodiffusion 
(USB.) feront savoir s'ils sont 
tombés financièrement d’accord 
pour la retransmission télévisée 
des Jeux de Montréal en Europe, 
en Amérique du Sud, en Asie 
et en Océanie. Après l’interven- 
tion de M. Mic^iiwi miiftnin [ 
président du Comité olympique 
inte r nationa l (CIO), qui a pré- 
cisé au COJO que la plus grande 
audience était Indispensable pour 
les Jeux olympiques, il apparaît 
que rUBR et le COJO sont conve- 
nus de fixer à 44 000000 de francs 
le montant des droits de télévi- 
sion. Précédemment, le COJO 
exigeait 79 000 000 de francs. 

te Hippisme. — Le prix Kalros, 
disputé le II septembre à Vln- 
cennes et qui servait de support 
au pari tierce, a été remporté par 
Emiovo (407) suivi d’KÏbo (402) 
et d’Eva Tudor (409). La combi- 
naison gagnante est donc 7-2-9. 


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Les abonnés qui paient par 
chèque postal (trois volets) vou- 
dront bien joindre es chèque a 
leur demande 

Chang emen ts d’adresse défi- 
nitifs ou provisoires (deux 
semaines on plna). nos abonnés 
sont invités & formuler leur 
demandé uno semaine au moins 
avant leur départ 

Joindre la dernière bande 
d’an toi à toute correspondance 

Teoinea avoir Poblfseanee de 
rédiger tous In noms propres 
ea caractères fi 'imprimerie. 


Invalides » (Mme Vermeerech). — 
15 h. 30, hall gauche du chfttesu : 
c Le chfite&u de Malso&s-L&ffitte > 
(Mine Hulot). — 21 h^ marches de 
r église Salnt-Oervais : « Le Mania 
illuminé > (Mme Philippe). 

15 h- angle rue Pavée -rue des 
Francs-Bourgeois : « Promenade 

dans le Marais » (Mme Ferrand). — 
ls K, portail de l’église e Jardina 
secrets à Satnt-Germaln-des-Frés » 
(Paris et son histoire). — 15 h., 
L rue Salnt-Loms-en-lUe : « Les 
hôtels de 171e Saint-Louis ». — 
20 h. 30. place de l’H&tel-de-VBlB : 
« Lee hôtels illuminés du Marais » 
(A travers Paris). — 15 11," 18, rue 
du Cloître-Notre-Dame : c Notre- 
Dame; parties hantes et basses fer- 
mées au public * (Connaissance d’ici 
et d’ailleurs). — 15 lu sortie du 
métro Jaurès, sous le pont aérien : 
« Itinéraire Eugène Dabit et Marcel 
Camé du côté de l’hôtel du Nard, 
rencontre avec le» ècluslera. etc. » 
(Mme Bager). — 15 lu 60, rue des 
Francs-Bourgeois : c Les hôtels de 
Semblée et de » (Vive la ville). 

— 13 h., 83, rue de Monceau : 
< L’ancienne France au musée Ca- 
mondo » (Histoire et archéologie). 


sur les côtes. Dana l’ensemble, les 
températures maximales varieront 
peu. 

Vendredi 12 septembre, A 7 heures, 
Ja pression atmosphérique réduite 
an niveau de la mer était. A Paris - 
Le Bourget, de 1004,7 .soit 

7535 millimètres de mercure. 

Températures (le premier chiffre 
ludique le maximum enregistré au 
cours de la Journée du 11 septembre; 
le nrronfl. le minimum de la nuit du 

11 au 12) : Ajaccio. 25 et 14 degrés ; 
Biarritz, 20 et 15: Bordeaux, 22 et 14; 
Brest, 18 et 0 ; Caen, 19 et 9 ; 
Cherbourg. 18 et 8 : Clermont- 
Ferrand. n at s : Dijon. 17 et il : 
Grenoble. 18 et 10 ; Lille. 21 et il ; 
Lyon. 19 et 12 ; Marseille, 24 et 14 : 
Nancy. 18 et 11 ; Nantes, 21 et 13 : 
Nice. 25 et 15 : Paris - Le Bourget, 22 
et 10; Pau, 19 et 10: Perpignan, 23 
et 13 ; Bennes. 21 et 10 : Strasbourg, 
19 et 12 : Tours, 22 et 13 ; Toulouse, 
21 et 11; Painte-A-Pltre. 30 et 23. 

Températures relevées A l’étran- 
ger Amsterdam. 18 et 11 degrés : 
Athènes. 27 et 19; Bonn, 3) et 12: 
Bruxelles, 18 et 12 : Le Caire, 37 
et 24 ; Iles Canaries, 25 et 21 : 
Copenhague. .17 et 13 ; Genève, 20 
et 10 : Lisbonne. 24 et 14 : Londres, 
19 et 8; Madrid. 28 et 9 : Moscou. 

12 et 11: New - York, 23 et 21 : 
Palma-de-MaJorque, 27 et 18 ; Borne, 
25 et 18; Stockholm. 20 et 15. 


Journal officiel 


Sont publiés an Journal officiel 
du 12 septembre 1975 : 

UN ARRÊTÉ 

• Portant extension d’avenants 
modifian t la convention collective 
régionale du bâtiment (région pa- 
risienne). 

UNE LISTE 

• Nationale d’aptitude à l’em- 
ploi de directeur de caisse de 
crédit municipal. 


MOTS CROISÉS 


PROBLEME N* 1250 
HORIZONTALEMENT 


L Est &ev& par des paysans : Est plus bas an sommet qu’au 
— IL Incident de parcours; Défendit Paris 
HL Plus crime fols prononcé par Bonmediène ; 


VIII 


xill 

XIV 


pied du mont Blanc, 
contre les Normands. 

Ne coule donc plus; 

. Certains s’intéres- 
sent plus au nombre 
de leurs dents qu’à 
leur propreté. — IV. 

L’effet d’une envie 
mal contenue; Cou- 
verture; Fin de par- 
ticipe. — V. Eten- 
dues ; Un point à 
l'horizon. — VL 
Vraiment sans re- 
tenue ; Point ré- 
pété; En retard. — 

VIL Une des Cycla- 
des ; Passent pour 
avoir un langage 
particulier; Point de 
départ d'une g rande 
migration. — VUL 
Forme de sav oir; A 
donc trouvé un 
nouveau job; Sigla 
— rx. Permet de 
mettre la poitrine 
en valeur ; Posses- 
sif. — X. Relevé; 

Mavéfthai de France. — XL Sa 
place est au moulin: Très ancien 
verger ; Sans changement. ■ — 
xrr- D’un auxi liaire ; Besogne de 
lavandière. — xm Est souvent 
Impuissant à étouffer des pa- 
roles imprudentes; Prénom mas- 
culin; Symbole chimique; Suit un 
titre. — XTV. Prive d’un viscère: 
Barre. — XV. Fougueux révolu- 
tionnaire (orthographe admise); 
En bonne et due place. 

VERTICALEMENT 
I. Abandonne parfois une ser- 
vante pour une coiffeuse ; Point 
de repère. — 2. Toujours grand 
quand il est vtf; Adverbe: Mor- 
ceau de pain; En R»ttbb«»_ — 3. Fi- 
gure sur un vieux Testament ; 
Souvent entonnés sans mesure ; 
En Dordogne. — 4. Etourdie ; Se 
modifien t par des croisements : 
Deux caractères qui mettent à 
rude épreuve la patience d’un pro- 
fesseur d’anglais. — 5. Elle s’en 
serait mieux tirée avec la jus- 
tice des homm es : Conjonctio n ; 
Baptisa son ultime objectif; Mili- 
taire étranger. — S- Série d’acci- 
dents variés ; Symbole chimique ; 
Terme musical- — 7. Productions 
d’ouvrières hautement quali fi ées: 
Est pleine de trous; croît sous 
d’autres latitudes. — 8. Vient 
d’être ; Oiseau souvent mis en 
cage ; Préfixe. — 9. Une belle 
pièce ; Donnent des points au 
hasard; Accommodés par un em- 
baumeur. — 10. Ville ancienne ; 
Reconnu bon pour le service. — 
n Dont rien ne semble troubler 
la totale béatitude. — 12. Décou- 
ragés ; Irrités. — 13. Coule en 
France; Offre un miroir an ciel 


no 1t 12 18 « is 



de Carélie. — 14. Préposition. ; 
Centre industriel étranger; Even- 
tuellement maltraitées par les 
ans. — 15. N’agit pas à la légère; 
On ne peut s’en servir qu’à la 
suite d'un beau gâchis (pluriel). 


■ Solurion du problème n“ 1 249 

Horizontalement 
L Parfait — IL Empaler. — 
HL Rom Ah ! — IV. Us: Crasse. 
— V. Xérès; Est — VL Cos ; 
Plie. — VTL Dru; Oô ; Su. — 
VUL Régicides. — IX 1 Item ; 
Suse. — SI Leu ; Cor. — 
~ST Reines. 

Verticalement 

1. Peaux ; DrilL — 2. Am ; 
Secrète. — 3. KP; Rougeur. — 
4. Farces : Im. — 5. Alors ; Oc ; 
CL — S. léna; Poison. — 7. TR; 
Sel ; Dure. — 8. Assises. — 
9. Acheteuses 


GUY BROUTY. 


Edité pur » teJÆ C » le Monde. 

Gérants : 

Irewi Fwret, directeur de 1a pobRaUm. 
Jacques Ssraxevt. 


tnprburie 
du • Hm): » 

1 5, r. dnl ta riens 
MR1S-IX» 



Ssprodurtlon. interdite de leur -enr- 
ôlas, asc/ accent nce l'atmixittrnUM, 


I 


f 



Page 18 — LE MONDE — 13 septembre 1975 * 


RADIOTÉLÉVISION 


SPECTACLES 


TRIBUNES ET DÉBATS 


Enfances 


CStalt assez réussi, jeudi sur 
FA 2, (a Mystère Frontenac, ren- 
fonce da François Mauriac, la 
propriété familiale, les Landes, 
r adolescent rêveur, la balle vais- 
selle, la chasse, les chevaux, la 
mère très digne que l’on vou- 
voie, ronde géteau et le père 
qui n'est plue. Au bout d'une 
heure, on en avait assez, mats 
le début accrochait bien. Surtout 
comparé A la dramatique tirée 
des souvenirs de Pierre Qascar 
la Meilleur. da la via. la veille, 
sur TF 1. Là c'était le Jura, te 
petit village, le gamin boudeur, 
ta soupe, le véb, le braconnage, . 
la méchante tante et papa qui 
n'est pas là. Cétalt gris, c’était 
ptaL 


SI la couleur ne fait .pas le 
bonheur du téléspectateur, elle 
y contribue beaucoup, d’est cer- 
tain. Au même dire que r argent 
tf ailleurs. Comment ne pas réver 
devant ces ors, ces Verts, cette 
châtelaine en deuil égrenant son 
chapelet au coucher du soleil 
« sous les hautes frondaisons 
d'un parc centenaire ». Tandis 
qu’une fermière, en tablier noir, 
repiquant, le visage blafard, sas 
rangs d’oignons, cela parle moins 
à r Imagination, forcément. Pour 


réussir, aussi, rien ne vaut la 
réussite. El le futur prix Nobel 
n’est pas étranger à Hntérét 
qu’on prend au poète en herbe. 

Et puis las bons sentiments, 
ou les mauvais, peu Importa. 
L’essentiel, c’est qu’lis soient 
grands et torts — ceux de 
Qascar étalent Incertains, — oui, 
r amour ou la haine, exprimés 
sans fausse honte et sans res- 
triction, emportent le plus sou- 
vent Fadhésfon. Il faut y aller 
carrément. Ne pas oublier que 
récran — petit ou gros bout de 
la lorgnette eu choix, — déforme 
et s’accommoda mal des demi- 
mesures, des deml-telntes. Fran- 
çoise Vamy et Maurice Frydland 
semblent ravoir en partie 
compris. Sans avoir lu le roman 
da Mauriac, on le respire, on 
rentend, on la devine d’abord, 
dans la transparence d’images 
et de dialogues fUgtranéa. 

Ensuite on le perd, on s'égare, 
on s'enlisa. Monté à Paris, la 
héros grandi a des peinas de 
cœur. Ses silences pèsent des 
tonnes et ses regards globuleux, 
opaques, sa veulent profonds et 
sonnent creux. Serait-ce la faute 
du livre ? Cala m'étonneralL 


VENDREDI 12 B SP i 'kkrgwtg 
— Ü. Roland Leroy, secrétai» 
du comité central du parti com- 
muniste et directeur de F Huma- 
nité, est lTjrvtté de Jeaa-MlCbel 
Desieimes sur Europe I à partir 
de 17 h. 30. 

— . La CJP.TX2. e x p rim e «nn 
point da vue sur la rentrée à la 
tribune libre de FR 3. à 19 h. 40. 


théâtres 


Les salles municipale • 


Pour tous renseignements concernant 
rensembïe des programmes ou des salles 


Châtelet, 20 h- 30 ; Valsas da Vienne 
Nouveau Carré. 20 b. : Cltqiu k 
l'ancienne (square EmUe-CHau- 
tamps) ; 21 b. : Histoire du soldat. 


LE MONDE INFORMATIONS SPECTACLES: 

704.7020 (lignes groupées) et 7Z7.4234 


Les outres salles. 


de 11 heures & 21 heures, 
les dimanches et fours fériés) 


DIMANCHE 14 KKMM'MtarmKia 

— M. Georges Marchais, secré- 
taire général du parti commu- 
niste. répond, en direct depuis 2a 
fête de VHwmxmitè aux ques- 
tions de Jean-Pierre Htabbadi ■ 
sur France-Inter, è j t a r M f a» i 
12 heures. 


LUNDI 15 HKUimiARme 

— M. René Baba, ministre de 
l’éducation* est llnvtté divan 
Levai sur Europe L -de 6 h. 40 & 
8 h. 40. 


— M. Michel Poniatowski parti- 
Ipe & l'émission « Le texte et 


dpe & l'émission « Le texte et 
la mares » sur France-Culture, 
à 10 h. 45, à propos de son livre 
Conduire le changement. 


— MM. René Habg. ministre da 
l'édaeatton, et Paul Laurent, \ 
membre du bureau -politique du 
parti communiste, répandent aux 
question de Philippe Bouvard sur 
R.T.L, k 13 heures. 


CLAUDE SARRAUTE. 


— M. Jean-Jacques Servan- 
Schretber, dépoté (réformateur), 
de Meurthe-et-Moselle, est l’in- 
vité de Jean-Pierre Blkahhach 
sur Erance-mter, à 13 heures. 


ântnhte, 20 .h. 30 : la -Tube. 

Al Vtncsnnes. 20 lu 30 s 

Cttxoolüa. 

Comédie Canma i ttn, XL tu 10 s 

Comédie da Champ» - Ejtees, 
20 iu 43 : Viens ches moU j-hstdto 

T^na fpplTVf y, 

Coni da Mtndw. 21 lu : Gwnpa 
d» mutions rock : 23 h : Jacques 
Bloc . 

Duboh. 21 tu r Monaleu*. Mesure. 
Gaîté - Montparnasse, 20 . lu 43 : 

Butley. ■ • 

Hochet», 20 tu 43 : U Cantatrice 
chauve ; U. l**foa_ ■ 

Le Lantâiln, îs h. 20 : ftaflO et 
us: 20 tu 48 : las Ohaisa; 

22 tu 15 : Bade. 

Michel. 21 tu 10 : Duos sus canapé. 
Nouveautés? 21 b. ; la Libellule. 
Salnt-Geoixo, 20 lu 30 : Ctoque- 
Monsieur. 

Studio da Oiamps^Bjsécs, 30 tL 43 : 

la Bolttoda d*tm gardien de bot. 
Théâtre Cazapagne-Premiere, U lu : 
1 m 60. 8S Mtr» et ça emni 
20 h. 30 : le Presse- purée da Des- 
taing ; 22 ta. : mdla (dan») : 

23 tu Patrick Atari al. 

ThelUre Frisent, 20 b. 30 : Zo» 
Dxeam. — Bsnc h. 20 ta. 30 : Terreur 
et Ben. 


Vendredi 12 septembre 


Le music-hall 


Bobina, 20 tu 30 : BrasU Tropical. 
Casino de Paris, 20 r* 43 : Berne 
Botaad Petit.. 

Slysee-Montmartre. 20 lu 43 s His- 
toire d'oser. 

Folles-Bergère, » tu 30 : J'aime A la 

folle. 

<n*m0la. U b U ■■ Montoodiu 
Taverne de P Olympia, ZI ta. 30 r 
ZAve-tol et riens. 


visuel). 30 tu : Uobtra o&U 
Cln: 2J tu : Artisanat rivant' 
Musée Gnimet. 18 tu 90 : Fl 
musicaux 

Sorbonne (amphl RfehaB. 
U lu 30 : Forum D. tTEatma. ri 
(Bavai) . 


Festival de musique 
de chambre de Paris 


Les opérettes 


Henri-Varna - Mogador, 90 tu 30 : 
Fiesta ; taonunags A Luis 


Eglise Saint-Médard. 31 h. : Otnbf 
de Bernant Thomas : J.-J. I 
tarow. violon; JS. Pédant. vto 
celle (Chevalier da SalntrQM 
BocctaerlnL Vivaldi. Moaazt). ; 


Les concerts 


Festival de Sceaux 


Voir Festivals. 

Hâtai de Bondertlle, n h. : Quatuor 
VI va Nova (Mozart, Haydn, Havel).] 


Odin de Bonrg-la-Eteüie. 20 lu. 
Quatuor vocal iCedxoTT (mm 
religleuao et folklorique rang) 


La danse 


Théâtres de banlieue 


VXQcJulf, Théâtre Baznaln-Bolland. 

21 JL 


Voir Théâtre Cmpatne-Prenttw. 
Espace Cardlzu a a . Plloboins 
Théâtre des Champs -Elysée*. 
20 tu 30 t Ballet national da 
Colombie. 


CHAXntZS I 
telle â 
PltSllMU 

de Unie 

San «H 
TtlSMll 
I 31 tireras , 


SAMEDIS 

MUSICAUX 


LES PROGRAMMES 


VENDREDI 12 SEPTEMBRE 


< Lé Monde » puHf* Ions Iss 

mPlérO «4*44 Ait 

lundi, us supplément ndîo-£Uê- 
VUoa aroc Isa programmas compte*» 
de laf semaine» 



CHAINE I : TF 1 

20 h. 85 (RJ, Au théâtre ce soir : « Constance ». 
de S. Maugham, avec E. Feufllère, G. Tréjean, 
D. Grey, mise en scène Michel Vitold. 

La vengeance «Tau femme de In grande 
bourgeoisie de Londres, au début du siècle. 


glissa vers la faite lorsqidèOe est soignée 
selon les méthodes de te psgehtatrie tradi- 
tionnelle. 

0 h. 10, Journal de TAZ 


théâtre de la tempête 

cartoucherie 

328 36 36 


quand «Si apprend que sou mari ta trompe 
avec sa meilleure amie. 


22 h. 25. TT! dernière. 


CHAINE III (couleur) : FR 3 

20 h. 30. Série: CSviUsaüoiu de lord Kenneth 
Clark; réaL M. GUI. Seconde partie: «Le grand 
dégel» s 


citrouille 


ce jt?cn barbeau 


CHAINE II (couleur) : A 2 

20 h. 30, Série : Benf owsld (n* 4). 


L )i enfant truculent et féroce 

LE CRISPOUGNE 

par Daniel Thibon 


JACQUES BOURGET 

Gérard Devouassoux 
le souffle de la montagne 


m se en scene 
de dominiaue serrocu 


P estival estival 


0 U “*"' P J Quatuor PABffl 


p*r 

VMnalitaJ 


HHtareé - Sériai - RM 


Jardin d’ttcfflaatatlas. U ta. 30 i 
OBBM (P. Mariétani. 

Jardina dn Palais - Royal (audlo- 


URS SCHMIDT 

prâaente ■ 

DANIEL JVERNEL 
PIERRE CONSTANT 
BERNARD 6IRA0DEAD 


THÉÂTRE— 

GATTÉ-MONTPARNASSB . 

REPRISE 

DU GRAND SUCCÈS MM 


sitoi 


BERNARDFRESSON 
GÉRARD LARTIGAU fit 

et tdag<t*> ofcéefetnm . fl 


UN ALBUM. NOMBREUSES PHOTOS 
SOLAR 



***ABAi: 


CE son 2ÏÏk 45 


location théâtre et agaces 


Collection Vivre Stock 2 1 


Des têtes pensantes 
aux cancres de xénies.. 

LES SURDOUES 

par Rémy Chauvin 

professeur a la Sorbonne 


21 b. 20, Document; «Le rendez-vous du ciel»# 
de P. Tairraz. 

22 h. 10, FB3 «ctnaPifa, 


FESTIVAL ESTIVAL 


FRANCE-CULTURE 


20 lu (FestlvM d'orange], r Orchestra national da 
France. <Sr. L. Maaxst, au Théâtre antique x a OtaUo • 
(Verdi), avec J. VJckara, T. Zylla-Gam, K. Nurmria i 22b. 30 
(R.), « Mémoires improvisés » de F. Claudel, par J. Am- 
raucbeJ 23 DS fa nuit, par E. La Mac et (L-M. Duprsr; 




Editions Stock 


21 h. 30, Apostrophes, de B. Pivot : « Les enfants 
sont doués, mais pour faire quoi?» ; 22 h. 35, 
Ciné-club : -Family Life», de K- Loach. (1971), 
avec S. Ratdifi, B. Dean, G. Cave, KL BiddelL 


FRANCE-MUSIQUE 


Dite jeune UUe instable, incot 
mère qui veut parler et décider 


tse de sa 
sa place. 


. 20 lu 5 (S.), La. Dons mouvements, par A. Francia i 
10 lu M (S.). Echanges Memsflonaux da Radio-France i 
Concert par ['Ensemble studio lu da Strasbourg, dfr. D. (Clef- 
fer i «.-Quatorze manières da décrira la phila. oms 70 • 
(H. Etaler] j • SI* llcder, opus la » (Weber) t « Trois 
poème» • (Ravel) ; « Erotique vallée » (A. BaaqMrt) ; e te 
Lune et la Poissons d'argent » (D. Kteffer) j 


MAISON DE LA RADIO 

mercredi 17 se p temb re# 20 h 30 




PHILHARMONIQUE 


SAMEDI 13 SEPTEMBRE 


YVES PRM 


CHAINE I : TF 1 


20 h# 35, Variétés : Numéro un i Alexis Waôreen- 
berg, de Maiitîe et G. Carpentier, avec : J. Clerc, 
J. Jamison, KL Bloch, P. PowoIL A. Cure et les 
Petits Chanteurs à la croix de bols ; réaL EL Bena- 
mou; 21 h. 50, Série: Poylon Place n* 1; 22 h. 40, 
A boni portant : Jacques Martin; 23 h. 30, IT1 
dernière. 


CHAINE III (couleur) i FR 3 

20 h. 30 (RJ, Un classique de la télévision : 


BOUCOURECHUEV : Amen 
MlftOGUO : Fusions (création) 
ZIMMERMANN : Concerto 

pour violoncelle 


les Perses»# tragédie d'Eschyle; texte français 
et réal. J. Prat Musique originale de J. Prodro- ; 
mides. Avec F# Chaumette, KL Meriko, M. Garrel, 
21 h. 45, FR 3 nctuaJrtré. 


JACQUES WIEDERKER 


FRANCE-CULTURE 


Loc. FEP, 4, r. Frttros-St-Sévarfa 


CHAINE il (couleur) : A 2 

20 h. 30, Dramatique : Coup doubla {« le 
Bouc émissaire •}, d'après le ramas de N. Freellng, 
adapt. R. Muller et IL Sdplon, réaL M. Cravenne. 
avec F. Finlay. F. Prévost O. Versais. 

Bons ^atmosphère dhasie petite atüe da 
BoUande. l'enquêta d'un inspecteur de police 
qui reehertsho un auteur de lettres anonymes. 
22 11, Variétés : Dix de dur, de Ph_ Bouvard: 
22 b. 65, Journal de TA 2. 


20 lu. Carte Manche, par L. Skw : « SambeHon ». de 
A4. Mann arec J -P. Moullnot, S. Flan, P. Fermé, réel. 6. Detau- 
ney i 22 lu, « La fuflué du samedi ou ml-fuaua, mUratstn ». 
Un dlvarttasarneu da J. CJwoooei, animé par 8. Jértbm 


JORGE LftVELLI 

Décor da 
HAXBI6HBB 


Première le 13 

NfiAUlitnM 


Oa répéta actaellement aux X 
AKB8 «taw-Vb compris » _ 
relie revue satirique de RE 
gg VélttMIP et CBBI5 
VBSEL qui en seront Ire p.” 


Mise en Mène de Jaeaure ABX. _ I * * 

âMBégrepMe de aide locaft PhflCŸlH 
Première publique le 20 sêptem Vl 1 1 13 Ri II 


24-27 septembre 20 h 30 

FREE JAZZ 


SAM HIVERS TRIO 

Sam Rnms-Daw Holnd- Bany ARsdid 

| ÉGLISE DK BLANCS-MANTEAUX 
12, rue des Blancs-Manteaux, Paris-4* 
Place 25 F et 15 F (moins da 25 ans) 
Location stand dn festival FHAC MONTPARNASSE 
-136, n» da Ranne*. ParW», sauf dnnanc|ie ethaxS 




PQBUCIS HAR6NM v.o. - STUDIO JEAN COCTEAU vu. - FRANCE ELYSEES 
' PAfflUWiniT OPERA v.f. - CAPfiJ v.f. - PARAMOONT MAILLOT v.f. 
PARAK08NT MONTPARNASSE vJ. - PARAMOONT ORLEANS i-t 
TRftNON Draacy v.f* 


inds films 

inoks j 

B Les i 

Unes de I 

kgart 



FRANCE-MUSIQUE 


20 tu 5 (SJ, Sol rte lyrique, per J. da Solfiera ; « la 
Légeoda da Sainte EJhabath » (Liszt}, par tes chœur* «t l'or- 
chestra . phimarmonlqgw slovaquea, direction J. FerencslK 
avec Ere Andor, Eraehoth Konteasy, KOta Korets ; > Sonate 
an ai mineur » (Liszt], par France CJtdatf 23 lu. Vieilles 
ciras, par C Lehman (Liszt] ; 24 h. (S.), Anonymes et xaotl- 
mantalBs, par s. Derme lllaco et J. Maricovftu 


THEATRE D ORSAY! 




'BAru 


CieREHAUD BARRAUnS 



DIMANCHE 14 SEPTEMBRE 


réouverture,. 
15 septembre 


' . 6 concerts 
chantpopulaire chilien 


CHAINE I : TF 1 . 

20 h. 35, Film : les Veinards, de Fh. de Broca. 
J. Girault et J. Pinoteaa (19S2). Avec F. Péri ex, 
F. Blanche, M. Darc, D. Cowl, P. Mbndy, J. Maü- 
lan et L. de Funès. 


d après EL de Monireid; réaL G. Guillemot et 
P. Lary (deuxième épisode:- • rEmbuscade »). 

20 b. 30 (Film : « N_ s pris les dés »# d’A. Robbe- 
Grillet. 

Le- héros - narrateur loue aux dér tordre , 
de succession des événements «Ti ma histoire 1 


Cinq sbstches contant les aventures 


Ces Inti-lHimani 


L Parra- P. Castülo 

ks 15-16-17-18-21-22 


comique* de cinq personnes qui ont eu la 
eh once de gagner i des concoure ou a ta 
. Loterie nationale. 

22 h, 10, Questionnaire : Roger-Gérard 
Sdnrarmmbexg, pr of ess e ur de sociologie poli- 
tique ; 23 h. 5, IT 1 dernière. 


gui sa déroule aussi hors du film. Aventure < 
énorme qu'a faut reconstituer comme un i 
p uzzle. Mtaia te pumde est diffieOe. n a 
plusieurs dimensions. - - 

21 h: 45, FH 3 actualités. 


en alternance 


Hareld 
et Maifde 




CHAINE II (couleur) : A 2 

14 h. 50, Füm (RJ - « Maxie-Anbüsetta », dé 
J. Pelannoy (1955) ; avec M. Morgan, R. Todd, 
J. Morel A. Clariona, G. Tréjan. 

, La vie publique et privée de Marie-Antoi- 
nette, dauphine, puü reine de France 11774- 
1793). Le r&e que leva ÏB comte suédois 
Axel de Fersen, entre elle et Louis XVI. 

20 h. 30, Variétés : Système 2> de G. Lux ; 
21 h. 30 <•) GU, Feuilleton.: La parleuse de pain, 
réaL M. Camus; avec M. San»y, Ph. Léotard, 
G. Anys ; d’après X de Montépin. 

22 h. 20, Catch; 23 b. 5, Journal de XA2. 


FRANCE-CULTURE 

' . H ,t i La-Comédle-Fraticilse p r iis ntii « tes Fourberies 
de Scapjo s et c le Jalousie dn tsrbouHIé », de Montre ; 


20 tu. Poésie 7 20 ru 40. EriMneu avec te BJ L C^ xx* ■ 
Festfvai tTAkunursh- ! « The fsfry queert », opéra de dwn- 
bre de PurcHI. arec i. Vyvyan, M. Write, A Hodeson ri 
•Vrdrestre ne chambre anfltete, fflr. Brelairiit Brflten-; 
22 h. 20, DWnns: 23 B, Bteck and Bine, par L. Maison j 


MadalôMiGanâld 

3 e année 

25 représentstrons 
excaptxotifiefTèg 


FRANCE-MUSIQUE 


CHAINE III (couleur) : FR 3 

2Q h. Feuilleton: Les secrets de la mer Bouge. 


U h. ao (S.), La tribune da critteba da dlaoees, 
par A. Panfqri : « Quatuor opte 54 n> 2 » (Heydn) ; 

20 h. 30 Concert dan régna SalnSOennalodev 
Pris par -rorrinetra phltearmonteve de le Radte-T4M»bioo ; 
, bol landaise et tes Chœur» da Lausanne, «flr. J. Fboruri : 

« te Martyre de .saint SAwtWfl » (Dsbussy), .arec E Man- 
chet, soprano i 22 B. (S4, Après Debussy, par D. Cotfins j ‘ 


les Emigrés 

LaomtTttzîsff- Gérard Danieà 
mise eascènB RbgéT^É ' 
7,q3g ferifePatà -Ttt. 5BÜ EM 

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i 








-• '.’U 


Les films manpiéj f*j sent 
Interdits au moins de trefxe ans, 
) su moins de fl l r-li nl t 


RMATîniss spfpt,' 0 *' 

» ■n.epws] -■ 

v '- à i, ^Q) cinémathèque . - • 

j !r:i t-: illot, 15 h. : Roméo et 


cinémas 



-•‘lin. 


>1 


---. Juliette, 

- R Cttsteüanl ; 18 h. 30 : les 
suldees bien en. de - M. Conmot ; 
h. 30 : fieten Women, . de 
Ford : £2 h. 30 : le Messager, de 
Looey ; O 11 30 : Black Bbd, de 
Browning. 

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: u . JTRRE LA COLERE DE DIED 
,,, v. ang.) : studio des- Crcau- 

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Vto 8* (225-20-74) î Pagode. 7* 

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-!•>, derot, 12- (343-16-38) ; Gaumont- 

' r L invention. 15* (828-42-27) ; dl- 
1 ■ ‘■ ' t b-.y-PatÜÔ. 18- (522-37-41). 

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•—•33-35-40): Nations, 12- (343- 

-67) : Montparnasse- 83, fl» (544- 
!7) ; Salot-Lazare-Fasquler; 8* 
_ J -05-43) ; Oaumont - Opéra, 9* 
73-84-48) ; CUehy-Pathé. 18- (322- 
,-41) (soua rêne ma); Panthéon. 5’ 
15-04) ; BalZSC. 8- (358-52-70) : 

. la. 2* (331-39-36). 

•T DUR POUR TOUT LE MONDE 
r.) : U.a.a-MaxfeeuL 8- (225- 
■18). 

CHAT ET LA SOURIS {Fr.) : 
110» IM, 2» (286-83-83) ; U.O.C.-Odéon, 
(325-71-08) ; Caméo, B- <770- 
^*-89) ; Mlramar, 14* (828-41-02) ; 
yséeâ-Ctntem. 8* (225-87-60) ; Les 
âges. 18» (522-47-94) ; Psza- 

aunt-Oobellns. 16* (707-12-28). 

tu, . LE (Chili, m.) : Studio de . 
'"WÇ-ttOile. 17. (380-19-93). . . 




Mercredi prochain 

CU GRASC^INT-SÉVERIN - 14 JUILLET 



LA CLEPSYDRE (Po L.V v.o.) : ur 
Seine, 5? <325-92-4 S) (à 20 h. st 
33 h. 19). 

em BRUKST (AIL, v.o.) : Olymplc- 
•' Entrepôt, H* (783 - 67 - 43) (JetL, 
dlm.) - - 

EXHIBITION (FT.) (**) : D.Q.C.- 
Odéon. fi* (385-71-08) : Marotte, 2* 
(231-41-39) ; Solder. 9* (770-11-24) ; 
Ermitage, 8* (339-15-71) : Blenve- 
nûtr-Montparnaaoe. 15* (544-25-02) ; 

' Cllchy-Paihé. 18* (522-37-41) (sous 
réserves) Murat. 16* (288-99-75). 
LA FABULEUSE HISTOIRE DE DO- 
NALD BT DBS CASTORS JUNIORS 
(A* VA) : Concorde. 8* (339-92-65); 
La Royale, B" (£65-62-60) ; CUchy- 
Pathé. 18* (622-37-41) ; Qaumont- 
Qsmbetta, 50* (797-02-74) ; Impé- 
. rial, 2* (742-73-52) ; Montpernasse- 
Pathé. 14» (328-50-13) ; TerzalnaJ- 
FQfib, 18* (704-49-53). - 
LA FILLE DU GARDE-B&R1UERJB 
(FT-). i studio Alpha. 5* (033-38-47). 
ParsmoTmt-Opéra, 9* (073-34-37) ; 
Capd. 2» ' (508-11-69) ; Pnbhcla- 
MffUgnon, 8* (356-31-97). 

LA FLEUR ET LE FOSIL : HANOI 
(Bel*-) : Le Seine. 5* (355-92-48) 
de 14 h. U. A 18 h. 45) - 
FOLLE- A TUES |Fr.) (*). : Colisée. 
8* (359-26-46) : Français. 8* (770- 
33-88) ; Montparnasse - Fathé. 14* 
(326-65-13) : Fauvette. 13* (331- 
56-86); CUehy- Paihfl. 18» (522- 
37-41} ; Quintette, 5* (033-35-40) ; 
Nation*. 12* (343-04-87). - 

ISBNCB CONNECTION N* Z (A-, 
vjo.) : PubUda Champs-Elysées, 8* 
(720-76-23). — VJ. Puimcnmt- 
OpAra. 9* (073-34-37) ' ; ' Moulin- 

Rouge. 18* (606 - 34 - 25) ; Para- 
mount - Orléans, 14* (560 - 03 - 75) 
(Jusqu‘ 8 jeudi). 

LE FUTUR AUX- TROUSSES (Fr.) : 

studio Médlda. 5* («33-25-97). 

LES . GALETTES DE PONT-AVEN 
(Fr.) (•). : Murat. 18* (288-99-73) ; 
Liberté. 12* (345-01-59) ; La Clef. 5* 
(337-90-80) ; . dnémonde-Optra. 8* 
(770-01-90) ; Mlmma» 14» (326- 
41-02) : Mistral. 14* (784-20-70) ; 
Magic-Convention. lfi» (828-20-64). 
Biarritz, 8* -(359-42-53); D.O.C.- 
Qdéon. 8* (325-71-08) ; U.G.C.- 

Marbenf. 8* (225-47-10); Max- 
Llxider. 9* (770-40-04) ; Mery. 17* 
(522-58 -54). . 

IL FAUT VIVRE DANGEREUSEMENT 
(Fr.) - : Danton, 8* (328-08-18) ; 
Concorde -Pafch 6, '8* (359-02-84); 

■ . Gkaumant-Lunjltae, 9» (770-64-64) -, 
Montparnafiae-RatbA, 14* (326- 

65-13) ; Oaumont - Convention, 1> 
(828-42-3?) ; Vïctor-Hngo. Ifl» (727- 
46-75) ; COiefcy - Fathé, 18* (522- 

DTOU SONO (P r.) : le Selne-ClnAma. 

5* (335-05-99) ; HauteïeulUerfl 1 

(633-79-38). • 

ULY, AIME-MOI (Fr.) : Hante- 
fenUle, 6* (633-79-38). . 

PAS DE PROBLEME l7r.) : Clunv- 
Palacè. 6* (035-07-78). St-Lazare- 
* Paaquler. 8* (387-58-16). Le Paris, 

8* (359-53-99), Montpamaaee-Fathé. ' 
14* (328-85-13), . Oaumoat-CoDven- 
tlon. 15* (828-43-27). Maxeville. 6* 
(770-72-87). 

PROFESSION REPORTER (IL, v.o.) : 
Luaambourg. 6» (833-87-77). Ely- 
séea-PoLnt-Show. 4P- (225- 67-29 L 
QUE LA FETE COMMENCE (Fn) : 
Cinoehe de Saint - Oennain. G* 
(833-10-82). . ; 

• ’ ».*- -.«••. S- ’ ••• -y. - >ut. . . . 


J* D , DRAGtM * ,A - : 

“toUytrood-Bouïevard. 9* (770-UMl). 
J^Mlgnan. 8* (359-92-82). Gaumonfr- 
Sud, 14» (331-51-16). 

LE SHERIF EST EN PRISON (A_ 
£>> - Studio C&aiS5rS cri»: 
®ï»4e6-Paiut-Sllow, 8* (335- 

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Oënnals-Huchette. 5* (6S3-S7-S3j 
B* (387-56-16)1 
Qaumont-Slve Gaucho. 6* (548- 


Les films nouveaux 

LA KBRMB5S8 DBS . AIGLES. 
25? George b^f 

H1U. avec Robert BedfonL — 

V.O. : Murlcnjm. 8» imq. 
92-râ) ; Sain t-Oormain- VUlagn. 
5* (633-87-59). — VJ. ; Cil ch y - 
Fathé. 18* (522-37-41); Monî- 
WJUasw 83. 6* (344-14-27) ; 
Oaumcmt-Sud. 14» (331-51-18) - 
g^v^wysatntatta. 20*. (797- 

LEON OR, film fran co- 1 talo-espa- 
gnd de Juan BtmueL ame 
Michel PioooIL _ fiSzacr si 
(359-52-7®) ; Mzxlgnan. 8* (358- 
%5®ï 3 Oaumont-Mad eletneJ 8* 

= Mo^tparnwwo 63 
6* (544-14-27) ; P .r. M salnt- 
Jaeques, 14» (5S9-68-42) ; May- 
1 falr, 16» (525-77-08) ; SSL 

bronne-Pathé. 15* (734-42-96)- 
Natlons. 12» (343-04-67) ; Quarl 
Uer-LaOn. 5» (326-84-85). 

LOVE AND DEA TH (GUERRE 
ET AMOUR), film américain 
et avec Woody Allen. _ 
V.O. ; Pnbllcia Champs- Eiyséee. 
8* (720-76-23) ; Paramount— 

Odéon. 6» (325-59-83) : Arle- 
quin. 8* (548-83-25). — VJ : 
ftaunount - opéra. S* (073- 
34-37) ; Partunount - Montpar- 
nasse. 14* (326-22-17) : Paasy. 
16*. (288-62-34): Paramount. 
Maillot, 17* (758 - 24 - 24} ; 

Plaza. 8* (073-74-55). 

L E PRIS ONNIER DE LA 
DEUXIEME AVENUE, film 
américain de Mal vin Franck, 
avec Jack Lammon. — v.O ■ 
Bonaparte. 8* (326-12-12); 
Bien vende - Montparnasse. 15* 
(544-2^03): U.Q.G - Marbeuf. 
8* (225-47-19). 

LA REINCARNATION DE PE- 
TER PRODD, f ilm «mlrtMlw 
de J. Lee- Thompson, avec 
Michael Sarrazln. — v.O ; 
Studio Jean-Cocteau. 5» (033- 
fJrPQj _ FuMlda-Matlgnon. 8* 
(350-31-SK1) . — VJ. ; Paramount- ’ 
Opéra, 9* (073-34-37) ; Parâ- 
mount-Galté. 14* (326-99-34) : 
Oaprt, 2* (508-11-69) ; Para- 
mount-MalllOt, 17* (758-24-24); 
Paramount- Orléans. 14* (580- 
03-75). 


THE KROOVE TUBE (A., va) (•) 
Biarritz, fie (359-42-33). 

TOMMy (a, ym.j (*j ; PanuBonnt- 
Opéra, 8* (073-34-37) (Jusqu’à jeu.). 
BanopMcxaua, 15* Jveia. ctérto). , 

UNE ANGLAISE ROMANTIQUE 
! Quintette. 5* (033- 
_VJ- , : Athéna, 12* (343- 
«pJÿ-FMay, 16* (527-4i-iC). 

VILLA DES DUNES (Fr.) : Olymplc- 
PlgOZZL 14* (783-67-42) fl euJlwn.) | 

LE VIEUX FUSIL (Fr.) !•) • 
George- V, ^ (225-11-46). Mariraux. 
2* (742-83-90). Paramount-ElyBâeB, 
8* (358-49-34). Fanunaiwt-MQnt- 
martre. U* (806-34-35), Paramonnt- 
Montparnasse, 14* (326-22-17), Pa- 
ramount- Maillot. 17» (758-24-24). 1 

Paramoimt-Orïéüu 14* 1530-03-751 
Publicla Saint- Germain, fl» 1222- 
72-80), Boul'-Mlch’. 5* (033-48*29). i 
Paramount-BastlUe, 12*' (343-70-17) 

VIOLENCE ET PASSION (IU il , 
angL) : Cinoehe de Saint-Germain 
6» (633-30-82). J 

YAK USA (A« V-O.) (— ) ; Mercury, a» I 
WMjTO-eO). VJ. ; Abc. 8- 1 


nié Oiristine 6* 

325 85 78 



letton Christine 4 
p2 grands films noirs 


Richiril Brooks 
Bas 

es masques 
Bogart 


Dassin 

Les forbans 
delà nuit 

Rkhard Widmark 


2 JM 8 ), 14 - James, 11 » ( 7 DO- 51 - 13 ), 
□aumône - Convention, ly (a 2 &- 
42“27). 

r ^«2ppN, LA HONTE DE LA JUN- 
ULE (Bel», V. arn.) ; Ermitage. 8* 
. ' 359-15-71), Vendôme,- 073-97-62). 
Cluny-Ecoles. 5* (033-20-12). V. F. ; 
^ 2^-83-93). Rotonde, 8* 

(833-08-22). Mur a t , 16* (288-99-75). 
Cambronne, 15» (734-42-96), Ml*- 


tatl, 14* (734 -30 -70) (à partir du 15). 

(AIL, 


LA TENDRESSE DBS LOUPS , 
vn. : Olynrplc -Entrepôt. 14* (783-! 
Q7-42) (mer., mar.).' 



• - • LE MONDE — 13 septembre 1975 — Page 19 

POBUGSCfflAH»^ 

PARAHOUHT OPERA vf PARAJIWÜNT HWIFH«ASSEvf 
PARMHW f WtflOTvTPASSYvFHJIZZflvF ■ 

STIÜBO PABLY 2 w ELYSEES 2 La Ceüe S^Ckxid vf ARTH. Rosny w 
ALPHA AiBsnteiflvFCARRBiiBB Panfinw DAIBE BLANCS BaraesvF 
Dfbr PABAIBBBIT la Ifarenn ew BWff tfal dTarr esw 

Onreste éberlué, abasourdL. 

C'est irrésistible. 

ROBERT CHAZAL- FRANCE SOIR 

Le dialogue est époustou- 
flant Avec Woody Allen, le 
monde des Marx Brothers 
renaît 

MICHEL MOHRT - LE FIGARO 

Après le phénoménal BANA- 
NAS... tm rit très souvent 

FRANÇOIS CHALAIS - EUROPE 1 

Woody, le héros le plus intel- 
ligent de toute l'histoire du 
cinéma pariant 

REMO FORLANJ - R.TJL 






unaEBD 

IfURDGBABBlEBE 

S iRAVARy 

I JEROME SAVAHV - RCXAWDTOPOR 
1 — MPCL PU 88AHAT- . IVCKa 

Mam&aBcn I 


Romantique 
et plein d'humour, 
décors à la MELIES, 
comique à la CHAPLIN, 
une. énorme parodie 
en ; forme de farce. 


ara cinémas ; 
PARAMOUNT OPERA 
STUDIO ALPHA 
PARAMOUNT GAITE 


Ë5& 
» 




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H 


«<K)I>Y DIAYE 
I KEATOA 


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GUERRE et AMOUR 

: -tfRÉaiDEair 

*v 

UNE PRDDUCTIOH JACK RtWJHS- CHARLES H JOFFE 
p* OW&fS H. JOffE éqî h rfafiri par WOCOY ALLBi 

MMMiBnmaMcn bai 


fi« 


t .« f-rj 



MARIGNAN / BALZAC / MADELEINE GAUMONT 
MONTPARNASSE 83 / QUARTIER LATIN / NATIONS 
P.L.M. ST-JACQUES / MAYFAIR 


UV /^MCHBL / OBN ELLA 

UULMANN /PKXXXJ / MUT! 






JWHUWDEJUANBUNUEL _ 

jmuMR uwiumH i—iiMMm j jM0NB0H^»erKiu«RD | BWCP CTWCONE - 


•Mm 


-tSrnr 


- ^ TRICYCLE ASNIÈRES / MULTI-CINE-PATHE cha^pigky 
SSTO lUB MAISONS -ALF0R7 / PARINOR AijtNAY / CYRANO VERSAILLES 


USC MARBEUF m BONAPARTE vu HWTPAB1 IASSE BKMVEUUE vjl 



par WARJÆR-COLUUBIA FILM 


U.G.C. MARBEUF 
SAINT-ANDRE-DES-ARTS / V.O. 

30 , runSabiWüKMkles-Arta 



JOHN MARLEY/LYNN CARUN ROARD BACIOJS/HcNMftSDfl FORSYTH 

PHBOClESBDSraJÉSJaflVTBfflTB PETES JuœsfflWlUiïErRÉftUSÉ BWMB EUS 
' MEHtanUOHIHKrHUR 


• Dan» toutes les salles de Plans, séance supplémentaire vers minuit 
le vendredi et le samedi. 

• A partir da 17 septembre aa PARAMOUNT ÉLYSÉES 2 La Cefle- 
Saint-Cload. 


( I MM V 


N» 258-259 


STB 75 


J-M. STRAUB et D. HUIULET s 

Conversation sur Mots* et Aron. 

STRAUB-SCHOENBERG : 

Un tombeau pour l’œlL 

SUR LA REPRÉSENTATION DU POUVOIR 

Un pouvoir oui ne pense, ne calcule, ni ne Juge.- (Amarre . Lancelot). 
— Mais QU raisonne (Section Spéciale, les Ordres). 

• 

U. DURAS : D'une Inde k loutre (India Sang). 

• 

MHÆSTONSS : Présentation, par B. KRAMEB et J. DOUGLAS. 
Table mode : MUestones et sous. 

e 

BOYAN 75 : Cinéma du Moyen-Orient. 

CINÉMA MILITANT ET ACTION GULTURELLE 

Bilan de l'Agraœ d’Actualltés Audiovisuelles. 

JAPON : Activités de cinéastes engagés, OGAWA et YüMOTO. 

• 

Le numéro est en vente dans lee Uosaues (15 F). 

Adresse : Passage de la Boule- B la nche . 75012 Aria, C.CLP. 7890-78. 


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UHDER • HIRAHAR • MISTRAL • MURAT 
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.JEA^I^EGQUPl•DQLÛI®^klcIX)^OJGH*lfâMAiNBOUTB^£ 

■ANDI^FBÎRECH.J^raîNAiDFRESSON 


-interdit aux moins de 13 ans-- 


dMaSt^sce’bT certaïn * 8 scènes pouvant choquer 


CYBANO VERSAILLES • ARTH H0GEN7 • PUBUClS DÉFHRE • STUDIO SHQL 
ARTH IflLLJDŒBVE Sf-fiEORfiES a DAME BLANCHE GAffiES-LES^flBESSE 
ALPRA ABSQiïEM. • PARAMOUNT U YUEHEe DUS 2 DBSAY* BOBIGNY 2 






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t 


Page 20 — LE MONDE — 13 septembre 1975 . ■ • 

ARTS ET SPECTACLES 


«■»■*.» »#«.•? i‘ - 

£ŸrJ.s-.: 


Théâtre 



La ligne de vie 
du Palace 

• Un théâtre qui « rend 
compte » des idéologies contem- 
poraines, qtrî vit le présent, qui 
joue la comédie do monde, on 
« théâtre plein de théâtre ». 
comme on dit d'on tableau de 
Van Gogh qu'il est «plein de 
peinture», un théâtre du plai- 
sir pour les yeux, pour Fesprit 
et le cœur : Pierre lu ville s'ins- 
talle an Palace avec une joie 
prolixe, avec 170 000 francs de 
subvention, une option de qua- 
tre-vingt-dix-neuf ans qui lui 
donne un «*ntlwwit d’éternité, 
et une cataracte de projets 
« raisonnables ». 

• Etant donné le nombre de 
spectateurs potesbeb pour un 
théâtre de création, et le prix 
des places qu'ils sont disposés 
à payer, combien de spectacles 
est-il raisonnable de program- 
mer ? Réponse : dix, compte 
tenu des deux salles. La grande, 
avec ses fresqnes rétro ; la 
petite, encore plus rétro, grotte 
tapissée de glaces pour l'inti- 
mité de l'insolite. 

O Pierre LaviDe compte sur 
le public existant. H ne possède 
ni les moyens ni le temps 
nécessaires à une animation- 
formation culturelle, activité 
qu’a a bien connue quand U 
était avec Pierre Débauché 
directeur du Théâtre des Aman- 
diers, à Nanterre. Mais le 
Palace est à Paris, le Paris 
grouillant du faubourg' Mont- 
martre, chargé, de Zola â 
Varna, d’histoire et d'histoires. 

• C’est un théâtre privé. La 
subvention de Pierre L&ville est 
destinée au budget production ; 
les recettes, au budget fonc- 
tionnement. Les bénéfices éven- 
tuels seront réinvestis. Les 
spectateurs Individuels paient 
85 francs, mais U suffit d’adhé- 
rer pour payer 18 francs, et 
pour adhéra-, fl suffit de payer 
20 francs par an, ce qui suppose 
d’aller voir au moins deux 
sp ec tac l es pour conserver 
l’avantage. Les scolaires et les 
titulaire de la carte Vermeil 
paient 10 francs. 

G Dix spectacles, une ligne : 
la ligne de vie. Marcel Maréchal 
ouvre le feu avec «Une ané- 
mone pour Guignol », du 
30 octobre au 53 novembre. 
Alberto Vidal joue, & 19 heures, 

■ le Diable à ressort », du 
7 octobre au 23 novembre. Copl 
présente « la Pyramide », du 
27 novembre au 15 janvier, à 

22 h 30. André Benedetto pré- 
sente « Alexandra K », dn 
2 décembre au 16 janvier. Fablo 
Pacchioni mettra en scène «les 
Musiciens, les émigrants», de 
Liliane Atlazx, qui sera donné 
dn 20 Janvier au 29 février, et 
« Tiens le coup jusqu'à la 
retraite, Léon », de Georges 
Michel, qui terminera la saison, 
du 21 avril au G juin. Entre- 
temps. Armand Gatti viendra 
avec la nouvelle version de «la 
Passion du général Franco », 
du 4 mars au 1S avriL C'est le 
jn ^r annne de la grande salle. 
Dans la petite. Thierry Boso 
présentera, du 23 janvier au 
29 février, « Lazare lui aussi 
rêvait d’Eldorado ». de Sarra- 
zac ; Jean-Marie Patte mettra 
en scène sa première pièce, 
«Dites-lnl que j’entends mou- 
rir», du 4 mars an 11 avril, et 
Daniel Mesgnïch, la première 
pièce d’Yves Gonrvfi. « Prési- 
dent Schreber», du 15 avril au 

23 

COLETTE GODARD. 


DRAGON - B.YSEES LINCOLN 


CHEVAUX 

Vf DE - -- 

FEU 

’ un film da -'-. 

‘ . SERGE PARADJANOif 


Cinéma 

« LA KERMESSE DES AIGLES » 

de George Roy Hill 


Dans Butch Cassidy et le Kid. 
George Boy Hill racontait l’histoire 
de deux grands gosses qui révalent 
de jouer les terreurs du FaiMftfest, 
sans se rendre compte que l’époque 
des brigands de légende était révo- 
lue. 

On retrouve dans la Kermesse des 
aigles ce thème de l'aventurier 
«déplacé - (déplacé dans le temps) 
et confronté avec un mande qui 
n’est pas le sien. Mais, cette fois, 
au lieu d’étro de minables pilleurs 
de banque. les personnages de 
George Roy Hill sont d’authentiques 
héros. Anciens aviateurs de la pre- 
mière guerre mondiale, rescapés de 
ces duels fantastiques qui opposaient 
en plBln ciel des ennemis cheva- 
leresques, Il leur a été impossible 
de se réintégrer dans la vie civile. 
Plutôt que de renoncer à voler. Ils 
ont préféré devenir des saltimban- 
ques de l’air. De meeting en meeting, 
ils risquent maintenant leur peau 
en exécutant devant des foules 
ébahies des acrobaties Insensées. 

Toute la première partie du film 
reconstitua avec humour et une 
sorte de tendresse nostalgique 
l’atmosphère de ces kermesses 
provinciales. Loopings, tonneaux, 
vrilles : les petits biplans font des 
cabrioles qui. parfois, s’achèvent en 
chutes mortelles. Aux commandes 
de l’un d’eux, Waido Pepper, le 
plus jeune, le plus audacieux de 
ces demtaoldes de la vieille épopée. 
Le plus hâbleur également, allant 
jusqu’à prétendre devant les filles 
qu’il a tenu tâte Jadis à Emet Kessler, 
l’as allemand aux soixante-dix vic- 
toires. Kessler, que Waido va ren- 
contrer & Hollywood, où, interdit 
de vol, il a fini par se faire embau- 
cher, et contre lequel il livre, pour 
les besoins d’un film, un combat 
fHctice qui très vite dégénère en 
rixe aérienne. 

K y a une balle Idée romanesque 
dans cette histoire : celle de la fic- 
tion Imaginée par Waido devenant 
réalité à l’occasion d’une seconde 
fiction (hollywoodienne œlle-là). Et 
l’on ne peut réver mythomane plus 
sympathique que ce casse-cou 
exalté, romantique, presque enfantin, 
auquel Robert Red Ford prête son 
charme magnétique. Quand son 
ancien commandant essaie d’expli- 
quer A Waido que les temps ont 
changé et que le rôle de l’aviation 
est désormais de transporter avec le 
maximum de sécurité possible le 
courrier et les voyageurs, Waido se 
contente de répondre : « Je ne veux 
être ni chauffeur ni fâcteur. » Arro- 
gance qui dissimule un secret déses- 
poir. Le même que ressent Ernst 
Kessler, contraint, pour payer ses 
dettes, d'occuper un poste de 
- conseiller technique » aux studios 
ParamounL La scène au cours de 
laquelle ces deux hommes, humiliés 
et frustrés, l'un vivant dans ses fan- 
tasmes, l’autre dans ses souvenirs, 


font connaissance et deviennent 
complices constitue d’ailleurs l’un 
des sommets du film. 

Un sujet original, qui rend hom- 
mage à ces vertus oubliées que sont 
■a loyauté et le sens de l’honneur : 
des morceaux de bravoure filmés 
avec un réalisme Impressionnant : 
beaucoup de fantaisie sur fond de 
gravité : voilà bien des atouta. Et 
pourtant cette Kermesse des aigles 
nous laisse sur un sentiment d'insa- 
tisfaction et de vague ennui. George 
Roy Hill a-t-il eu tort de prendre 
pour héros un personnage dont les 
problèmes sont è des années-lumière 
des nôtres? Ou bien la lassitude 
naît-elle de la répétition forcément 
monotone des prouesses techniques ? 
Toujours est-il que le réalisateur sem- 
bla moins Inspiré Id qu'il ne l'était 
dans l'Arnaque et dans Butch Cassidy, 
et que l'on finit par trouver le temps 
long A voir voltiger dans l'azur cas 
coucous archaïques et ces chevaliers 
d'un autre fige. 

JEAN DE BAKONCELLI. 

é Marlgnan. SaJut-Qeraraln- Vil- 
lage (v.o.) ; caichy-Rathô. Mantpar- 
naase-83, Gaumont-Sud, Gaumont- 
Gambetta, Gsmnant-BJÔMJleu (vX), 


Lettre/ 


« Bof ! » au Petit Larousse 



(Suite de la première page.) 

De cette liste, extrayons encore 
('expression un sac de nœuds 
■ affaire très embrouillée - ; les 
mots flamber et flambeur, écologie 
dans l'accepUon de « défense du 
milieu naturel », sono, flipper » petit 
levier d'un billard électrique qui ren- 
voie la baile vers le haut» et qui a 
fini par désigner la billard lui-même. 
C’est un mot anglo-saxon, bien 
entendu, et si le franglais s'accroît 
encore de quelques recrues, tech- 
niques ou financières, tel cash f/ow 
(encore que nof money cède souvent 
le pas è capitaux fébriles), on 
pourra remarquer que leur nombre 
est en régression, répercussion évi- 
dente de la situation internationale. 
Et puis l'allemand fournit lumpen- 
prolotartat, sans équivalent dans 
notre vocabulaire, et l'hébreu sabre 
(è ce propos H était temps d'inclure 
judéo-chrétien). Enfin, le cinéma 
canadien, voire la littérature et le 
théâtre, nous ont trop familiarisés 
avec le ioua! pour que cet idiome 
soit tu. 

Dana la partie historique, la liste 
des nouveaux venus s'efforce tou- 
jours rie suivre l'actualité. La pre- 
mier ministre français n'svatt pu — 



hlmH K*l 

LA CHINE 


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ÉL.YSÉE5-LINCOLN 

QUINTETTE 



ftj-Vrhd 


La vie dure 


H y x pins d'au demi-siècle qa'oa 
proclame la mon de l'ait, de U pein- 
ture en particulier. Si c’était vrai, on 
ne verserait pas une banc sur son 
cercueil- En tonte justice, U peinture 
devrait périr de sa propres excès. 

Entendons-nous. On n’incrimine nul- 
lement cene fais la outrances et la 
outrages, voulus on subis, dans tons 
la domaines de b création d’adlcors, 
par des gens à la rech erche perpétuelle 
dn neuf, mais plutôt une ré p étiti on de 

procédés, "H* «n nmn larthfi d'CBlTlQ 

se superposant è l'infini, tue bouscu- 
lade dîne la . ■ nri d m mhm t du Snccès, 
et qne dire de cens qni ont franchi 
b porte i La peinture ne crève pas 
encore d'indigestion. Seulement, la 
p e i n tre s en aèrent parfois. S'ils se 
révoltent cox-mcmes, contre leur 

passe-temps favori, et en même temps 
courre le syst ème social et économique 
où l'art est englué a qui le « récupère », 
que penser de ce sursaut, puisque la 
plupart fi n iss eu r par jouer le jeu? Ou 
lait de l'antî-art (on sait depuis long- 
temps qu’on ne fait de b poésie 
qu'avec de l'anti-poérique), et c’est 
encore de l’art, au sens noble comme 
an s eus iffimnd du mot- Quant à 
l'entreprise de d £rniTlSfî^ yn t comme le 
déplorait à peu près je ne sais plus 
qui à l’époque héroïque, on veux faire 
la révolu non a on travaille pour la 
collecrioaneun. 

C'est dans cette optique que le cas 
de Gérard Gasiorowski mérite qu'on 
s'y arrête; davantage que pour sa 
double exposition, plutôt mineure, ù 
vrai dire, celle qui a pris fin jeudi 
à b galerie Maillar d de Saint-Raul- 
dc-Vcncc. et adle qui se tient à Paris 
(1) — et qui a l'avantage chronolo- 
gique d’ouvrir b saison : ou ne perdra 
rien, même si on ne gagne pas grand- 
chose, pour attendre. Un cas de déses- 
poir chronique qui se traduit fc'est 
peut-être ou lieu commun, ce sont sa 
propres termes) pat un « constat 
d'échec ». 

Est -ce l’arrisre ou l’art qui est malade, 
le peintre ou b peinture qui est 
« blasée à mort »? A y regarda de 
plus près, à suivre ks étapes derem- 
rastes d'une de vingt ans, ou 

plutôt de treize déd ocrions faites de 
sept uns d'interruption, il y a confu- 
sion des peina. Le dégoût de l’« aspect 
(usiné » de la pratique de b pâleur, 
allié (de son propre aveu) à « un cer- 
tain Hiaifhian» », l'avait, une première 
fois, fait lâcha sa pinceaux. Guéri, 
à travées Warhoi a Lichtenstein, Q 
leaooce à b couleur, et le noir, 1 qui 
sied à b mort, le conduit sn-deU de 
l’image, à une figuration narrative qu’à 
s’acharne vite à ■ pourrir », pu exemple 
Jj suite de tableaux intitulée 
« période Barbhxm ». 

Nouvel accès dautodestruoion, b 
bond sourd de U bits féroce se renou- 
velle avec persévérance. Notamment sur 
l’accueil trop favorable da gravures — — 
admirables, nuis quand on l’admire 
il entre en fureur — a la acryüqaa 
â’Alberthte disparue. peinture distiegnée 
dans coqs la sens du mot qn’cm a pu 
voir à l'Expo 72, « Douze ans d’art 
contemporain en Fiance ». Tj* titra 
d'onces séria sont suffisamment clo- 
queras : les Importances, les Régras - 
wj— 

Lc positif dans tout ça, ce n’est pas 
qne. présentant aujourd'hui T Artiste à 


ï hôpital, Gosiotawsld ait co u vert ks 
wnw de pansements barbouillés de 
meimrochnuae et d’autres puru- 

lents, dont fi n’a nul besoin de frire un 
dessin pour dégager le « message » 
symbolique. C’est que, pu un autre 
tnédfnm non mnîiw signifiant, fi se 
soit imaginé sur on lit de douleur, ce 
qui nous vaut une suite d’aumpottrarts 
autocritiques : Artiste ne trosoant pat 
le sommât. Artiste attendent sa noar- 
riture. Artiste rêvant son passé. Artiste 
attendant sa fin prochaine, etc. Là 
encore II bondira si oa lui dit que ces 
dasîna sont bons, mais fis le sont. Une 
fois encore, ce qu'il vent détruite (b 
peinture), fi le détruit pirmra 1 »m»nr 
Pourquoi alors associa le public à 
l’échec, à la fascination exercée par 
l’éche c ? Pourquoi le faire participa à 
un humour désespéré, qui ne concerne 
pas l’homme mais le problème de b 
peinture, qui emprunte pour sauva 
la face, tontes ces faces de fore (et vrai) 
malade, le ca r a ct ère dérisoire de b déri- 
sion ? Pour rédamer da «oins « un 
secours, répond-iL 

Sans engagement de sa part. 


Gnshxowski, on veut le croire, n’a 
pu renié sa premières amours : Corot, 
Miller. Sûrement pas parce que ces 
peintres connaissent perte année un 
regain d'actualité. Milia surfont, qui 
n'a pas fini de frire (re)pader de loi, 
étant mort 3 y a cent ans. Après 
Cherbourg, sa gloire emplira le Grand 
Palais le mois prochain. Alors, pour- 
quoi ne pas ajouta à ce concert d'éloges 
on discret salut à b publication da 
pins beux dessins de Jj- F. Mîlfo , cent 
dessins choisis parmi la cinq rrnp; 
conservés au Louvre a commentés par 
Rosdine Bacon (2) avec fervent ? 
J-M. D. 

(1) Théâtre oblique. 78, nu de la 
Hoquette. 

(2) J. -F. Millet. Les pha beaux 
dessins. Bibliothèque des Arts. 138 P. 


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trop tard désigné — figurer dans 
la précédente èfdltlon. Le voici entre 
les indiens Chiquitos et la .vffie de 
Chiraz. A leur place (alphabétique- 
ment également), le- président et 
le chancelier de la République 
fédérale slemande, Walter Scheel 
et Hefmut Schmidt, le président 
des Plate - Unis Gerald Ford (Water- 
gaie fait l'objet d'un article), le 
général portugais Antonio de Spl- 
nolâ el son successeur Francisco 
da Costa Gomss, And rai Gromyto et 
Gustav Husak, Constantin Carurnantis 
et Moahe Dayan, Maria Estel a Mar- 
tinez Peran et la général Augusto 
Pinochet 

Deux noms accroissent (a galerie 
des philosophes français. Etant 
donnés leur Influence- et leur rayon- 
nement, Louis Althusser et Michel 
Foucault méritaient cette promotion. 
Peu d'écrivains, mais tout de même : 
Michel Butor, itaio Catv! no, Aimé 
Césafre, Ivan Illich, Mlkftall Boul- 
gaJtov. Encore moine de peintres : 
un mort. Mark Rothto, un vivant, 
Andy WarhoL En revanche, les musi- 
ciens font une entrée en force : 
Jean Baraqué. John Cage, Charles 
Ives, Gyôrgy Ligetl, Bruno Madame, 
Krzysztof Penderecfcl. Maurice 
Ohana~. Sans oublier maints archi- 
tectes ni Marllyn Morves. 

Sans prétendre épuiser le recen- 
sement des deux cent vingt-neuf 
ajouts majeurs du Petit Larousse, 
qui a fêté cet été son sobeante- 
dlxlème anniversaire, en même temps 
que la librairie du même nom célé- 
brait le centenaire de la mort do 
Pierre Larousse: Il y a loin du 
volume relié en toile rose avec la 
populaire a Semeuse » d’Eugène 
Grasset, vendu 100 sous, et le Petit 
Larousse en couleurs, en passe de 
supplanter l’édition ordinaire. On 
soulignera parmi les agglomérations 
nouvelles la ville de Vaudreull, la 
station balnéaire de . Port-Grimaud. 

« Le Monde » dépouillé 

Le lecteur sera peut-être curieux 
de «avoir comment «'opérant ces 
refontes périodiques, totales A peu 
prés tous les dix ans : comment, 
de façon plus générale, ee met h 
jour un dictionnaire. Cet énorme 
travail est subordonné & des études 
de vocabulaire, du vocabulaire 
parlé couramment, donc abordé dann 
sa souplesse, sa réceptivité, ' son 
adaptation à tous les besoins. Entre 
autres supporta, dans, un premier 
temps, uns équipe de documenta- 
listes dépouille méthodiquement les 
textes récente, la presse surtout 
— la lecture du Monde ee révèle 
la plue riche, le plus fructueuse — 
et procède i l'analyse des mots 


considérés d’après leur sens, des 
rapports de termes plutôt que des 
termes eux-mômes et, d’autre part, 
des mots nouveaux classés selon 
leur fréquence. La moisson est mise 
en fiches. Dans rie cas du Petit 
Larousse, par exemple, le bilan des 
recherches est établi chaque mole, 
ce qui donne Heu è une première 
sélection qui retient tous les termes 
considérés comme Importants. 1! va 
sans dire que ceux qui ont trait fi 
une discipline, particulière seront 
ensuite confiés è des spécialistes. 

Au cours d'une seconde phase, on 
tait un choix temporaire. Tous les 
mots dignes d'intérêt ne peuvent pas 
■ entrer dans le moule » d’un volume 
au nombre de pages limttô et cons- 
tant Il y a. en outre, les modifica- 
tions, d’ordre historique ou géogra- 
phique notamment, qui entraînent dea 
développements plus longs. Ce qui 
oblige è sacrifier d'anciennes g loires 
oubliées. « Il ne suffit pas d’entrer 
dans le dictionnaire, -disait le cardi- 
nal Danlétou, le tout est d'y rester. » 

Et pour en revenir à la » partie 
langue ». la tâche n'est pas tadie. 
SI la syntaxe n'a guère varié depuis 
le siècle de U Bruyère, le vocabu- 
laire français bouge terriblement. 

JEAN-MARIE DUNOYER. 


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- -i.-r.v_- 


t; 


SI 




U Le Festival d’automne a décidé 
de retirer de la chapelle Saint-Loris '• 
de la Salpétrière la totalit é du pro- ■ 
gramme qui y était prévu. En effet, 
la direction générale de l'Assistance . . . _ 
publique s’est opposée i la présen- 
tatlon de l’Atelier Philippe Adrien,:,*-.- 
qui travaille sur le thème « Sade •• - 
H»n« le dhc-hritiême siècle. «. Le -i-'- 
Sam Bavera Trio Ire du 24 an 27 sep- - 
Jtembre à l’église des Blancs-Han- 
teaux; les Cinq Saisons, les 1", 2 v r 
et 3 octobre à l’auditorium de - 
l’A&C; l'Atelier de PEpée-de-Bols 
jouera « Tort» » & la Cartoucherie à ■ /V, 
partir du 8 octobre. Le Festival 
d’automne est â la recherche d’un 
lieu pour PAtelter Philippe Adrien, 
dont la première représentation est 
prévas le 7 novembre. ’ • ' 

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hre et du 14 an 17 octobre, . de : ^ . 
14 heures i U heures. Chaque cyele- y. ^ 
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bouddhisme, arts martiaux, ad. Les ■ 
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Page 24 — LE MONDE — 13 septembre 1975 • • • 



ii 


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ÉQUIPEMENT ET RÉGIONS 


'V- 

■S*C'v- 



A L'ASSEMBLÉE NATIONALE . 

Le groupe socialiste demande 
une commission d enquête sur la situation eu Corse 


Le groupe socialiste de l’Assem- 
blée nationale a demandé, jeudi 
11 septembre, la création d'une 
commission d'enquête parlemen- 
taire sur l'ensemble de la situa- 
tion en Corse. Dans leur proposi- 
tion de résolution, signée par 
MM. François Mitterrand, pre- 
mier secrétaire du PB., Gaston 
De /ferre, président du groupe, 
Jean Zucc&relll et Nicolas Alfoiïsi, 
députés radicaux de gauche de la 
Corse, Louis Mermaz, député so- 
cialiste de la Vienne, membre du 
secrétariat national du PJS^ Louis 
Le Fensec. député du Finistère, 
délégué national du P. S. aux 
réglons, les députés socialistes 
expliquent : 

«il entrerait dans la compé- 
tence de la commission d’enquête 
d’établir un dossier complet sur la 
situation économique et sociale 
de lHe et sur ses besoins. Le 
recensement devrait être fait des 
promesses non tenues par les 
gouvernements • successifs de la 
V* République, ce qui en grande 
partie explique le drame actuel s 

b En effet, la situation n’a 
cessé de se dégrader en Corse au 
cours des dernières années en 


M. LE «NSEC (Pi.) : l'idée 
régionale s'enlise. . 

U. Louis Le Pensec. député 
du Finistère, délégué national 
du PjS. aux réglons, afflrm- dans 
une déclaration remise à ’a 
presse, jeudi 11 septembre, que 
« le gouvernement laisse s’enli- 
ser l'idée régionale s. H écrit : 
« Devant le problème corse, de- 
vant cet appel au pvivotr régio- 
nal que confirment tour es 
sondages . le gouvernement ne 
propose que la force, délibéré- 
ment provoquée par le ministre 
de VtntérieuT, et le pire des dis- 
cours centralisateurs txnus ar le 
premier ministre (-.1. Le gouver- 
nement espèr r t-ü que Fopb rf.'n 
publique se laissera abuser par 
des préfets — même corses en 
Corse, bretons en Bretagne, alsa- 
ciens en Alsace — et des admi- 
nistrations régionales qui les 
unes, en raison de leur mode de 
nomination, et les autres, de leur 
organisation, sont les meilleurs 
instruments de la centralisations 

• A l'appel de la fédération des 
Bouches-du-Rhône du P C.P.. les 
militants et synmpathisants 
communistes d'origine corse habi- 
tant à Marseille se sont réunis 
jeudi soir 11 septembre pour 
■ affirmer qitûs sont solidaires et 
soutiennent le combat engagé par 
le peuple de Corse pour assurer 
sa survie ». 


UN TRAIN 
NOMMÉ « CORAIL» 


La SM.CJ*. vient de présenter 
à la presse son dernier-né. le 
train - Corail », qui ne manquera 
pas de surprendre par V élégance 
et le confort de sas Installations. 
« Fruit d'un dialogue entre les 
voyageurs et la S. N. CF. 
comme le souligne la compa- 
gnie nation a! à, la conception de 
ce nouveau train s'appela sur 
une modification générale d» la 
voiture ù couloir contrai : déclol- 
aonnement, ouverture & la 
lumière et ù J’espace. 

De couleur gris foncé à larges 
bandes claires (portes - corail ». 
d'où le nom) la nouveau train 
offre 88 places par voiture en 
deuxième classe et 58 en pre- 
mière, ave g des siégea « aWon ». 
Los voitures, toutes climatisées, 
constitueront des rames homo- 
gènes avec une demi-voiture bar- 
brasserie et boutiques, et la pos- 
sibilité de servir des repas sim- 
ples d choqua place. 

De 1S7S A T 579, 1 500 voitures 
de ce type eront livrées A la 
SJ/.CF. qui pourra ainsi assurer 
250 A 300 trains chaque leur. 
représentent plus de la moitié de 
tous les trains rapides. Les pre- 
miers trains entreront oltlcfalle- 
ment en service le 28 septembre 
sur les réseaux Sud-Ouest - Sud- 
Est. 

Signalons, pour ce qui con- 
cerne rhoralre d’hiver, dont les 
caractéristique* ont été présen- 
tées en même temps que le nou- 
veau matériel, qu'il verra la mise 
en service de turbotrelns. plus 
rapides et plus confortables, sur 
les lignes Lyon-Grenoble. Lyon- 
Chambéry et Valence - Grenoble - 
Genève. De nombreuses amélio- 
rations d'horaires sur Paria- 
Bordeaux, Puis -La Rochelle 
(gain de vingt et une minutes) 
pour le train direct et Paris- 
Reims (neuf trains par jour). Da 
plus, à partir du 25 janvier 1926. 
la fréquence des trains sur Parts- 
Rouen-Le Havre et sur Lyon- 
Chambéry - Annecy sera encore 
augmentée. 


raison de J ' insuffisante mise en 
valeur du pays. Les investisse- 
ments ont été réalisés beaucoup 
plus au bénéfice des sociétés ca- 
pitalistes que des habitants. Les 
capitaux, extérieurs ont donné 
naissance à des profits dont la 
croissance contraste avec l'ap- 
pauvrissement des Corses. Il en 
est résulté une dégradation des 
conditions d'existence de la pay- 
sannerie, un sous-emploi de plus 
en plus profond et un départ 
accru des jeunes vers les autres 
région» de France. 

» n y a Beu d'enquêter égale- 
ment sur les conséquences qui 
résultent du refus d’une véritable 
décentralisation. Cela a provoqué 
une redoutable absence des dé- 
bouchés politiques, d’où la vio- 
lence des explosions de mécon- 
tentements actuels. 

» La commission d’enquête 
devra aussi taire la lumière sur 
les causes des événements d’Alé- 
ria et déterminer les responsabi- 
lités encourues. » 


M. RIOLACCI: l'allégement du 
, dispositif des forces de l'ordre 
se poursuit. 

« L'allègement du dispositif 
des forces de r ordre en Corse se 
poursuit parallèlement au retour 
au calme », indique Le préfet de 
la région corse, M. Jean RioIaccL 
dans un communiqué publié jeudi 

11 septembre. 

Ce communiqué répand aux In- 
terprétations faites en Corse de 
mouvements de forces de l’ordre 
observés A travers nie, alniri qu'à 
certaines rumeurs. « Les mouve- 
ments . d’unités. explique le préfet, 
sont liés au redéploiement des 
forces de l'ordre en raison de la 
rentrée scolaire. Quant aux quatre 
véhicules, blindés de la gendar- 
merie qui roulaient en direction 
de Bastia le mercredi JO au ma- 
tin. Os se rendaient tout simple- 
ment au camp mlitaire de Borgo. 
en vue de leur embarquement, le 

12 septembre, pour le continent. » 

A propos de la manifestation 

prévue pour dimanche, le préfet 
a ajouté : « Je n’ai pas de misons 
d’interdire la manifestation, mais 
si elle devait dégénérer, les lois 
de la République seraient appli- 
quées avec toute la vigueur né- 
cessaire- » 

Le préfet de la Corse a néan- 
moins qualifié cette marche 
d' « initiative spectaculaire prise 
dans des conditions confuses, en 
rue d’aiguiser les passions » et 
demandé aux « représentante des 
forces traditionnelles ou des 
forces nouvelles de participer à la 
recherche de l’apaisement ». . 


A PROPOS DE»».- 


La préservation des quartiers anciens 

Bourg-en-Bresse revient de loin 

H y a bientôt un an. M. Michel Guy. secrétaire d’Etat & 
la culture, annonçait son intention d'inscrire à l'inventaire 
des sites les centras nnrien» . de cent villes de France, afin 
de donner & ses services un droit de regard sur leur amena- 
gemenî. La ' réalisation de ce programma a mbiti eux est 
lente. Mais elle a déjà permis le lanrement de no mbreu ses 
études et quelques interventions heureuses, à Bourg-en- 
Bresse (Ain) par exemple. 


Il n’y aura pas- da » percée » 
à Bourg-en-Bresse. On n’ouvrira 
pas, au travers du centra ancien 
de la ville, un boulevard de 
18 métrea de large qui aurai! 
gommé sur son passage toute 
une série de vieilles maisons 
dont deux, au moins, datent du 
quinzième siècle. MM. Michel 
Guy et Paul ■ Barberol, député 
f réformateur; ef maire de la ville, 
sa sont mis d’accord, mercredi 
10 septembre. A Paris, sur un 
projet d’aménagement plus » rai- 
sonnable ». 

■ Deux voles nouvelles (mains 
larges que la • percée »■■ envi- 
sagée) donneront accès A deux 
parcs de stationnement situés 
aux confins du centre (place des 
Bons-Enfants et A prmümlté de 
la rue Gustave-Doré). Entre les 
deux, un cheminement piétonnier 
et la réhabilitation des ma/sons 
seront étudiés en détail par un 
architecte. Enlin, le conseil muni- 
cipal a donné son accord A 
r inscription du site formé par 
le centre de ta ville. 

La secrétaire d’Etat à ta culture 
exprime, dans un communiqué, 
sa satisfaction dette parvenu A 
cet accord. Bourg -en - Bresse 
revient de loin, eri effet. La ville 
est un gros bourg dont le mar- 
ché commanda une vaste région 
agricole. Le centre, qui couvre 
uns dizaine d’hectares, s été, au 
. cours.. des _ années, .entouré de. 
gronda ensembles et de rocades 
concentriques destinées A dé- 
tourner fa circulation, IniensB 
entre la. vallée du Rhône et la 
Savoie. La prestigieuse église de 
Brou, autrefois » A la cam- 
pagne », est auluorxThuI en- 
fermée. 

La projet de « percée » qui 
ligure au plan d’urbanisme avait 
déli été imaginé vers 7875. Ache- 
tant les terrains au tur. et 'à 
mesure de ses possibilités „ la ■ 
municipalité voyait dans cp pro- 
ie I le moyen, de rassurer . les 
commerçants, Inquiets de l'ou- 
verture de grandes surfaces hors 
les mura. La cliché — pas de 
voitures, pas de clients — était 
solidement ancré dans les 


TRANSPORTS 

A partir do 29 septembre- 
« MÉTR0VOSGES » RELIERA NANCY A ÉPJNAL 

De notre correspondant 


Nancy. — Après Métrolor 
(Nancy-Mete-Thionvflle) en 1970 
et, trois mois plus tard. Métro- 
Orne (Conflans - Hagondange), 
Métro vosges reliera Nancy à Epl- 
nal (74 kilomètres) à partir du 
lundi 29 septembre. Métrovosges 
assurera vingt-deux mouvements 
quotidiens entre la métropole lor- 
raine et la vallée de la Moselle, 
où se trouve près de la moitié de 
la population vosglenne. 

Métrovosges offrira six nou- 
veaux trains (trois aller et retour) 
entre Eptaal et Nancy, une de ses 
navettes étant prolongée Jusqu’à 
Remiremont. Les six autorails Die- 
sel — la ligne n’étant électrifiée 
qu’entre Nancy et Blalnville — 
programmés aux heures critiques 
de la journée, seront des trains 
rapides (57 minutes entre Epinal 
et Nancy et peu plus d’une heure 
dans l'autre sens) avec deux 
arrêts Intermédiaires. Les corres- 
pondances seront assurées avec 


les lignes de Paris-Strasbourg et 
de Metz-Thionvüle. 

Mis en place à partir d’une 
étude de l'OREAM-Lorraine, le 
projet Métrovosges, qui permettra 
d’amorcer le désenclavement des 
Vosges, représente un financeme nt 
annuel d’environ 940 000 F. La 
participation de l’Etat sera de 
50 % la première année, de 30 % 
la seconde et de 20 % la troisième, 
le solde étant financé par le dé- 
partement des Vosges (70 %) et 
celui de Meurthe-et-Moselle 
(30 %i. 

Cette première section de Mé- 
trovosges aura une valeur de test 
Elle permettra d’étudier une 
extension plus complète Epinal- 
Remlremont (26 kilom èt res) et 
la création, dtin Métrovosges bis 
pour améliorer les relations entre 
Nanqy et Saint-Dlé (via Luné- 
ville. Baccarat, Raon-rEtape) 
desservant la vallée de la haute 
Meurt he, qui comprend 23 % de la. 
population des Vosges. 


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esprits. A Bourg-en-Bresse, fa 
leçon expériences da rapràs- 
guorre — l’accès d’un trop grand 
. nqmbre de voitures dans un 
quartier . dense est fa meilleure 
façon de le tuer, — c'avait pas 
été entendue. On continuait de 
vouloir transtonner fa centre A 
r image des grands ensembles de 
fa périphérie. Et certains ache- 
taient ludlcfausament les terrains 
en bordure de fa future voie. 

Mais, députa quelques mois, 
roplnlon s'est émue de ces pro- 
jets, alertée notamment par 
rAssociatkm des amis du vieux 
Bourg. Les spécialistes du secré- 
tariat d'Etat A fa culture ont étu- 
dié le dossier, notamment A fa 
faveur du projet d’inscription du 
site. Et fa conseil municipal a 
finalement accepté — . les élec- 
tions ne sont plus très loin — le 
compromis dont se -félicite 
M. Guy. La • percée > sera un 
mauvais souvenir. 

Bourg-en-Bresse est en tout 
cas rheureux exempte de la 
coopération ' possible entre les 
services du secrétariat d'Etat A 
la culture, cas empêcheur» de 
démolir en rond, et les muni- 
cipalités de bonne volonté. 

Lancé II y a un peu moins 
cf*un an, fa programme de pro- * î_ y : ;’ 
tection des cent villes com-, 
mence & entrer — lentement — 
dans les faits. Las _ centras 
<T Epinal et de Lunéville ont été j 
Inscrits parmi les sites. Celui de ' rf- 
Valence fa sera blentOL Les pro- ' 
cédures- — plus ou moins . 
avancées. — sont engagées pour 
quatre-vingt des cent villes. Mais 
surtout trente-six études dé- 
taillées du alfa ont été confiéaa 
à des architectes. Plutôt que de 
s’en tenir à fa simple procédure 
juridique (délimitation du site , et 
Inscription }. la direction de far- 
. ch I te dure ao penche ainsi avec 
attention sur fa sort de cas. 
villas. Afin tH.obtanir fa meilleur* 1 - ‘ 
aménagement -possible et, ps.®? - -. f" 
exemple, dans les villes où fl .'V 

prépare, un « bon » plan tToccu-^ ^ -. 
patlon des sols (POS). soudeux^ .^ ’ 
d'architecture et tfbramonfa. fcr • ' - 

fat-; • . 

MICHÈLE CHAMPENOIS, fc -, ;r - - 

î? r • 

v 

3 











>1 ’r 

te* 


FAITS 


r. 


MT PRÙJMT^ 


Environnement 


1 


• SAUVER LE « VILLAGE 
DE CHARONNE. — Dans E 
lettre adressée à M. Berna- ir...;. 

■ Lafay, président du Consi-'v 
de Paris, r Association de sa?. ' 
regarde du village de, Ch; 
zonne (11*) demande « l’e / 
tension du pérônèfre de sq \ r- 1- 
t regarde à toute la surfe, - 
bâtie au nord, et au sud l - ^ : 

la place des Grès » et « pK - , • 
tège ainsi ressemble de l'a.’ •- 

cien vülage » situé dans ; fe i. - .--. 
vingtième arrondissement * • ■ 
Monde du 3 juin 1975). * ■ 

(I) 31, rus Salntr-BIalae, 75- &•' .v" 

Fart* è:V- 

• CASINOS HISTORIQUES. .‘î'...*’. - 
A l'issue d’un séjour suri- 
côte normande, M. Michel G- : 
secrétaire d’Etat à la oulhr. 

a déclaré de proposer l’ir ;• 
cri p Ü on à l’Inventaire supp; ■ 
m eat alre dos mon sm en; J.’. 
historiques certains édlfU 

' caractéristiques de la fin 

dix -neuvième et du début .... 
siècle : rhôtel cNarmandy- 
Deauvüle, le « Grand H0 te 
de Gabourg où séjourna M 
cèl Proust, et les. casinos! 
DéauvUle et de TrouvUle, , 

fyywnplj» , niincT que pl mdrf 

- villes. ’ ' 

Transports 


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MONT-FERRAND. — t 
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accueillir à pleine charge ( 33 
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l’aéroport de Clerznont-q f- 
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LE MONDE — 13. septembre 1975 — Page 25 


o, . 

SL ^&: 


tcsso rovi 


LA VIE ÉCONOMIQUE ET SOCIALE 


AGRICULTURE 


— !««,* 

imu»t 


LA «GUERRE DU VIN» 


LE BUDGET DE LA COMMISION EUROPÉENNE 




« “»«*W,j“ t ^5V»oine chercherait à éviter 
k; :. ;:: •^^nmtement direct avec la France 


DÉMOGRAPHIE 


A T.F.l. 


De .notre corresoondant 


11 ™ * *» ■» 

De notre correspondant ET mois EH 


— Une première réponse 

- aux mesures françaises 

■ donnée, vendredi 12 eep- 

' début d'aprèe-aikfl, par ie 

■ ‘q..^ interministériel chargé dé la 
ij -» économique Internationale. 
.-.T. ^stissalt clairement avant cette 
... que le gouvernement de 
• '.' ^ie resterait pas les bras crol- 

- ’* S .--ànl des décisions unilatérales 
.„ l -"‘fcr été accueUiles dons la pénlo- 

: ’;/ec nervosité. Toutefois, la 
, c . b la riposta est apparat moins 
que ne la laissait penser la 
V 'jrj.llon du mlntebe de l'agrteul- 
j. Giovanni Marconi, qui réclfr- 
* ; ' ••n : V anfl . soir, une. réunion Immé- 
j gouvernement pour adopter, 
rot des mesures de rétorsion. 

. . " r 'fcftf.ris a violé les régies commu- 
ont fait. remarquer les par- 
: ->>.de -la modération, nous les 
aussi en bloquant les 
•’ e.i s tiens françaises de viande, de 
’ *î • ;iJ» ou de produits laitière. L’ite- 
'.-.ir..." désireuse, en tout cas, de 
jpel & la Cour de Justice de 
•-v.i Jtourg — ne ee verrait-elle pas 
•'* :-j'. vie h son tour pour les 
. raisons ? 

■-hése modérés qui semblait 
• fr dans la soirée de Jeudi 
■ - lit un moyen tonne : une 


. sorte de grève du zèle aux frontières, 
officielle en quelque sorte, qui se 
traduirait- par une miiltlpEbation des 
contrôles santtalrae, gênant ainsi 
fortement les exportateurs français. 
Le procédé. Inélégant sans doute, 
aurait r avantage d’empêcher une 
véritable guerre aux conséquences 
politiques Imprévisibles ttL permettrait 
au gouvernement Italien de gagner 
un peu dé. temps. 

M. Marcora tul-mème a ' cherché à 
calmer tes esprits. Aux Journalistes 
qui nmerrogealent eur une dôda- 
ration — malheoTBUse — de son col- 
lègue français, M: Bonnet; (i'Jta/le, 
aurait-M dit, est «un pays mervatf- 
teux, mais aman Etat-). le mbiletre i 
de l’agrieutture a répondu : « U (toile \ 
a démontré être un Etat- Le gouver- 
nement est Intervenu contre «es 
propres agriculteurs qui empêchaient 
la libre circulation du lalt 'tn pro va- 
nanoe de la France, effort Jusqu'à 
dénoncer & la magistrature eaux qui 
avaient cherché à bloquer les pro- 
duite. O ne semble pas que, dans 
le mémo temps, les Français aient 
fait la même 1 chose’ face à Jours 
viticulteurs. - Toutefois, le gouverne- 
ment Italien doit tenir compte de 
l’énervement qrt se manifeste dans 
toutes les réglons viticoles du 
pays. — FL S. 


Commission européenne va statuer 
m la taxation des importations 


Bruxelles c Communautés euro- 
péennes). — Le cote de la poù- 
Gtqae agricole . commune croit A 
grande vitesse. Les dépenses Ins- 
crites an budget communautaire 
de l'année 1075 pour le soutien 
des m archés — La section «ga- 
ranties » du Ponds européen 
d'orientations et de garanties 
a g ricoles, le POEGA — s’éle- 
vaient & près de 4 milliards 
d’unités de compte (2215 milliards 
de francs). La Commission vient, 
de soumettre aux Etats membres 
un projet de budget supplémen- 
taire de 200 minions d’unités de 
compte (1420 milliard de francs) 

. En tait, cotte rallonge — axtffl- 
deUement limitée pour . des rai- 
sons politiques — sera loin de 
combler la progression réelle des . 
dépenses agricoles en 1875. Celle- 
ci est notamment Im putable an 
soutien des marchés de viande 
bovine et de vin. Aussi le FEOGA, 
même en épuisant à force d’arti- 
fices les moindres deniers dispo- 
nibles, se trouvera probablement 
pendant quinze Jours à trois se- 
maines en état de Rj««Mnn de 
paiement A la fin de l’année. 

La vérité ne pouvant être plus 
longtemps dissimulée- par des acro 
bâties comptables, la commission 
est obligée de présenter pour 1976 
un avant-projet de budget, où les 
dépensés de soutien de marehén 
atteignent 5434 milliards d imités 
de compte (294 milliards de 
francs), soit une progression de 
30 % par rapport au budget Ini- 
tial de 1975. Encore s’agb-U là 
d’une prévision wriwhrtmri qui ne 
prend pas en compte quH fau- 
dra consentir aux agriculteurs 
tara de la prochaîne caiopagne.' 

Le soutien du marché laitier 
progresse de façon vertigineuse, 
de 1480 milliard d'unités de 


compte (64 milliards de francs) j 
en 1975 à 1,912 milliard d’unités , 
de compte (10.7 milliards de P) | 
eu' 1973. Les dépenses prévîtes en 
1976 pour résorber les stocks de 
poudre de lait, lesquels ont 
dépassé désonnais le million de 
tonnes dans la C-ELE- atteignent 
à elles seules 14 milliard d’unités 
de compte (6.7 milliards de 
francs). 

Ces données comptables, reflet 
d’un Marché commun agricole en 
fièvre, vont assurément alimenter 
une très vive controverse entre 
les gouvernements membres d'ici 
à la fin de Tannée. Elles incite- 
ront r Allemagne à réclamer avec 
davantage d’insistance une révi- 
sion en profondeur des régies du 
Marché commun agricole et, en 
particulier, une limitation de la 
solidarité financière des Neuf. 
Dans cette optique, la Commission 
a déjà proposé d'associer les pro- 
ducteurs aux dépenses engagées 
pour soutenir le marché du lait. 
La France, qui s’y était Jusqu’ici 
opposée avec succès, éprouvera 
sans doute de plus en plus de dif- 
ficultés pour éviter . qu’une telle 
co-responsabilité financière soit 
Imposée aux éleveurs. 

Le débat sur l’opportunité de 
réformer la politique agricole 
commune afin de réduire son 
cote débutera dés la semaine pro- 
chaine lors dîme réunion Infor- 
melle des ministres de l’agricul- 
ture à Venise. 23 y a tout lieu 
de penser qn*JJ suscitera des ten- 
sions suffisamment vives entre les 
Neuf pour que les chefs de gou- 
vernement soient conduits à se 
saisir eux-mêmes dn dossier, lors 
du prochain conseil européen & 
ffinrnft. en novembre. 


M: Michel Debré n’a pu, en 
uns heure, convaincre. Jeudi 
soir, but Isa antennes de TF1. 
les Français et les Françaises 
d’avoir trois enfants au lieu de 
deux. U avait pourtant appelé é 
son aids son père, le professeur 
Robert Debré, un accoucheur, 
le docteur Vellay, M. Alfred 
Sauvy- et une mère de dix 
enfants. L* « échantillon repré- 
sentatif -, réuni dans te studio, 
ne lui a fourni que 34 Va d'ap- 
probation, alors qu'un sondage 
précédent lui en donnait 37 Vo. 

Sous les pas de l’ancien pre- 
mier ministre. M. Jean Gorlnl 
avait Jeté une mère de deux 
enfants, te professeur Pierre 
Samuel, des Amis de Is terra et. 
perfidie suprême, Mme Fran- 
çoise Glroud. 

Le Jeu était dlfflcile 0 Jouer. 
L’ « échantillon • avait changé 
d’avis dta avant que le cham- 
pion se fût exprimé: II ne lui 
offrait que 32 Vo d’approbation 
alors que is joute n’avait pas 
commencé. Après que M. Debré 
eut énuméré ses arguments 
« collectifs * — pas de retraites 
financées sans population ac- 
tive, pas de production sans 
consommation — la cote est 
dégringolée à 30 %. Elle remon- 
tera lorsqu'il évoquera ses argu- 
ments « Individuels - et, surtout, 


lorsqu’il présentera son pro- 
gramme en quatre points : allo- 
cations familiales capables d’aug- 
menter te pouvoir d'achat des 
patenta, eide, a la mère avec le 
concours des jeunes d'un « ser- 
vice civil », meilleure orientation 
scolaire et professionnelle des 
enfants, « privilèges « accordés 
aux familles de trois enfanta et 
plus. 

Curieusement, l’argument le 
plus sensible aux générations 
nouvelles ne fut que brièvement 
évoqué, et à la fin du plaidoyer : 
la force que donne la jeunesse 
à une société an marche vers 
le progrès. 

La formule même de rémis- 
sion, dont M. Debré essuyait les 
piètres, était peu favorable à 
son style passionné. M. Gorlnl 
— c'est la règle — Installa ses 
«obstacles» avec la sérénité 
d’un garçon de piste. Les coups 
ne sont pas pour hil. L’ancien 
directeur du Courrier de la 
colère se voulait calme et péda- 
gogique. Il n'a pu cependant 
s’empêcher de charger. la lance 
en avant, le professeur Samuel, 
qui évoquait une planète sur- 
peuplée, et Mme Giraud, trop 
résignée é ses yeux & « l’ attitude 
suicidaire- de la société fran- 
çaise. Ils n'étalent là qu’en 
Image. Tant pis. — J. P. 


PHILIPPE LEMAITRE. 


- - .'Commission de Bruxelles 
_V Jeudi U septembre natl- 
. n de l'application par la 
‘ ' de la danse de sauve- 
sur les Importations de 
-Ùülens. M. Ijmtinnh, com- 

- j» . européen . chargé des 
■ .jus agricoles, à Indiqué que 

Sgê se réunira lundi lSaep- 
. . _ï pour statuer sur ces me- 
'qui ont été annoncées jeudi 
tembre par lé- premier ml- 
- • ■ .français, aux représentants 

bfessfonnels. La note fran~ 
.. récuserait que le produit de- 
i pourrait être r eversé au 
\ (Ponds européen d'arien, 
et de garantie agricole). 

oumol officiel du vendredi 
r..atetae publie le décret «re- 
1 t institution d’une taxe 

tains vins importés s, qui 

tra de majorer de 143 P 
erê-hecto le prix des vins 
r 4/fale Italiens entrant en 
r«i'. En fait, cela « remon- 
te 14 à 15 % le prix le plus 

£T Pffâx portés/ degré " liectoî des 

■sue de l’entretien avec les 
uts viticoles, le premier ml- 
1 fi* in» , iw* ra déclaré que cette taxe 
— «Tonne au traité de Borne 
slle ne corrigeait qu’une 
c -.de la distorsion monétaire 

e franc et la lire (30%). 

- Hffiamès des viUculteura 
-■elles, leurs revendications 


en mande partie légitime », a 
noté M. Chirac. ' 

. . Le gouvernement n’a pas fi** 
de date limite d'application à la 
taxe, alors que le communiqué de 
Bruxelles misait état du 31 dé- 
cembre prochain. 

Au reste, le go u vernement ne 
s’est pas arrêté à cette. mesure 
d ou anière. qui., n’aurait pas 
apporté dé solution an fond du 
problème .viticole. 

e.Potcr. marquer lq confiance 
que . note avons -dans Vaoevtr de 
la vUtcuXtun nationale », le pre- 
mier ministre a indiqué qu’ « une 
nouvelle organisation du marché 
(office ou lntexprofesslan) sera 
mise sar pied dans les prochains 
mois. D'autre part/ nous voulons 
apporter aux viticulteurs, qui vfm 
bénéficient pas comme le» autres 
catégories d’agricütteurs, une cer- 
taine garantie pour leurs revenus. 
Bnftn. nous souhaitons une amé- 
lioration importante de ta struc- 
ture du vignobles. 

Bans ce ont, un groupe de tra- 
vail, qui doit se réunir dès mer- 
credi prochain an ministère de 
l’agriculture, devra - remettre ses 
conclusions d’ici à deux mois. De 
son côté, M. Bentegeac, délégué à 
la viticulture méridionale, doit 
faire dans un délai de quinze 
Jours un rapport sur les taisons 
qui freinent le plan de moderni- 
sation de la viticulture dn Midi 
lancé en 1973. . 


A l/ÉTRANGER 

L’Allemagne abaisse One nouvelle fols 
son taux de l’escompte 

Ee conseil de li’BntiinlwiIE'» inetUi'JiitaiTI s^ptembfrar poux 
la BÜdèma , foi*' cette année, de réduire son faux -d’escompte d’un 
demi-point, ramenant* celui-ci & JL5 %. La Banque centrale a égale-’ 
menl abaissé le taux des avances sur titre d'an demi point. En 
outre» à dater du 1*' octobre prochain» .le plafond de r é es co mpte 
des banques sera .remonté de 3 milliards de dentschemark» (54 mil- 
liards de fr ancs ). C’est dans la volonté de favoriser an mndmnm la 
reprise qu*B faut voir la raison de cette nouvelle baisse. D'autre 
part le gouvernement al le m a n d a rendu public le projet de budget 
poux 1978. qui prévoit de sérieuses rédactions de dépenses. 

Sévères économies ... j 

De notre correspondant 


ÉNERGIE 

La hausse du prix du fuel domestique (+6,1%) 
entrerait en vigueur le 15 septembre 


>DOUt 


20810-30 


Bonn. — ML h»ps A ppI , minis- 
tre fédéral des finances, a pré- 
senté jeudi U septembre le projet 
de budget pour 1976 et les éco- 
nomies budgétaires adoptées - la 
veüle par le conseil des ministres. 
Comme prévu, les grandes lignes 
du budget n’ont pas changé par 
rapport A août (le Monde daté 
31 août-lo- septembre) ; les dé- 
penses s’élèvent à 168.1 milliards 
de deotchemarks (286 milliards 
de francs) et 1 Impasse A 38,9 mil- 
liards (66 milliards de francs). 

Ouater Idées-forces ont guidé le 
gouvernement : les économies ne 
doivent pas freiner la reprise de 
l’activité; le déficit ne doit pas 
provoquer de tension sur le mar- 
ché financier ; les économies doi- 
vent être équitablement répar- 
ties ; II faut maintenir le fy H>A f r| *f 


'( PUBLICITE)' 


■NTRE CULTUREL ISLAMIQUE A ROME 
CONCOURS IRCOlIEClORIt WIERIIIIOUL 
POUR U MOSUUËE ET LE CEIIRE ISLAMIQUE 

Le Centre Islamique Culturel Italien a été chargé de la cons-.. 
tructior» d'une mosquée et d'un centre culturel qui sera consacré 
. à des activités religieuses et culturelles et sera sihjé à proximité 
d'un quartier résidentiel au nord de Rome. 

• • ; Les architectes- et/ou ingénieurs-conseils sont invités à parti- 
ciper à la conception de ce projet. 

Toutes les personnes intéressées sont priées d'écrire au Direc- 
. teur du «Centre Islam ico Culturale d'ItaJia » — Via Alfredq' 
CaseHa 51, 00199 Roma, Italie — pour demander le formulaÎTe; 
' d'inscription au concours à compter du 15 septembre 1975, la ’ 

* clôture de l'inscription étant fixée au 15 octobre 1975. 

Les projets définitifs des candidats seront soumis avant le 
1É janvier 1975 au Président du Centre à l'adresse susmentionnée. 


des prestations sociales, « fonde- 
ment de la stabûtié politique de 
ta République fédérale*. 

Tons les départements minis- 
tériels sont touchés par les com- 
pressions budgétaires. Les me- 
sures d 1 Économies s’élèvent à 
7,8 m illi a r ds de deutschexoarfcs 
(134 milliards de francs) si l'on 
tient compte de la dimin ution de 
39 milliards de DM (64 mflliax ds 
de francs de la anbvenfefon accox-- 
dée à, r Office fédéral du travatL 
Cette réduction sera compensée, 
& partir de Tannée prochaine, par 
une hausse d’un point de la coti- 
sation de chaînage. Ce sont les 
services publics qui sont le plus 
frappés : leurs crédits sont dimi- 
nués de 14 milliard de deutxhe** 
marfcs (1,9 milliard de francs). 
L’indemnité de résidence sera ré- 
duite de moitié pour les courtes 
de fonctionnaires, et l’âge mlnl- 
| mal de la retraite sera repoussé 
de soixante-deux & soixante- trois 
ans. 

Des économies devront égale- 
ment être réalisées sur les salaires. 
Le ministre de L’Intérieur a dé- 
menti qu’un blocage, des rémuné- 
rations soit envisagé, mais le 
gouvernement souhaiterait que 
tes, augmentations restent Infé- 
rieures à la hausse des prix. 

Hausse de la T.V.A. 

Les antres réductions de cré- 
dits partent sur la formation 
professionnelle des adultes (les 
Indemnités compensatoires sont 
ramenées de 80 a 53 % dn dernier 
salaire), les bou rses pour les 
étudiants, les allocations de Chft- 
mage (dont l’octroi Sera plus 
sévèrement réglementée), les allo- 
cations de logement (gelées pour 
plusieurs années & leur niveau 
de 1975), les dédits pour la 
construction des hôpitaux et des 
antres équipements collectifs, les 
«Kxwragéments à l’épargne 
(baisse des - bonifications d’inté- 
rêt) et l’agriculture (avec la 
suppression en quatre ans des 
montants compensatoires versés 
aux paysans allemands pour neu- 
traliser la hausse du DU). 

D’autre part, le gouvernement 
fédéral allemand a décidé de pro- 
poser au Parlement une hausse 
□e deux points du taux de la 
T.V4^ qui passerait de 11 à 
13 % en .1977; et nue hausse des 
impôts sur les tabacs et les 
alcools. 


. La hausse des prix du fuel 
domestique et industriel devrait 
entrer an vigueur lundi 15 sep- 
tembre. Soumis, jeudi matin, au 
comité national des prix, le gou- 
vernement devait p rendre, ven- 
dredi, l’arrêté définitif qui serait 
publié au Bulletin officiel du 
service des prix, samedi 13 sep- 
tembre. 

Le prix du titre de gas-oil 
passerait de 1/lZ à 1JS franc, 
soit 'une hausse de 3 centimes 
(+ ZJS %) et celui du fuel domes- 
tique, de 5650 francs V hectolitre 
à 60 francs (+ 6/t %). Pour le 
fuel industriel, ta majoration 
serait tris faible, ta tanne attei- 
gnant 31655 francs (T.T.CJ, 
contre 31 1 francs précédemment 
(+ 15 %). 

Ces augmentations représentent 
poux les compagnies ■ pétrolières 
une hausse moyenne à la sortie 
de ta raffinerie de 15 francs par 
tonne. Elles réclamaient 40 francs 
afin de compenser ta remontée 
du dollar enregistrée ces derniè- 
res semaines. En avril et en juin, 
époque où la devise américaine 
avait connu un vif repli, les pou- 
voirs publics avaient abaissé les 
prix des fuels et du gas-oü. Ces 
deux petites baisses vont se 
trouver pratiquement annulées. 
On retrouvera pour le gas-oü 
(155 franc le litre, contre 
156 franc le 2" Janvier 2975) et 
pour le fuel domestique f 60 francs 
rhedoltire, contre 60,70 francs} 
les prix qui étaient pratiqués au 
début de Vannée, les tarifs des 
fuels industriels restant seuls 
inférieurs de 8 %. 

Un débat s'était instauré ces 
derniers jours vu sein du gou- 
vernement pour décider de inop- 
portunité de ces hausses, ainsi 
que de leur modulation. Rappe- 
lons que M. Michel d'Ornano, 
ministre de Vtndnxtria et de ta 
recherche, avait affirmé, le 2 sep- 
tembre, que «le prix du fuel 
domestique ne serait pas aug- 
menté dans l'immédiat». De p lus. 
un certain nombre d’experts 
étaient partisans de majorer les 
prix des carburants dont la 
consommation a sensiblement 


augmenté (+ 45 % pour les fruit 
■premiers mais de Vannée, alors 
que celles du fuel domestique a 
diminué de 135 % et celle des 
fuéü lourds de 143 %). Toutefois, 
l’impact des carburants dans Vin- 
ctice des prix, ta volonté de ne 
pas gêner Vtndustrfe automobile 
et tajatt que les tarifs du super- 
carburant et dePessen ce sont 
plus ou moins alignés dans tous 
les pays européens, ont finale- 
ment conduit les pouvoirs publia 
à ne pas toucher aux prix en 
vigueur pour ces produits. 


LES RÉSERVES PÉTROLIÈRES 
DU VENEZUELA SERAIENT 
LES HUS IMPORTANTES 
DU MONDE 

Le Venezuela accordera 930 mil- 
lions de dollars d’indemnités 
vingt-deux compagnies pétrolières * 
étrangères dont les actifs ont été 
nationalisés le 29 août dentier, a 
a n noncé le 10 septembre le minis- 
tre des mines et des hydrocarbures, 
M. Valentin Bernandez. 

, LT ndemnisati np sera vraisem- 
blablement réalisée sous La forme 
de bons d'Etat. Elle est inférieure 
& ce qui était attendu. Des res- 
ponsables pétroliers avalent an- 
noncé récemment que les compa- 
gnies se partageraient 14 milliard 
de dollars en compensation de la 
perte des bénéfices qu'elles au- 
raient perçus si leurs concessions 
avaient duré jusqu’à leur échéance 
en im 

D’autre part, la campagne de 
recherche pétrolière dans le-bassin 
de l’Orénoque aurait, selon certai- 
nes sources diplomatiques, abouti 
à la mise en évidence de réserves 
en hydrocarbures très Importan- 
tes. On parie de 425 milliards de 
tonnes, ce qui ferait de l’Oréno- 
que le champ pétrolifère le plus 
important du monde. Le dixiéme 
de ces réserves serait exploitable 
selon les technologies actuelles. 



DANIEL VERNET. 





SYNDICATS AFFAIRES 

Congrès extraordinaire de ia C.F.T. les 13 et 14 septembre K “ SSoum 








« Un syndicat pets comme tes autres» 


« La CJF.T., us syndicat pas cornais les 
» Ce fit», qui fignxs dans la xevue de 
organisation. « l'Indépendance syndicale » 
(décembre 1973), résume les sentiments contradic- 
toires et souvent passionnés qui animen t les par- 
tisans et les ennemis de la Confédération fran- 
çaise du travail* & la veilla du congrès, qui, les 
13 et 14 septembre, doit élira une nouvelle équipe 
et fixer de nouveaux statuts. L'objet de 
ce congrès extraordinaire sera de trancher le dif- 


férend qui oppose H. Simalris» secrétaire général 
« démissionné ». aux syndicats de TauftoiubbQA 
et qui a abouti, le 22 ™»t dernier, à la désignation 
d'un administrateur pr ov is oire. 

Le 11 septembre, le président du tribunal de 
Paris, M. Jean Vassogne, a décidé, «ru référé, que 
ce congrès, déjà prévu le 8 juin, devait se tenir 
eux dates fixées, niais a refusé d'interpréter las 
dispositions ambiguës des statuts de la Confédé- 
ration sur le* calculs des 


Pour les animateurs de la CJF.T. 
qui. se livrent depuis plusieurs 
znols à une bataille interne pour 
la conquête du pouvoir à. la tête 
de l’organisation, leur confédéra- 
tion est d’abord un syndicat Indé- 
pendant et, s’il * n’est pas comme 
les autres s, cela veut dire qu’il 
« sert les salariés et ne se sert pas 
d’eux » ou encore qu’il ne fait pas 
de politique et refuse la lutte des 

flagam. 

Ces o rientat ion*, marquées par 
Un «ntlrnimmim Ism « viraient, 
datent de la création de la CJF.T. 
Peu de-temps après le retour au 
•pouvoir du général de Gaulle. 
M. Jacques sttnairia affirme •■avoir 
été reçu par le président de la 
République lui-même. Au mnifamt 
qui dirigeait alors une petite orga- 
nisation, la Confédération fran- 
çaise des Syndicats irtriépa'nda.TU-.e 
(CJF-S-L), Je général de Gaulle 
promettait, selon, les dires de 
M. simahte. que le nouveau gou- 
vernement reconnaîtrait la repré- 
sentativité d’un syndicat indépen- 
dant qui saurait regrouper tous les 
mouvements — multiples à l’épo- 
que — se réclamant de cet esprit 
d’indépendance. 

L’histoire de la CJF.T. est 
marquée dés sa création, le 13 dé- 
cembre 1959; (Tune série de rallie- 
ments à moitié réussis. La 
bien sûr. mais seulement une par- 
tie de la Confédération génér ai» 
des syndicats Indépendants 
(C.G.S.L) constituent les pre- 
mières troupes de la C.F.T. Quel- 
ques dizaines de milliers d’adhé- 
rents. qui deviendront cent mille 
en 1967, selon les déclarations de 
M. Simalris, avec l’entrée de la 
Confédération générale des syndi- 
cats unifiés et de l’Union des sala- 
riés de France. Nouveau progrès 
en 1968 de la CJ5ÏT., «qui double 


— qui défrayent la chronique Syndicat natio 
sociale quand ce n’est pas la Chrysler ». Et d’i 
rubrique des faits divers chez que je serai à la 
Citroën et Simca. celle-ci restera 


Syndicat national automobile 
Chrysler ». Et d’ajouter : « Tant 
que je serai à Ta tête de la CL FJT.. 


VL Jean Saint-Geo nr», qui a remis 
Jeudi, è la demande dn ministre 
de l'économie et des ftmneM, sa 
démission de directeur général du 
Crédit lyonnais, ne sera pas remis 
A la disposition de l’Inspection' des 
finances, comme sons Varions Indi- 
qué par erreur dans notre édition 
datée do 12 septembre, mais sera 
chargé d'étudier la constitution 
d'une basque 1 d'investissement 
f ian co- l m nlimne . 

Ajoutons qu’au . nombre des dif- 
ficultés ayant affecté gravement le 
Crédit lyonnais en 1974, et provoqué 
plus on moins d ir e ctem ent les dé- 
parts nccessOs de MM. François 
Bloch -Laine, son président; et de 


Quelle a été et que demeure au- 
jourd’hui l’ Im p o rt a nce numérique 
de cette organisaticai qui comporte ■ 
59 unions départementales et 
16 unions régionales ? « En 1967, 
nous plafonnions à 100 000, 150 000 
adhérentes, déclare sans plus de 
précision ML Simafcls. * Ensuite, 
noue aoone constamment pro- 
gressé jusqu’en 1974 pour atteindre 
400000. Cette année, les effectifs 
se sont tassés: 320000 .» Mais 


libre à r égard de quelque parti 
politique que ce soit » De son 
côté, M. Blanc rétorque : « Avec 
nous, la Cf JT. sera forte et démo- 
cratique. s Ce dernier sa rtira - 
t-Q vainqueur du congrès? Pour 
le sortant, M. fiimwJrfs, se serait 
« la scission ». Ce serait peut- 
être aussi le développement i 
visage découvert d’un syndicat 
plus < musclé ». 

Le congrès pour rait en tout cas 
mnnar ]g gin» d’une certaine 


quelle valeur donner à ces ccrwine 

chiffres? Les dirigeants de la p£ T< * celle qtü en I959 se voa- 
CV.T. rmsVrT nem» ^ partiel pation- 


CJF.T. n'étaient pas en mesure 
avant la désignation d'un admi- 
nistrateur provisoire de fournir 
des Indications précises et de les 
p r o uver puisque certaines organi- 
sations régionales ou fédérales 
vivent en vase clos, laissant dans 
l’ignorance l’état-major national. 

M. Simafcls évalue, sans docu- 
ment, l'importance des fédéra- 
tions : automobile, 17 % ; trans- 
ports, 7ÇJ; métaux. 10%;. ali- 
mentation et chimie, chac un 
6%. etc. Four certains observa- 
teurs extérieurs. la CF.T. — qui, 
selon les statistiques officielles, 
ne recueille que 3 % des voix aux 
élections des comités d’entreprise 
— ne regrouperait que 50 000 (1) 
à 100 000 adhérents. Le journal 
dusyndicat ne tire qu’à 120000 
exemplaires et M. Simafcls nous 
a déclaré que le dernier chiffre 
, de 320 000 ne portait que sur 
« renvoi des cartes d'adhésion »_ 
« Envoi » ne signifie pas adhé- 
sion. et c’est 10 %. au moins, 
30 % sans doute, de ces cartes 
qui restent entassées rfan« les 
locaux des syndicats. Quant à 


d’importance avec l’adhésion de .ceux qui adhèrent effectivement. 


tous ceux qui cherchent un refuge 
et veulent préserver la Itterté du 
travail » et . bond en avant, que 
M. Simalris regrette aujourd’hui, 
lorsque, en 1969, des syndicats 
autonomes, notamment ceux de 


ils ne règlent en général que 4 à 
5 timbres mensuels par an. à des 
taux souvent très faibles. Quelles 
que soient -les statistiques, la 
C-F.T. demeure un «petit» syn- 
dicat qui ne souffre pas unique- 


l’automoblle. viennent grossir les ment de la non-reconnaissance 


rangs de la CJF.T., mai<^ aussi 
* ternir son image .de marques. 


d’une- représentativité nationale et 
de L'impossibilité de présenter des 


en raison de multiples Incidents — candidats au premier tour des 
des « exces », re co n naî t ML Sa n a kl s élections professionnelles. 


Une indépendance contestée 

En dépit de son attachement à institution financé» par jg patro- 
la participation, de ses réticences nat, sans que les tribunaux aient 
a recourir a la grève, la CJF.T. est eu l’occasion de confirmer ou d'in- 
victime de ses choix. Id elle fircner ces faits'*: dan* un récent 
proche 1 autonomie, et la confédé- document. Une vaste machination 
ration ,se coupe de tout moyen contre la dusse ouvrière (Juin 
d’action nationale puisque ses 1975), les cégétistes affirment — 
g pfora régionaJes d’Alsace, de photocopiesde lettres à l'appui — 
I^i )VC . I î ce * < l5 te f rAzur et de que Berllet versait, en 1973, 10 000 
Rhône-Alpes vivent en autarcie francs par et en 1973, 13 600 
et refusent d’alimenter la tréso- francs a la CJF.T. ; q 
rerie du siège national, où les a payé & la- même ai 
quelques^ per mane nts, y compris « un matériel vltrtfcmod 
1 épouse du secrétaire géné r al, tra- d’un montant de 6 mü 
vaillent de façon artisanale dan* riens francs ». 
de misérables loca ux . Là, die re- ' Mise en cause aussi 
commande la fermeté à l’égard de pendanc© politique; M 
la C.G.T. et de la CJFJ3.T. et, qui admet ~ 


francs par mois, et en 1973, 13 600 
francs a la CJF.T. ; que Citroen 
a payé & la- même organisation 
« un matériel vltra^modeme offset 
d’un montant de 6 millions d’an- 
ciens francs ». 

Mise en cause aussi dé l'Indé- 
pendance politique, M. Glm«lrt-E 
qui admet que « 95 % des lundi 


le feu vert aux sy nd i c ats maison, 
aux activités de commando et aux 
pires Incidents, ce que M. Simafcls 
appelle des « excès ». 

Dès iras, r « Indépendance » 
tant affirmée est contestée. Mise 
en cause de l’indépendance de la 
CJF.T. dans les entreprises par les 
autres sy n dicats, notamment 
C.G.TL, qui l’accusent d'être une 


dément avoir des liens avec 
1TTDJR. pour, quelque temps 
après, nous déclarer que, dans le 
conflit qui l’oppose aux syndicats 
CJF.T. de l’automobüe, « des dé- 
ments du SAC (2) ont crié des 
noyaux d' opposition interne » et 
5 7 ^ vour des hommes politiques, 
la Cf. T. est un vivier où WJ J) JL 
peut puiser ». 


La coîlaborcrtion parfois ... 

Aucongrès des .13 et 14 sep- syndicat, a-t-il écrit récem- 
tembre, ces querelles para-poli- ment (3), doit être * dur si par- 
titives devraient apparaître une fais a faut Vitre ». « Adoersaire 
nomreile fols, même si, selon les farouche de la lutte des clas ses » 
tendances qui s'opposent, il ne l’homme de Citroën le wmon£ 
s agit que d’un, conflit de pure aussi pour la concertai! onxlou- 
organisation syndicale. Deux jours*, Tna.ia aussi pour « la 
conceptions différentes, deux collaboration. varfotxJsi nous ne 

£2"™**. a *ol l ? mp ^8wî e ? t op 5£Ü?’ 00 “ &m » vas sombrer dans le 
vont en fait s affronter. Four désordre ». 

ML Simafcls qui souhaite rester à- En fait la anerelle - nourrâfh 

redorer limage d’un syndicat fa- firme la C.GT en « auerre de 
voraUeà ta participation et 4 la ~ SS? if tfh^es^ uti? 

obtenir Ja liberté de. lisent tous les moyens pour slm- 
tour 2 e * poser, comme certaln^syndi- 
élections et de songer a une fu- calistes «mWi»Biiw Et- les deux 

* «n ra pprocheme n t avec adversaires ne mâchent pas 

ritînvr? syndicats comme la leurs mots. Pour. m. SI- 

• makis, « fi y a irn rtt- 

Four M. Blanc , né au syndi- vorce 'fond amenta l entre les 

Y 1 mShodJTd^ti^rdes^SSdi^ 

i C P r ? 6 ^; c and idat à la de r automobile et T esp r it de la 


* dœ méthodes, ar tis a na l es trop tous les mandats de ses sections 
prochy de «ÿes d u e peti t épicier çt empêche toute expression ». 

«ÿ* *’ ™ e Accusation plus grave : celle 

érection collégiale. 1 élection, de « marchandage ». Dans une 
d'une « équipe de techniciens et lettré du 23 avril m. sfanafcto 
non pas de politiques ». Le rêve déclare qu'on lui a proposé, en 
de ce leader qui monte est de. échange de son départ, *5000 F 
earéer un appareil puissant en par mois en quàlüéde salarié du 
utilisant les techniques si effi- 
cotes du parti, comnaauste ». Un ~ 


— — p «> Les SsndicaU en Frênes. J.-», 

■ ReynAQd. Bd. du Seuil, tome XL 

m LE VENEZUELA va vetser (3) 8ervlee diction drique ni «ffl- 
930 millions de dollars d’in- 

GauHa «t ayant Joué tantôt la rôle 
pagni® Pétroliiï» intouilM- teoupe de choc du. mollta m a 
nales dont les actifs ont été tantôt celui «te police parallèle, 
nationalisés le 29 août dernier. (3) L’Indépendant che v ro n né. Juin 
— t Reuter J 1975. -- 


wiicfti» mate n*a jamais pu « dé- 
coller » en dépit de l'appcd de 
députés UD-R. 

JEAN-PIERRE DUMONT. 


la foire de marseille 
doublé son audience 
internationale 




r - 


En 1974, la Foire de Marseille a doublé son audience 
internationale : 31-081 visiteurs professionnels offi- 
ciellement recensés, 2.661 exposants et 869 fifxnes 
étrangères en provenance du monde entier. Cette 
année, avec 27 représentations officielles étrangères 
et plus d'on millier de firmes étrangères représen- 
tées, la Foire de Marseille sera pendant-dix jours le 
haut lieu de rencontre de l'économie mondiale. 
Qu'Il s’agisse de biens d’équipement ou de consom- 
mation, il est essentiel de venir à Marseille profiter 
de la vitalité économique de la 31e Foire, découvrir 
les techniques les plus performantes, les matériels les 
plus sophistiqués — et nouer des liens profonds avec 
cette nouvelle génération de décideurs représentant 
les pays qui amorcent leur décollage industriel 
Pour vous, cela veut dire de nouveaux marchés. Et-à 
Marseille, de nouveaux marchés à portée de votre 


le monde entier a ^Marseille 
pour rencontrer la France 


51° FOIRE 

INTERNATIONALE 

DE MARSEILLE 

19/29 septembre. Parc Chanot . 

13266 Marseille Cédex 2. TéL (91) 54.15.60. Téiex : 4102Î h 




OEUSOMOIK 






«* Srint-Oewn», tJfcnr. «tarrile- 
ment le es ô» de» bsnqn's. Centrée 


sur le Crédit lyonnais, où le cn»àt 
social Malt le moins boa. die tal 
coûta TM mmions ôe francs en tré- 
sorerie supplémentaire. 


• ELECTROLUX 7A PRENDRE 
LE CONTROLE D’ARTHUR 
MARTIN. — La Société géné- 
rale de Belgique, qui détient 
70 % du capital de la société 
Arthur Martin, va céder cette 
participation au groupe suédois 
Electrolux (le Monde du 12 sep- 
tembre). Cette . opération per- 
mettra, not amm e nt & Etoctxo- 
lux d'utiliser le réseau com- 
mercial d’Arthur Martin pour 
diffuser ses produits. 























m 


If 


1 ^ 




ACTÎVTTÉ DU I^SEMEST) 
Chiffre d'affabéa : 

Pour l'ensemble Ce la ai 
des filial wa. la rid ti ra i 
ronsoUdè hors taxes du m 
mettra 1975 ait de 390»»* 
crânes. • v 

Le chiffra d’affaires ecnm 
taxes do rensamWa do ng 
avait été de 7716 münoosV 
Pour la codéM senhauon 
tre iPafxairee hon taxes M 
samostre de 1975 est do T 
lions de franco en ausmaS 
2 û «6 aur cehd du premM* 

1974 (1868 mOllana da » ' 
oMffira dTafOritre taxas cm# > 
premier semestre de INT - 
2 SM mimons de fraxtea . 
3161 millions en 1VM (+ t 
t.» mentant des reporta 
rentes et lndlrootea, est dé - 
lions da francs, sots M 1 ■ 

du chiffre d’affaires hon t 
Résultats 

Les résultats consolidés • ■ 
au 50 Juin 1975 n* sont J 
établis. 

Pour la société seul om en 
filiale*, la résultat nat pus 
premier samsatra 1975 ait * 
uona da francs, après Cl 
n milli on» da francs aux 
monts at de 30 millions t 
rions pour hausse dre prix 
A moyen tenue ' export 
marcs brute d'autoflnanc 
aU premiers mole s'élèv , . 
130 mlUloms de francs. . . . 

Pour r ensemble da raur' 
marge bruts d ‘autofinança^- r- . 
été de 319,6 millions de 
amortissements de 133JS tu 
fmaos, les pcoristom de 
llona da francs at le résul— — 
48 millions de francs. 


BE LIMON EUR0P-; 


La Centrale aoviétiqua 
mesroe extérieur. Muai 
taOBDOU, a p a s sé, la 31 et - * 
OWUseM«be BntnpriMSu.. 
Importante co cun a rm e de 
de matériel dVEbaetbm «r 
ment de sas naturel at 
pour nn« cepMttA.de 1. 
do métras cubes de gaz p . 
«né an : complexe «5 . 
(Qorel). 

La Banque de l'Union. . • 
an assuma le flo a n o em » 
cadra du protocole candi , 
1975 par un ensemble < 
françaises, dont la Z f 
l'Union Soropéenne, . . 
Vncdrborgbanfc. (Banque 
marco Krtérlour da 117# 
tique). - 


















fTABUSSEMEHTS G. 


La Chiffre d'effalrre bnf - ■ 
premier semestre de l’ec • 
s’élève à 255951961 « 
294435938 F pour lu st 
mois da l'exercise pcéaéé 
9L7 %• - 

Ce montant se déoonq 
façon suivante (en m -> 

francs). *■ 

1975 18-^, 

Fannaaux . 

oontreplaquéa 94,6 133 '. : 

•■"3^ i 

Panneaux r - 

da parti onles 101,7 96 


Emballages.. 64,7 62^, 

Oroxnre .... 34 ... 

ZUvera Id . 



fPOBLiaiT»)' 


RffUBUQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE 
ET POPULAIRE ; 

Miimtère d’Etat Gharfé des Transports | 
Ctapagnie National* d* Trassports A irions AIR ALÉ 

T de détail dTsppd d'affres Intemaflog 

^Igdé^ jour l a ran tae dre Offreadorappel d’affrre U**» 9 
«n rafl de 1 étude d’un- hangar aéronantiqus pour aiW 4 
portes»» prévu pour la 30 septembre ISffs ut prorogé de 13 

M S'* ** ïècoption dre offres ert donc pOttf 









LE MONDE — 13 septembre 1975 — Page 27 




ÏIERS 




***■■* ** u 

tt ::i 7 a 

Ijt'.M , 



LES MARCHÉS FINANCIERS 


PARIS 

Il SEPTEMBRE 


4 :•» 


" Amélioration 
i courî de séance 


«CK 


VCNTli 

-Tl I!, 

r.-s 3 ..1 . 
ai. t -.-. 
•fai; t- • . 

t-fss:; - 
c.*r> .il 

«!«• 

"Ili'ÎP'! r 

f.xt t,.' 

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J t- . 

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11 • 

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l :i i. 
■ ■ : 
r • 

ire.- "• 


■ • * •• 



imnçatsn continuait. 


abondante*. 


ACT *vixe | 




fait. 


malgré tout, négatif. 
v î' t <r,ivaü difficilement en être 
i après te nouvel accès 

■ ■** Wfl0 Street, et 

. vi " : :iirrTr'f la. .mauvaise 

i * $?• manifestée par les rrti- 
' ^ ’^JonomUfluss et financiers à 

d* P*®» ** relance. ■ 

" c.V^-.'pôrotears redoutent r- à 
T , ;" : -~^'‘£re — que les résultats 
■ .""j-T^teZa et annuels des sociétés 
v . "«/► Jr 4 * motetnto,- bien» (pt'en 
' f l î' i,, 4 s:!v cas# ïe phénomène ait 
■vl-tti-*) 7 ««f (dan* la métaOnr - 
‘ exemple). .. 

"T^aleur» étrangères, les amè- 
*« «m* bien tenues; en dépit 
.i r! Street, grâce à la now- 
‘ ‘ * «sse du daUar -MA 2 F;, et 

s , y, tondes sont bien disposées. 
^ marché de Tôt, léger recul 
- 4 éon (fut perd 1 J 0 A Z 44 J 90 , 
■[ ^.tngot en baisse de 150 F 

; 12 1973 Testent 4 527 . Pans 

. ... " ché très calme. 


. 

. . dusm 

CLonmt 

ir:« ; 

cou as 

B ^9 

vnr Lona«%. 

ai m 

SOI 

515 . 
*39 : • 
133 

2*6 " 

128 

ai .:. 
31 Jj‘ 

a trf 

‘300 1 2 
512 I 2 
RMI 
133 

2*5 

m - 

2*8 I 2 

31 1/2 

181 

87 1/2 

Brttisb Petrotram .... 


havartai Cknttcal .... 
coonaoidi ....... 

DsBsara 

•Wastire aobtingf ,.. 

RIO TtaL. But Cttf. .. 
* 9 toa* Oristntala ... 
ri Efl HvreS 

Taux dn marché montinhe 

Effets MlU 7 H. 


DE SOUSCRIPTION 


K 
K UÏ£ 


,<EOBS 
t «t parla) 

PUÉ 

' Antas 

\ a > 8.1 

.... 


LONDRES 

ExpsctaÜTa 
lie marché est calme ce vendredi. 
Léser effritement des pétroles et de 
mrâlqnft* IndnstHeUas. Siogrée de. 
Platniera Company. « reprise modé- 
rée des aunes d'on - - 
BR t u sran nuu rsanarei [ 4 FW crami (47 66 


NOUVELLES DES SOCIÉTÉS 

LA PATERNELLE 5 JL — H Wt 
offert aux a c U âm aeirra do 1 * -£*- 
temellB fl a , jusqu ‘jm 1 0 . ootonze, 
d'échanger. leur» aaà ona A Toison 
d'une, action AÆP. - pour deux, ac- 
tions La Paternelle SA. 

■ union ' corporation lm. — 

BénêOco net dn premier semestre 
1073 ; £0 380000 rende contre. U znn- 
Udos 348 000 , BiAt 33 ^. Dente pu *o- 
tton contre 31 J cents. • ' 

ZMMSIDO SA — logent encateefa 
durant le premier sunest» 1975 : 
8,78 mllllone de 1 trams oozrtn SM 

?.DA — Pacblney- Uglne - Knhl- 
m«Tm a algné avec deux sociétés 
Japonaises, Mitsubishi et Sornttomo. 
on accord d'aaaoclatton 'pour recher- 
cher de l'uranium' eux. Etats- Uhla. 

COMPAGNIE AUS 3 UAXBJ 8 DE 
NAVIGATION. — La situation pro- 
visoire au 30 Juin 1075 fait ressortir 
un résultat brut, avant amortme- 
jnenta et *rn pa«af_ de 38 mniinne de 
francs contre 13 wini««à. 

COMPAGNIE DE SIGNAUX ST 
D'ENTREPRISES ELECTRIQUES. — 
Chiffre d'affaires (H.T.) du premier 
WB » 1873 : 303 mllUanp de francs 

mwi. » MT mllllnw» il» 

CBOCZBT. — Chiffre d'affaires 
(H.TJ de cnruaet-Franee du premier 
semeatre 1873 : 282 mUllons de francs 
contre 170 mminw de francs. 

DELALANDE S. A — Chiffra d'af- 
faires consolidé du groupa du pre- 
mier semestre 2875 : 173 mniim» de 
francs (+n %). 


NEW YORK 

La Laissa sa ralentit 

M*’ l'ouverture. Jeudi, le marché 
alunit un nouveau r^ilL se 
trt s légèrement ensuite. 

, ça clôtura, l’Indice Dow Jones des 
l^UsfaleUes rétsbUasalt i 822 . 88 , en 
perte de S patata. 

L’activité - a dlTTjipaé m n mil- 
lions de titras avant été échangés 
contre 14,78 Biii]<nrm _ in mm» 

Les opérateurs restent s»m l’cxi 
tativa, continuant à redouter le 
relèvement des taux d’intérêt, les 
eonaéqaonoos des difficultés fuum- 
e»TCB de la vlDe de New-york et la 
possibilité d’un relèvement des prix 
du pétrole par l’OpEP. 

La plupart des compartiments 
enregistrent de nouvelles pertes, no- 
tamment les produits BhhzUques. la 
sidérurgie et Ira papeteries. Tendance 
Alourdie bdx .pétroles (Exxon). Quei- 
quas gains, néanmoins, aux aato- 
mobiles pour General Motors et Ford, 
dont Ira présidents sont optimistes 
pour 2878 . 

Indices Dow Jones : transDcnrts. 
15 LSS { — 0 . 1 *) : services puMlS 
77 J 20 (— OéTJ. 


VALEURS 

COURS 

10 9 

COURS 

(18 

«lésa 

48 I 2 

4 B 1 2 

Xl.l 

4 B 1 2 

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Bon/tii 

25 1 4 

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23 5 8 

29 1 4 

Dh Poat «s Nenwm .... 

120 

119 (1 

Eastman Amtak ....... 

88 1 8 

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883 4 

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36 6,8 

SB i 4 

Centrai f (tarie ...... 

44 ... 

433 4 

Gemutt Fnwa ........ 

23 1>2 

23 ... 

General Motors ........ 

47 1(4 

47 3 8 

coonyur ............ 

18 3 8 

18 3 8 

IAAL - 

480 

181 1 4 

1 . 1. 1 

19 1 2 

J 8 S 8 

Kettnecstt ............ 

sa B t 

3338 

manu OU ... 

425 8 

42 1 4 

Pflzar ^.... .... 

243 8 

24 1 4 

sewunmerter ........ 

73 1 4 

736 8 

Texaco ............ 

33 3 4 

23 1 2 

dxi me. 

19 7 8 

193 S ■ 

unien Carman ........ 

61 1 2 

SB t 4 

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ESI 4 

67 1(2 

wostlngMass ........ 

14 1 S 

14 1 4 

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62 1 4 

62 l/S 

COOBS DO DOI^AB A TOKYO Ij 

1 llfO 1 12 8 1 

’ i dallai un yen» j 297 01 | 297 M J 


INDICES QUOTIDIENS 
C IN a es Base 100 : il dfec 1874 > 

10 sept. 11 sept 
Valeur» françaises .. 127 J . 127,3 
Valeurs étrangères ..' 122 ^ 132,7 

O DES AGENTS DE CHANGE 
(Base IM : 28 déc 1961.1 
Indice général BUS 72,7 


HURSE DE PARIS — 11 SEPTEMBRE — COMPTANT 


?EURS 


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VALEURS 


Francs (La) 

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Fretectflto AXA. 


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(Lf) Beœ Oserai, 
saqua Hantt. , 
Baaqna Imtoctia 
Stt 8 ei FartlcÔM 
Bus» ■«m .. 

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Csdetal 

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CAJOLE. 

CrtAcfto. lodact. 
(H) Créait Hsd 
Ffssodéra SifaX- 
Flantei.. 

Fl Ci elB.(CW. 

Frasct-Bail 

Hfdrs-EufSla.,. 

tnanqn.... 

loua odes 

istsmau 

Ldcsflaascféra.. 
Lran-Aisiaami... 
sec. Mar* CrMR 


Coure- 

prfcéd. 


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VALEURS 

Coure 

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216 

SUMIKCO 

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SOFICOVI 

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Sovaoafi. ....... 

147 

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Page 28 — 13 septembre 1975 ■ • • 


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UN JOUR 
DANS LE MONDE 

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— VI ETM AN DU SUD: 
la relouée de l'économie. 

Z EUROPE 

— PORTUGAL: le nouveau 
Conseil de la révolution sera 
dominé par les « modérés ». 

3. AFRIQUE 

— ANGOLA : le M.P.LÀ. déve- 
loppe sa contrc-offeasive. 

— TCHAD : le sort des otages 
du Tïbesti. 

3. AMÉRIQUES 

— CHILI : le général Pinochet! 
proposa à M. Frai de foire 
partie d'an conseil «l'État. 

4. DIPLOMATIE 

— La réunion, à Venise, des 
mimstres des affaires étran- 
gères des Neuf. 

4. PROCHE-ORIENT 

— Le gouvernement égyptien a 
suspenda les émissions de • la 
Voix de la Palestine ». 

5 à 7. POLITIQUE 

— L'enjeu de JTJ.D.R. 

8. DÉFENSE 

9. POUCE 

— « La manifestation dn 18 sep- 
tembre traduit an méconten- 
tement général », estime 
M. Georges Séguy. 

9. JUSTICE 
10. ÉDUCATIOM 

LE MONDE DU TOURISME 
ET DES LOISIRS 

Pages 13 à 16 

— Les rivages de l’Intérieur : 
Vans! vlère en Limousin. 

— Du delta du NU aux colosses 
d’Abou-SlmbeL 

— JEUNES : L’avenir des chan- 
tiers de fouilles. 

— Plaisirs de la table, maison, 
mode, animaux, hippisme, 
échecs, bridge, philatélie. 

18 à 20. ARTS ET SPECTACLES 

— CINÉMA : la Kermesse des 
aigles, de George Roy Hill. 

24. ÉQUIPEMENT ET RÉGIONS 

— Le groupe socialiste demande 
une commission d'enquête sur 
la situation en Corse. 

25-26. LA VIE ÉCONOMIQUE 
' ET SOCIALE 

— AGRICULTURE : la - guerre 
dn vin ». 

— SYNDICATS : avant le 
congrès de la CF.T. 


LIRE EGALEMENT 

RADIO-TELEVISION (U) 
Annonces classées (21 à 23) ; 
Aujourd’hui (17) ; Carnet (12l ; 
c Journal officiel > (17) ; Météo- 
rologie (17) ; Mou croisés il7) ; 
Finances IÏ7). 


AU CONSEIL DE GUERRE 

Le proenrenr requiert la peine de mort 
contre cinq militants gauchistes 
accusés d’avoir tué nn policier à Madrid 

Le conseil de guerre réuni près de Madrid et qui juge cinq mili- 
tants dn Front révolutionnaire antifasciste et patriotique (FRAP) 
accusés du meurtre d’un policier s’est retiré vendredi matin 
12 septembre pour délibérer. Les jugea devaient rendre leur verdict, 
dans la journée. 

De notre correspondant 


POUR IMPORTATION D'ARMES V . 

Trois autonomistes catalans sont condamnés 
à des peines d’emprisonnement dans le Nord 

De notre correspondant 


En visite officielle 
en Afrique du Sud 




Madrid. — Jeudi soir, le pro- 
cureur du conseil de guerre de 
Madrid avait requis la peine 
de mort contre les cinq militants 
du FRAP accusés d'avoir préparé 
et exécuté, le 14 Juillet dernier, 
dans la capitale, l’assassinat de 
Lucio Rodrigue?, membre de la 
poLlce armée. Les avocats, eux, 
avaient demandé l’acquittement 
de leurs clients. 

Au cours des audiences, les dé- 
fenseurs ont dénoncé les Irrégu- 
larités de l'instruction : a Le pro- 
cureur, remarquèrent-ils, a eu 
toutes facilités pour étudier le 
dossier, ce gui ne fut pas le cas 
des avocats. » 

Quant aux cinq Jeunes accusés. 


la confession des accusés eux- 
mêmes. Les témoins oculaires ne 
sont jamais sûrs et se trompent 
toujours. Les a ccusés ont comtois 
un assassinat perfide et primé- " 
dite, avec la circonstance aggm- - 
vante du nombre de ses auteurs, 
ainsi qiPi Z ressort de leurs propres ■ 
déclarations. Quelle autre preuve 
veut-on?—* 

Four leur part, les accusés 
ont dit : \ 

« On a commencé à nous trop- ' 
per aussitôt après notre arresta- 
tion. Cela, a duré pendant sept 
jours sans interruption, sans qu’on 
nous laissât dormir. Le juge 
militaire d’instruction est venu 
recueillir notre déclaration à la 


Lilla — Le tribunal de grande 
Instance d'Avesses - sur - Belpe 
(Nord) , a condamné, jeudi U sep- 
tembre, un autonomiste catalan, 
M. Alfonso Serrera Urtado, vingt- 
deux ans, de nationalité espa- 
gnole, à un an d'emprisonnement 
dont quatre mots avec sursis : son 
épouse, née BUsende Romeu Oller. 
vingt ans, elle aussi de nationalité 
es pa gnole. & • «ïnq mois de prison, 
et er rfin un ressortissant français, 


pour importation (en contre- 1 
bande) d’armes et de munitions, | 
Au mois de mars dernier. & la 
frontière franco- beige, la douane 
avait intercepté une voiture dans 


|£ MINISTRE IVOIRIBf fïï 
DE L'INFORMATION 
A Élt REÇU PAR M. VORSTElf .. 


A LU. IU.MI r«n ■ ■* 

M. Jean-Pierre Gensanne, vingt- __ 

deux ans, domicilié à Elne (Pyré- M. Laurent DoM-Fcuoso^mtalstp^ , J: 
nées -Orientales), à trois mois -ffe nniormatitm ce cote-d’iroir^ç- .... 
d’emprisonnement avec sursis. arrivé . mercredi 10 «pteumre »4 Vr, • 

Les prévenus comparalssaiœt ™ 

)UT Importation (en contre- «tretenu Jeudi & Pretoria ; ;* - 

iode) d’armes et de zomütiaas. ministre. M- vorater. ; ^ 

u mois de mars derxue^ à la * laquelle eut assista'-., 

entière franco-belge, la doaane .^"SSTMulder. ministre sndy 
Fait intercepté une voiture dans et Esche. L..v 


laquelle se trouvaient notamment RTwinf .,_ — -a-j-a dittat a l’Info i 
un plBtolet-mitraÜleur Sten, une ïSm*. 

carabine, un pistolet automatique 'ri - mu™ «n d^d wlM accord' 




Prix Nobel de physique 


X a JU1 ICUOCtMf nuuc ISCVUUUMU/t LA- Ht 

n é if direction générale de la sûreté: 

fmanSS %”* P” «■ ». » (Horg. pumm 

léniniste, de tendance maoïste) £“*“ avai ^ nt . signer, fOs de Joseph John TJu 

SSSüî ont 3é taSeTJS: V* ? ro M“ *■ 

pat Ion aux faits qui leur sont Va i ** «* d 

reprochés. Selon le procureur, T 71 , 189 ]^ réj£C ^° n > f* 

deux des accusés, MM. Antonio ww a . mamtenus au secret pen- lui aussi un prix Nob 

Blanco Chivité, journaliste, et 1 

Pablo MayoraL faisaient partie du “® “ métrés carrés, en nous pn- dire, les travaux de st 
comité de Madrid du FRAP A vant , d ® Tu promenade habituelle, apporta, en 1926, la pn 
des fins 3e propagande, iis au- SOB * tomiire. sans Cigare ttes, sans rimentale de ce que Loi 
raient donné l'ordre de tuer un gMs aoait découv ert par 

membre de la police armée ou *Nousnavums pas le droit de a savoir que l’électron 

SrS V!> rtS?à m com- 2ffC£2K5S5ïtS2£ - c ^ OT î er i foi * “ 

mando fSrmé par MM, José- ****** * comme i 


SIR GEORGE THOMSON EST MORT 

Sir George Thomson, physi- 
1 ci» de renom, qui obtint le 
prix Nobel de physique en 1937 
pour ses travaux sur la nature 
de l'électron, est mort à Cam- 
bridge, le 10 septembre, à fige 
de quatre-vingt-trois ans. 


et quelques centaines de car- 
touches. 

Les qpatre avocats des inculpés 
ont fait valoir qu’il s’agissait d’un 
procès politique et ont dénoncé 
;le régime franquiste : ■ c . (T'était 
pour le Front de Ubétation. de la 
Catalogne que nous avions agi s, 
avait déclaré M. Servera. 

D'autre paü, cinq Basques es- 
pagnols, emprisonnés à Valen- 
ciennes, ont décidé de faire la 
grève de la faim à partir du 
il septembre. Dans un commu- 
niqué adressé & la presse réglo- 


La ' presse sud-aMeatiie 
une' importance particulière A cety ^ 
visite ; l’opposition reconnaît 
renforce la politique Ce détente «..>•£- -j 
d'ouverture poursuivie par M. vo" . ■ . 

ter depuis près d’un an A I egard 
l’Afrique noire. \ ^ • •' 

Lors de son arrivée A Johann^;> 
bour;, M. Doaa-Fologu a déda] K -, 
dans une conlérence de presse ^ 1. •/. 

« Que la réalité soit attristante R-.- 
plaisante. Je dois ramener le tèmo< , .] : 
pnage le plus précis de la via ; 

Afriq ue du Sud. » Interrogé sur l'efca ? H - 
plissement éventuel de reJatlou,.-^.*." 
dlplomatiaues entre son pays et Pr* ■>_. 


naJe, iis alllnnent qu’ils enten- 1. tort*, le ministre devait 


Sir George Thomson était le 
fûs de Joseph John Thomson, qui 
fut à V origine du développement 
de la physique, en découvrant, 
en 1897, l'électron, et qui obtint 
lut aussi un prix Nobel George 
Thomson poursuivit, pour ainsi 
dire, Zes travaux de son père et 
apporta, en 1926, la preuve expé- 
rimentale de ce que Louis de Bro- 


dent ainsi dénoncer les condam- 
nations & mort prononcées à 


u n est encore trop tfit pour le J 
T«nia tout est possible si nous :l 


Burgos et manifester leur soUda- ] TOns parvenir A la paix. » 


rlté avec leurs camarades jugés à 
.Bayonne ce vendredi pour leurs 
activités en faveur du peuple 
basque. 


• L’attentat commis à Saint - 
Jean-de-Lue, Jeudi. 11 septembre. 


qtie aoait découvert par la théorie, | dans une imprimerie de Monde 


HUmberto BaènaTviadimir Fer- 


europcar 

645.21.25 



nandez et Fernando Sierra, ce 
qui fut fait. 

Les avocats se sont refusés à 
entrer dans le fond du débat. 
Puisque nous n’avons pas obtenu 
le supplément d'enquête que nous 
réclamions, dirent-ils. nous ne 
pouvons défendre normalement 
nos clients. Le Juge d'instruction 
a refusé de prendre en considéra- 
tion les cent vingt témoignages 
ou preuves que nous offrions, et 
11 a refusé de nous communiquer 
les rapports médicaux relatifs à 
l’incarcération de nos clients. 
L'instruction elle-même est rem- 
plie de contradictions : Il est dit 
à un moment que l'arme du 
crime était un pistolet de 9 mm 
et à un autre moment qu’il s'agis- 
sait d’un revolver de 22 mm. 
Donc, conclurent les avocats, les 
juges devraient acquitter nas 
clients pour manque de preuve, 
sinon nous espérons que le Tri- 
bunal suprême de justice mili- 
taire, devant lequel nous présen- 
terons éventuellement un recours, 
nous donnera raison. 

Les avocats ajoutèrent : « Etant 
donné le climat créé par une cer- 
taine presse et par la télévision 
espagnole, qui affirment chaque 
four, avant qu’ils aient été jugés, 
que nos clients sont Zes assassins 
du policier, dont la mort doit être 
vengée, nous croyons qu’a serait 
opportun de suspendre le procès 
jusqu'à ce que les esprits se 
calment. Ce procès, d’autre part, 
étant donnée la façon dont l’ins- 
truction a été menée, rappelle 
ceux de l'époque de l’Inquisition. » 

Le procureur militaire répondit 
aux avocats : 

« La seule preuve valable, c'est 



intérêts 


au taux actuariel annuel brut de 



A B C D 


Lo numéro du » Monde • 
daté 12 scpiembro 1375 a été 
fixé à 537 SS3 exemplaires. 


Le soir, on nous donnait une batte 
de paille et une couverture qui 
nous étaient retirées le matin.. A 
la prison, nous n'avons reçu d’au- 
tres visites que celles du juge 
d’instruction mSLüatre et de poli- 
ciers qui nous disaient que, si 
nous revenions sur les déclarations 
que nous avions signées, les pre- 
miers jours, Ü s nous transfére- 
raient de nouveau à la direction 
générale de la sûreté, afin de 
nous rafraîchir la mémoire. Ils 
nous ont aussi menacés de tor- 
turer nos femmes ou nos fiancées 
— quelques-unes d'entre elles sont 
arretées — ou de mettre en pri- 
son (Poutres membres de nos 
famüles. » 


a savoir que l’électron pouvait se 
comporter à la fois comme une 
particule et comme une onde. 
Thomson montra, en effet, qu'un 
faisceau d’électrons qui passait à 
travers une fine feuiUe de métal 
était diffracté à la manière des 
rayons X. 

Toute sa vie. George Thomson 


du 12 septembre), a été revendiqué 
par un comité anti-ETA qui, dnn« 
des tracts rédigés en français et 
intitulés . « Avertissement à la 
population basques, dénonce, la 
protection qui serait assurée, se- 
lon ce comité, eaux terroristes 
de l’ETA. s. « Si Z6s autorités 
françaises ne prennent pas de 


s'intéressa aux applications de I mesure pour neutraliser les ferrer 


hysique fondamentale 


nucléaire. 7Z comprit vite que son 
expérience permettait d'utiliser la 
diffraction des Settrons comme 
un moyen d’étude de la structure 
cristalline de füms ou de sur- 
faces minces. En 1939, ü entra 
au ministère de la guerre et 
souligna la possibilité de réaliser 
une bombe atomique à ruranùtm. 
Nommé, en 1940, président du 
premier comité de l'énergie ato- 
mique, ü s’intéressa aussi, à par- 


L’un des accusés. M. Sierra, un WS* Vwrî.Z 
u filant fttré de dix-neuf ans » * » 1945, à fa fuSiOn_ thermo- 


êtudiant âgé de dix-neuf ans, a 
ajouté : « Je suis très myope. Dès 
la première gifle, mes lunettes se 
sont cassées. Ne pouvant lire sans 
lunettes, je ne sais absolument 
pas ce que fai signé. » 

JOSÉ ANTONIO NOYAIS. 


nucléaire contrôlée et . réalisa une 
première installation expérimen- 
tale dans son laboratoire. Sir 
Thomson était, en effet, persuadé 
que l’atome était une source iné- 
puisable d'énergie pour le monde 
entier. 


ristes de PETA, ajoute le comité, 
Ze Pays basque risque iTéfre le 
théâtre df affrontements graves . » 


L’HEURE D’ÉTÉ 
ENTRERA EN VIGUEUR 
LE 28 MARS 1976 


L’heure légale française sera 
avancée d’une heure à compter 
du dimanche 28 mars 1976 et jus- 
qu'au 26 septembre de la même 
année pour favoriser « un meil- 
leur centrage des activités dans la 
journée par rapport au lever et 
au coucher du soleü ». 


Four recevoir le dirigeant lroL j I \ 
les autorités flud-africainea ont:! 
faire ««g entorse k rapartheULi • 
anenn moment en effet SL Dot i, .X 
Fologo n* sera séparé de sa temn. ~;Jf.. 
qui est d'origine française. Or. 
loi sur l’ e immoralité a interdit 5 
mariages on les rapports «ncr 
entre Noln et Blancs. -X 

Le vojbge de WL Dona-Fologo y- 

vivement critiqué par r agence sc 
tique Tëss. c Le prétendu dial',-; 4-' 
avec Pretoria, écrit-elle, ne peut if 'jr ’ 
compliquer la situation en Afr'£. ;• 
australe.- » - L’agence approuve 
pays «MmIiui selon lesquels *i.v- *' ;J 
dialogue devrait commencer par-.-?'.- 1 " 
libération de la population au toi- ... 

tone de l’Afrique du Sud de rese 
vage ». .*•: 


DEPUIS 

1938 


RASOÿ 

•éleotrlq/ 


M7JO RÉPARA^ |- 

I» || IMHBÉCfl • , : 

I . COUTELLERIE - BHOSvbc *£ i'iV-J 
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